Comment gérer son alimentation lorsqu'on enchaîne les cols

[Philou62]

Lorsqu'on enchaîne les cols et longues montées où se réalimenter, au sommet ou au pied de chaque nouvelle ascension? voire pendant, mais toujours difficile d'ouvrir une barre de céréale ou autre en montant, lorsqu'on est pas capable comme moi de lâcher son guidon des deux mains.

[cyclodocus]

ben
les trois mon capitaine....
tout dépend de ce que tu appelles ravitaillement.
si c'est un "repas", ce sera une bonne heure avant de commencer à monter (le temps que la digestion commence : dans ma prime jeunesse, on s'était aperçu qu'après le repas, taper le carton une heure permettait de commencer la digestion et qu'après on roulait bien mieux, récupérant même l'heure "perdue"....)
éviter un repas avant une longue descente (le coup de froid sur un estomac qui digère, c'est mortel)

en revanche si tu grignotes des trucs caloriques barres, fruits secs, etc etc...
c'est n'importe quand (avant la fringale quand même), y compris en montée (faut bien que les pauses photos servent aussi)

[CYCLOHC]

Cela dépend des objectifs :
- Années 80 - 95 : quarantaine +/- 5 ans. Cyclosportives Marmotte, Louison Bobet, Luc Alphand. fort dénivelé, distance, vitesse. Triathlons Longues distances, idem. Ravito, avant le départ la veille pasta party. Pendant épreuve barres énergétiques prédécoupées (pour ne pas batailler avec les dents) boissons isotoniques genre Isostar, petits sandwiches, eau abondamment.
- Après 2000: soixantaine approche, puis dépassée...puis largement dépassée..
Cyclotourisme privilégié : petit déjeuner correct, midi souvent restau...toujours eau abondamment pendant le parcours. Quelques barres énergétiques ou petit sandwiche complémentaire au cas où. Plus jamais de boisson bizarre.
Verre de vin à table qui n'empêche nullement d'affronter un Galibier ou une Bonette ensuite. Ne pas gâcher une belle soif avec de l'eau !

Bien savoir que, en Cyclotourisme, il y aura plus de crainte de flancher pour fringale, plutôt que de trop manger....
Tout est question de proportion.

[Philou62]

J'ai trouvé une vidéo assez intéressante, dans laquelle il conseille de s'alimenter toutes les demi heures d'une demi barre énergétique, voire une, ou de fruits secs. Je vais tenter l'expérience pour ma prochaine sortie, avec des dattes fraiches et un mélange de fruits secs. Je pensais aussi me préparer des pattes de fruits. Il faudrait que je me trouve une petite sacoche de guidon garde manger. Plus simple que d'aller chercher dans la poche arrière de son maillot.
Moi aussi j'ai passé la soixante, mais je n'arrive toujours pas à m'arrêter dans un resto et encore moins de m'arrêter dans un col. Si je dois poser le pied à terre c'est que je suis cuit. Cela m'est arrivé en début de semaine dernière. J'ai voulu enchainé 3 bosses de 6/7 kms avec 500 à 700 m. J'ai fait demi tour à mi-montée dans la 3 ème, plus de jambes. J'avais certainement présumé de mes forces, très peu de kms et D+ dans les jambes et aussi je sortais d'une crève. Sans aucun doute que je m'étais aussi mal alimenté. Avant la dernière ascension, j'ai bien cherché une boulangerie, mais n'ai malheureusement rien trouvé. Dernière chose, je suis actuellement en surpoids
Ceci étant, je n'aime pas rester sur un échec alors j'ai vraiment hâte d'y retourner.

[Beuzeville 130]

Lorsqu'on enchaîne les cols et longues montées où se réalimenter, au sommet ou au pied de chaque nouvelle ascension? voire pendant, mais toujours difficile d'ouvrir une barre de céréale ou autre en montant, lorsqu'on est pas capable comme moi de lâcher son guidon des deux mains.

Tu regardes trop la TV !
Nous ne faisons pas le même vélo... compétition et cyclotourisme ce n'est pas la même chose...

Il y a longtemps que j'ai arrêté de boire en roulant... alors manger...
Quand je faisais un peu de montagne, je m'obligeais à m'arrêter 2 à 3 min au pied du col. Pour boire et manger mais aussi pour repartir tranquilos...
Il n'y a pas plus piégeux que l'élan de la descente.

[Josette]

bidon de thé sucré au miel, régulièrement
éventuellement un fruit sec de temps en temps, tiré de la poche, sinon on s'arrête qlq zinstanrs , une photo souvenir et hop un fruit sec ou autre et ca repart
si grosse faim ou fatigue, : un sandwich que mamie a préparé ou une pause dans une gargote ou à défaut une boulangerie
et ca roule
hier : claudio : 160 bornes ; 2 bidons de thé miel +2 bidons d'eau (on recharge en route deux sandwich tiré des sacs, pls pruneaux (trop ..) heureusement personne derrière moi .. a ça le fait
joublai : un double café en route suite à coup de mou
ce ne fut pas vraiment de la course, pas vraiment du cyclotourisme, du cyclo contemplatif un peu sportif, peu importe ce fut une belle bambée

le zinzin me dit : 3500 Kcal de la balade : mangées . euh .. disons 1500 kcal
même pas trop faim : j'ai tapé uun peu dans les graisses ..

[CYCLOHC]

Moi aussi j'ai passé la soixante, mais je n'arrive toujours pas à m'arrêter dans un resto et encore moins de m'arrêter dans un col. Si je dois poser le pied à terre c'est que je suis cuit.....

.....Nos Amis des "Sept Majeurs" connaissent le quartier :
Pour mes 60 ans (il y a 15 ans..) je me relève le dernier Gros Défi perso en Cyclo -Randonnée solo à la journée.
Je l'ai déjà raconté par ici, mais je reviens sur le Côté alimentation :
Après un copieux petit déjeuner à la maison, départ 3h30 du matin de Guillestre tous feux clignotants. Col de Vars altiitude 2114 m, 1200 m plus haut.
Descente Ubaye, Col de Larche Altitude 2000 m(déjà près de 2000 m dénivelé cumulés, Lago della Madallena mon Ami Paulo est ouvert (environ 7h du mat ') il me prépare un bon chocolat all'Italiano avec quelques viennoiseries. Descente proche Cuneo. Altitude 500 m
Remontée Valle Maira . Petit casse croûte tiré du sac sur une halte 5 à 10 mn.
Colle de Sampeyre via Elva, Altitude 2200 m...
Descente sur Sampeyre, Altitude 900 m, 14 h30 bien dépassés, un restaurateur veut bien encore me servir généreusement ...(Ah ! L'Italie !!!...)
Je m'attarde un peu pour récupérer. Puis, attaque du Col Agnel versant Italien....un des cols routiers les plus difficiles des Alpes. Altitude 2740 m, 1800 m plus haut. La nuit tombe, je descends dans le Queyras et Gorges du Guil de nuit.
Arrivée Guillestre vers 22 h avec plus de 6000 m d+ pour 260 kms.
Bilan : après le petit déjeuner à la maison. 2ème petit déjeuner au col de larche, repas en-cas vers 11 h.
Restaurant à Sampeyre entre 14 h30 et 15 h30.
Petit grignotage des restes dans la sacoche dans les gorges du Guil....et bon petit repas de nuit à la maison, pour reprise du travail le lendemain.
Je venais de passer les soixante balais et ce fut le dernier Gros Défi.
Maintenant, 75 balais....on se calme....Mais les restos à midi à Bicyclette sont de plus en plus d'actualité....

[Philou62]

Je suis vraiment très impressionné par vos performances, d'hier et d'aujourd'hui.
Impatient de rentrer de Lyon (voir discussion Santé /affutage) en espérant revenir avec le beau temps en Autriche, sans avoir repris de kg pour mettre en pratique tous ces bons conseils lus ici ou ailleurs. En plus, j'ai reçu aujourd'hui une sacoche de guidon "garde manger". Alors, plus d'excuse pour moi d'une mauvaise gestion de mon alimentation si je n'arrive pas à passer les bosses.

[masu39]

Pour ma part, j'ai pas de règles, ça dépend des circonstances (y a-t-il une buvette au col? Ai-je à manger dans mes sacoches ou dois-je attendre la prochaine boulangerie?). Bon, bien sûr c'est pas toujours en adéquation avec la forme de l'instant, mais c'est le jeu. Et puis ceux qui me connaissent savent que je porte quelques réserves corporelles que je dois trimballer en haut des cols.
Pour mon dernier col, qui n'en était pas un puisque c'est le Mont du Chat, non seulement je n'ai pas pu m'alimenter au sommet, mais j'ai dû évacuer ce que j'avais dans le ventre suite à un demi-litre de bière avaler à mi-versant par politesse.

[Philou62]

Finalement, la sacoche de guidon, je l'ai renvoyé. Vraiment pas convaincu par le système d'accrochage, de simples sangles velcro autour du guidon et des câbles. Non pas la peur de la perdre, mais qu'elle n'arrête pas de se balancer.

[Philou62]

Pour ma part, j'ai pas de règles, ça dépend des circonstances (y a-t-il une buvette au col? Ai-je à manger dans mes sacoches ou dois-je attendre la prochaine boulangerie?). Bon, bien sûr c'est pas toujours en adéquation avec la forme de l'instant, mais c'est le jeu. Et puis ceux qui me connaissent savent que je porte quelques réserves corporelles que je dois trimballer en haut des cols.
Pour mon dernier col, qui n'en était pas un puisque c'est le Mont du Chat, non seulement je n'ai pas pu m'alimenter au sommet, mais j'ai dû évacuer ce que j'avais dans le ventre suite à un demi-litre de bière avaler à mi-versant par politesse.

Moi aussi j'ai des réserves corporelles, mais je ne jamais su comment faire pour puiser dedans lorsque j'en avais besoin
Sinon, tu étais parti boire un coup et tu as décidé de continuer ta route pour éliminer ta bière, ou as tu fait une mauvaise rencontre pendant ton ascension?

[masu39]

Sinon, tu étais parti boire un coup et tu as décidé de continuer ta route pour éliminer ta bière, ou as tu fait une mauvaise rencontre pendant ton ascension?

Une mauvaise rencontre à 8 km du sommet, un cycliste que j'avais dépanné un peu avant l'Abbaye de Hautecombe et qui a absolument tenu à me remercier avec une bière fraîche (un 50 cl plutôt alcoolisé d'un célèbre discounter teuton).

[Josette]

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https://archives.azinat.com/2015/11/le- ... u-audoise/

[Philou62]

J'espère que tes arrêts au stand durent un peu plus longtemps que ceux des courses automobiles

[Josette]

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