Projet opportuniste

[CYCLOHC]

Ben voilà, la rencontre s'est faite en un lieu pour le moins insolite : il fallait être vraiment Cyclotouriste pour le dénicher. Vincent l'avait repéré, je connaissais depuis longtemps en VTT, mais là je l'ai vu arriver avec ses sacoches sur son Peugeot vintage. Je vous garantis que l'émotion était grande pour tous les deux.

Cela méritera une jolie petite histoire à vous raconter...patience : dans quelques jours

[AngstromCyclo]

Salut,
Voici le compte rendu de cette bambée dont le principe avait été décidé il y a quelques semaines mais dont l'itinéraire a été choisi la veille du départ. Seule la destination était connue : Crots, commune voisine de Savinnes le Lac au bord du lac de Serre Ponçon où nous allons rendre visite à des cousins.
J'avais cogité sur deux options : la première était de partir de Savoie le lundi en fin d'aprem et de passer par le Galibier pour basculer dans les Hautes Alpes, avec un trajet par les cols Grand Cucheron, Glandon, Croix de Fer etc. Je penchais d'ailleurs par un passage en vallée de la clarée par le fort des Rochilles et descente sur le refuge des Drayères plutôt que le Galibier trop"mythique" pour le faire en cette saison. J'avais décidé de prendre mon VTT Peugeot de toutes façons pour pouvoir emporter de quoi bivouaquer. Avec le Look ma capacité d'emport est limitée au contenu d'une sacoche de selle et de guidon. Pour terminer, en fonction de ma progression, je rejoindrais ma destination par le col d'Izoard voire la station des Orres.
La seconde option consistait à partir de Grenoble le mardi matin avec un trajet par les lacs de Laffrey, le Dévoluy ou alors un passage par le Trièves.
Finalement, compte tenu de la météo, j'ai choisi la seconde option, celle de l'itinéraire posté plus haut, qui me permettait de réaliser d'autres plans fomentés depuis longtemps : passage de Chichiliane à Gresse en Vercors pour éviter la nationale du Trièves; balcon au dessus de Serre Ponçon en mode VTT pour éviter la nationale qui suit la Durance; col du Noyer; Dévoluy.
Je suis donc parti de Grenoble mardi matin vers 7h30 par le TER de Veynes jusqu'à Monestier de Clermont. Cette solution m'évite la sortie de Grenoble, me fait gagner en altitude et en kilomètres. En effet, je veux contenir le kilométrage à 200 car mon vélo sera chargé, même modérément et j'emprunterai, surtout le second jour, une proportion non négligeable de routes forestières au revêtement imprévisible ; des "kilomètres qui comptent double". Je pars donc avec mon Peugeot flanqué de 2 sacoches Ortlieb Front Roller et d'une sacoche de guidon, sans oublier la petite sacoche de selle pour les outils, chambre de rechange etc. Chacune des sacoches Ortlieb pèse environ 2,7 kg, la sacoche de selle avec outils 0,7. Je n'ai pas pesé la sacoche de guidon mais elle doit approcher les 2kg je pense. On est donc autour de 8kg + eau, sans compter la nourriture que j'achèterai en cours de route.
Dans les sacoches je prends :

• Sac de couchage synthétique de bass DKT température confort 10 ou 12 degrés (adapté à la plaine mais pas la montagne)

• Sac à viande soie

• Oreiller gonflable

• Matelas gonflable Exped (pas le modèle UL)

• Sac à gravats découpé à ma manière (sur les côtés) qui me fait un tapis de sol à la taille du matelas pour le protéger ; ce sac me sert également de nappe pour manger sur des tables de pique-nique à la propreté parfois douteuse.

• Cape multifonctions : protection pluie sur le vélo, tapis de sol tente et cette fois-ci petit tarp (j'y reviendrai)

• Doudoune

• Sous vêtement laine Mérinos

• Slip

• Short pantalon (pattes amovibles) avec ceinture sangle légère

• Gant de toilette et savon

• Maillot de bain (éventualité de baignade en arrivant à Serre Ponçon (inutilisé)

• Brosse à dents et dentifrice

• Maillot cycliste (porté)

• Cuissard (porté 2 jours)

• 1 paire de Chaussettes (portée)

• PQ

• Chemise randonnée légère (portée la plupart du temps pour éviter de trop mettre de crème solaire)

• Crème solaire

• Lunettes de vue et de soleil

• Batterie externe pour recharge téléphone et compteur (qui a tenu les 2 jours finalement)

• Couteau suisse

• Frontale (inutile car téléphone)

• Fruits secs et 2 barres énergétiques

• Pompe

• Compteur gps

• Câbles recharge téléphone et compteur

• Carte de crédit et sécu + argent liquide

Dans la trousse à outils :

• Chambre à air de rechange

• Clé à molette petit format

Multitool

• Clé de 15 plate moyeux (j'aurais dû la retirer pour cette virée)

• Clé de 10 (je pense inutile sur ce vélo)

• Clé à rayons (probablement superflue sur ce vélo)

• Dérive chaîne

• Maillon attache rapide

• Nécessaire à réparation avec seulement 2 rustines (problème ; cf la suite)

Donc me voici parti en TER. Je descends au Monestier de Clermont à près de 900 m. Il fait beau mais on voit que la route est encore mouillée à l'ombre suite aux orages de la nuit. Les montagnes sont dégagées mais les nuages s'accrochent aux sommets. Le Grand Veymont se découvre pour se recouvrir quelques secondes plus tard. Cette nébulosité se renforcera dans la journée. Le grand beau temps n'est pas encore pour aujourd'hui. L'air est frais mais c'est parfait pour rouler. Je suis content d'enfin découvrir Gresse en Vercors, le premier bourg traversé. J'en ai beaucoup entendu parler par mon frère qui allait y skier lorsque ses enfants étaient jeunes. Je dois faire le détour par la " station" pour y trouver la boulangerie où je compte acheter un pain au raisin et mon sandwich pour le casse sale de midi. Le centre du village n'a aucun commerce. Juste un restaurant et l'OT. Je pourrais viser le ravito à Clelles, plus loin, mais je joue la sécurité. Bien m'en a pris.
Après Gresse je continue de grimper pour franchir le petit col de l'Allimas. Le Mont Aiguille se découvre en majesté.

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La descente est sympa et courte sur une route qui est vraiment petite depuis le village de Gresse.

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Il n'y a que le trafic local, très rare malgré pas mal d'estivants en balades. Dans un virage après la Bâtie, la trace quitte le bitume pour m'engager sur la route forestière dont nous avons parlé sur un autre post et qu'il me tardait tant de vérifier. C'est la "cyclabilité" de ce tronçon qui m'intéresse. Bien que décrite par Quidam comme moins roulante que sur le versant Sud, je suis agréablement surpris et grimpe régulièrement et agréablement.

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La pente n'est pas très raide pour une piste forestière. Je reste sur le plateau du milieu (38). On approche du pied du Mont Aiguille. C'est très beau. Au sommet, je discute quelques minutes avec un couple sympa qui fait une pause rallongée tant ils s'y trouvent bien. Lui me propose quelques chips que j'accepte volontiers en échange de raisins secs. La descente est effectivement bien roulante. Les graviers un peu moins grossiers. Je descends assez vite en veillant à le tenir sur les pédales sans m'assoir sur la selle afin d'éviter de pincer. Je suis passé au pilotage VTT. Ma monture est parfaitement à sa place sur ce terrain, chaussée de ses 26*1,75 Michelin Country Rock. Une fois franchis le gué et le parking où les promeneurs se garent, le chemin devient encore plus roulant. Ma vigilance baisse mais pas la vitesse. Je reprends une position cyclotouriste en m'asseyant sur la selle et ce qui devait arriver arriva. Je ressens le choc caractéristique de la jante qui tape un caillou ; 100 mètres plus loin je suis à plat. Je répare rapidement en installant la chambre de secours mais là je me rends compte que je n'ai que 2 rustines. En pinçant j'ai provoqué 2 trous. La marge est trop faible. Je devrai trouver des rustines supplémentaires pour envisager la suite sereinement.
Suite à mes bavardages, les arrêts photos et la crevaison qui vient de me surprendre, j'arrive à Clelles peu après la fermeture de l'épicerie. J'avais donc eu raison de me ravitailler à Gresse. Je trouve un message de Quidam : il s'est organisé pour être disponible à partir de 14h à Mens. C'est exactement à cette heure que j'arrive dans la capitale du Trièves, après une traversée pr une route que je craignais un peu passante mais que j'ai prise à l'heure de la pause méridienne. La température est très clémente, le paysage bien vert contrairement à l'année dernière où la sécheresse avait lourdement sévi.
Quidam le reçoit dans son atelier où il torréfie, me fait visiter et m'explique son métier. Très intéressant. Le contact passe immédiatement. Encore une super rencontre grâce au forum !
Nous échangeons sur nos vélos, nos voyages. Il l'a apporté des rustines, ce qui me rassure pour la suite.
A Mens je fais les courses pour le soir et un petit déj au cas où. J'ai un gros morceau devant moi, un col muletier à 1700, bien raide. Le temps est assez couvert, l'Obiou carrément enfoui dans les nuages menaçants. J'attends d'être au pied de la route forestière pour décider. Quand j'y arrive, le temps est passé au gris foncé en montagne, la piste est raide, effectivement mais surtout os très roulante. Je décide de renoncer cette fois-ci, l'effort e le semblant pas être compensé par ce que j'y recherchais pour la soirée et le matin suivant : la vue, la magie d'un bivouac en montagne. Il fait froid pour la saison et le vent du. Nord souffle en rafale fortes en bas. Ce serait bien pire en haut.
Je continue donc vers le Dévoluy par la route " normale". Après Pellafol, la route est coupée et une déviation par le Monastier d'Ambel est obligatoire. Qu'à cela ne tienne, je le conforme à l'obligation sans tenter le passage. Cette petite route rive droite de la Souloise m'attire et je ne la connais pas. Le pont sur la Souloise donne un très joli point de vue sur une crique, extrémité du lac du Sautet et son eau turquoise. Un rayon de soleil opportun et rare enjolive la scène.

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2023:01:31 17:19:49

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La remontée est rude. La suite est très agréable. Les falaises du défilé de la Souloise, spot prisé des amateurs de grandes voies, me surplombent et m'impressionnent.
Après le défilé, j'arrive à St Disdier en Dévoluy. A instinct , je quitte la route et la trace pour rentrer dans le village et poursuivre sur une route qui se transforme rapidement en chemin, longeant le torrent. Je parviens ainsi à une zone herbeuse accueillante avec une table de pique nique, où 2 grimpeurs cuisinent leur repas du soir. Les opportunités pour y étendre mon matelas pour la nuit semblent nombreuses. Après quelques échanges avec les grimpeurs sympas (normal ils sont belges), je décide que ma journée s'arrêtera ici. J'ai roulé 90 km aujourd'hui, pile la moitié. Je m'installe sur la table partagée avec mes compagnons d'un soir après une toilette dans le torrent d'à côté. Peu après, les premières gouttes d'une pluie qui s'annonçait commencent à tomber. Je recherche le meilleur emplacement pour y passer la nuit tout en doutant du bien fondé de la stratégie de bivouac à la belle étoile. Aurais-je dû réserver en gîte d'étape ? Aurais-je dû pousser plus loin et m'enquérir d'un lieu abrité ? Je tergiverse. Rapidement la pluie s'arrête sans avoir réellement mouillé le sol protégé par les arbres. Je m'installe donc, ayant repéré un endroit qui m'a semblé le plus adapté. En réalité, je ne dors pas si souvent dehors sans tente. Je passe donc un certain temps à hésiter entre les nombreuses options. Près du torrent sous les arbres ou plus loin dans l'herbe ? Le vent est fort et il souffle tantôt de droite, tantôt de gauche. La pluie reviendra-elle malgré la météo rassurante ? Mon "tarp" improvisé n'est pas grand. Je ne peux m'en servir à la fois de protection contre la pluie et de paravent.

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Finalement, je choisis un endroit plat sous un couvert d'arbres, proche du ruisseau. Je monte la cape tendue par une corde passée dans les œillets prévus pour cela en forme de demie canadienne. Une paroi inclinée, côté torrent, qui passe sous le matelas. Je peux de la sorte maintenir par mon poids la paroi tendue sans créer d'interstice par lequel un courant d'air pourrait me refroidir. La corde et donc la toile passent au-dessus du côté opposé du matelas. Je m'installe donc par le côté ouvert. Le vent est très bien bloqué par mon paravent de fortune quand il souffle latéralement, aussi bien d'un côté que de l'autre, paradoxalement. D'autant plus que j'ai installé mes sacoches par terre de sorte qu'elles forment un mini muret, que j'y ai installé mon vélo, accroché mon maillot dans le triangle du cadre pour casser le vent.
Je le méfie de la brise froide de vallée qui descend les torrents de montagne la nuit. Si le vent météo venait à tomber, cette brise thermique pourrait m'importuner au petit matin. C'est pour cela que j'avais choisi cet emplacement bénéficiant d'un épaulement en amont, peu élevé mais qui devrait suffire à détourner cette brise, si elle venait à souffler. Finalement, le vent météo a continué assez fort jusqu'au matin (et toute la journée suivante).
Voilà pour mon installation. Je la détaille si d'aventure d'autres cyclos étaient intéressés par cette solution pour des bambées en mode léger.
Mon équipement personnel pour passer la nuit sans trop cailler alors que 8/9 degrés sont annoncés : sous vêtement Mérinos, chemise randonnée et doudoune Simond assez légère, celle autour de 100€ à DKT (pas une doudoune de haute montagne). En bas, je garde les chaussettes et porte le short/pantalon en synthétique. Je dors dans un sac de couchage prévu pour l'été en plaine, en synthétique mais pas trop encombrant (ce qui veut dire pas très chaud ; 10 ou 12 degrés confort). J'ai en plus un sac à viande en soie.
Au final, j'ai très bien dormi, n'ai jamais eu froid. La doudoune et sa capuche, c'est l'idéal car j'étais bien isolé à la tête et sur le torse malgré l'ouverture du sac sur le haut (je peux fermer à fond avec la cordelette mais ça limite le mouvement). J'ai d'ailleurs tellement bien dormi que je le réveillerai bien plus tard que prévu. J'étais sûr d'avoir un peu froid vers 5h du mat et là c'est à 6h que j'ouvre l'œil.

Suite plus tard.

[emilpoe]

Salut,

On attend la suite !

Encore une super rencontre grâce au forum !

Mon "tarp" improvisé n'est pas grand. Je ne peux m'en servir à la fois de protection contre la pluie et de paravent.

T'as essayé le sursac (bivi) ?

[AngstromCyclo]

Mon "tarp" improvisé n'est pas grand. Je ne peux m'en servir à la fois de protection contre la pluie et de paravent.

T'as essayé le sursac (bivi) ?

Non. Je ne fais pas assez de ce genre de randonnées. J'ai acheté ma bâche/cape car j'avais 2 besoins non satisfaits:
1) une cape de pluie pour mettre au dessus de mon "k-way" de vélo DKT qui va bien pour les pluies courtes mais qui avait montré ses limites en Suisse sur une journée de pluie. Je rajoute la couche cape et c'est très bien
2) un tapis de sol pour protéger celui, assez fin, de notre tente.

Je suis tombé sur ce modèle qui est conçu pour être multifonctions , ce qu'il est effectivement.
J'ai pleinement conscience que de ce fait il est moyen partout, mais ça me va. Je l'ai payé moins de 15€. Je trouve que les équipements de plein air légers sont vendus à des prix souvent excessifs. Ça le va pour les choses très utiles et utilisées comme le matelas mais un bivvy, pas encore besoin à ce point.

[CYCLOHC]

Rencontre

Il est toujours amusant de parler "Rencontre sur Internet..."

Après Claudio (alias-Sapaudia, Oeil du Cyclo, Josette...et j'en passe ) puis Charles (Albina), c'était pour moi l'occasion de rencontrer une nouvelle fois un célèbre forumer de Cyclo-Cyclotes...Vincent (Angstromcyclo) que j'avais déjà rencontré sur son "Sept-Majeurs" avec Pierre, Yoann et Maurice et son équipier Jacques.
L'endroit choisi n'était pas des moindres : après sa traversée Vercors-Trièves-Dévoluy-Champsaur, Vincent souhaitait à juste titre rester dans la montagne, loin de toute circulation pour atteindre Serre-Ponçon...il a été bien servi !

Son départ un peu plus tardif que prévu et sa dernière crevaison sur la piste de Noudon ont un peu décalé l'heure de rencontre.
De mon côté, je m'élevais sur Réallon à travers des pistes forestières pour me diriger vers le passage délicat où je m'apprêtais à lui donner main forte avec son vélo chargé sur un sentier bien praticable mais escarpé.
Il faut savoir que ce passage du Torrent du Dévezet est bien connu dans la région car il s'y forme parfois une énorme coulée de boue et pierraille qui vient se déverser 900 mètres plus bas, sur la Route Nationale 94, au point de l'obstruer plusieurs heures. Il est impossible d'y prolonger une piste carrossable, donc c'est...à pieds. Il m'avertit de sa crevaison, avec un réseau téléphonique quelque peu perturbé. Je monte donc au bout de la piste carrossable, pose mon biclou et vais reconnaître où en est le passage actuellement : bon, c'est raide, mais ça passe.
Vu qu'il y aura de l'attente, je l'avertis que je redescends plus bas pour sortir mon casse-croûte et reviendrai à pieds pour l'aider, si il faut.

Après le casse-croûte et un brin de sieste dans ce lieu solitaire, mon téléphone sonne ..."j'arrive !"...même pas nécessaire de venir l'aider : j'entends le bruit du roulement dans la pierraille du sentier et...Le Voilà !!
La sensation est grande dans cette solitude . La photo sera prise un peu plus bas, sur la piste carrossable...

Notre descente en montagnes Russes, sur le Lac de Serre-Ponçon et le Plan d'eau d'Embrun a donné à Vincent l'occasion de bien constater que j'habite un Pays Merveilleux. Une boucle vers la maison nous a permis d'échanger une "Petite Mousse" où nos épouses nous ont retrouvés et avons pu faire connaissance !

Vincent, avec ton Peugeot-vintage, tu as montré une belle aisance sur ces pistes chaotiques, Bravo.

Encore un Grand Merci à Michel qui a su garder en vie ce Magnifique forum de Cyclo-Cyclotes fondé par son défunt Oncle Jean-Claude ALLONNEAU, et qui permet des rencontres enrichissantes !!

[Quidam]

J'ai un gros morceau devant moi, un col muletier à 1700, bien raide. Le temps est assez couvert, l'Obiou carrément enfoui dans les nuages menaçants. J'attends d'être au pied de la route forestière pour décider. Quand j'y arrive, le temps est passé au gris foncé en montagne, la piste est raide, effectivement mais surtout os très roulante. Je décide de renoncer cette fois-ci, l'effort e le semblant pas être compensé par ce que j'y recherchais pour la soirée et le matin suivant : la vue, la magie d'un bivouac en montagne. Il fait froid pour la saison et le vent du. Nord souffle en rafale fortes en bas. Ce serait bien pire en haut.

Ha, je vois bien la demande cachée : il va falloir que j'y aille voir et faire un petit topo Ceci dit ça donne pas très envie, les pistes sableuses et raides je suis pas trop équipé pour, ça serait l'occasion d'emprunter un "vrai" gravel voir ce que ça vaut !


Sinon, plaisanterie à part, ce fût une très bonne rencontre, et je regrette de ne pas avoir été plus disponible.

Désolé aussi d'avoir oublié cette route fermée mais il est vrai que la rencontre de la Souloise et du Drac (à cet endroit transformé en lac du Sautet) est un endroit somptueux mais... ça grimpe/descend raide !!!

Au plaisir de se revoir et pourquoi pas de donner quelques coups de pédale ensemble,

L.

[AngstromCyclo]

Au final, j'ai très bien dormi, n'ai jamais eu froid. La doudoune et sa capuche, c'est l'idéal car j'étais bien isolé à la tête et sur le torse malgré l'ouverture du sac sur le haut (je peux fermer à fond avec la cordelette mais ça limite le mouvement). J'ai d'ailleurs tellement bien dormi que je le réveillerai bien plus tard que prévu. J'étais sûr d'avoir un peu froid vers 5h du mat et là c'est à 6h que j'ouvre l'œil.
Les premiers rayons illuminent les sommets de l'Obiou dans un ciel d'un bleu intense, le "bleu Hautes-Alpes". Du côté Drac, les sommets sont léchés par une langue nuageuse mobile en raison du vent du Nord qui persiste malgré la nuit. Je mets trop de temps à lever le camp en raison de les négligences de la veille. La bonne préparation le soir conditionne un départ rapide. Vers 6h45 j'enfourche enfin mon fidèle destrier. 10°C au compteur. Inutile de préciser que la route est déserte. J'arrive aux étroits, un endroit particulier où la Souloise a creusé son lit dans la roche et coule désormais dans une gorge d'à peine quelques mètres de largeur mais plusieurs dizaines de mètres de profondeur.
Je ne peux m'empêcher de m'arrêter pour lire le panneau qui explique l'histoire de la construction de la route. Elle ne fut possible, comme pour de nombreux villages montagnards, qu'après l'invention de la dynamite. Avant, St Étienne en Dévoluy était totalement enclavé.
Le village se trouve juste après ce lieu impressionnant et j'ai prévu d'y faire une halte pour le petit déj. Le pic de Bure pointe.le.sommet de sa falaise derrière les arbres juste avant d'arriver au village.

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Je cherche en vain une boulangerie. Il n'y en a qu'à la station dont j'aperçois quelques immeubles au loin dans la forêt et en hauteur. Je n'irai pas grimper 3 km pour une viennoiserie. Je m'installe donc sur une terrasse de l'épicerie qui n'ouvre que dans 20 mn pour enfiler le reste de la crème de marrons qui me reste de la veille et 3 tranches de cake aux fruits. Pour le reste, ça attendra. La face Est du pic de Bure, éclatante de lumière matinale dans l'azur ajoute de la puissance au paysage somptueux que j'ai sous les yeux. En repartant de St Etienne vers le col du Noyer il ne cessera de s'ouvrir en grand.

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Ce petit pays méconnu coincé entre Isère et Hautes Alpes, encore bien préservé, séduit ceux qui sont sensibles à la grandeur modeste, ceux que l'ostentatoire et le bling bling rebutent. C'est la deuxième fois que j'y traîne mes roues et comme la première, je suis sous le charme et m'y trouve bien.
La petite route charmante par laquelle je quitte le village et qui m'emmène vers le col est assassine. Dès les premiers mètres la jauge dépasse les 10%. Petit plateau d'entrée. Je garde la dernière couronne "au cas où" mais j'avoue être surpris par la pente et apprécie ma transmission VTT. Henri m'apprendra plus tard dans la journée que cette côte est surnommée "Luis Ocaña", depuis que le coureur espagnol a gagné une étape du tour de France en lâchant Eddy Mercxx dans cette côte.

Après la jonction avec la "grande route" qui vient du village en prenant plus large, la pente redevient plus normale. Je rattrape et double un cyclo qui souffle fort et semble peiner sur son vieux vélo de course aux développements longs. A ma grande surprise, il s'accroche. Je l'entends à 20 30 m derrière moi pendant presque un kilomètre avant qu'il ne renonce à me suivre dans les derniers hectomètres avant le col.
Le refuge Napoléon du col, qui est plus un restau qu'un refuge, d'ailleurs, est ouvert. J'espère pouvoir y acheter une viennoiserie mais il n'en a pas. Je m'équipe donc pour la descente et bascule dans le Champsaur.

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mer. 1 févr. 2023 07:57

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Dès le premier virage, la vue sur le Massif des Écrins et la vallée du Drac s'ouvre en majesté, les lacets iconiques d'un col alpin se dévoilent augurant de la descente rapide mais agréable et assez technique, qui sollicite franchement les freins.
La descente prend fin à la Fare, à l'intersection avec la Nationale, la fameuse route Napoléon. Je l'emprunte sur 2 kilomètres, après mon arrêt ravito à l'Intermarché, ce qui sera plus que suffisant tant la circulation y est dense en ce jour de semaine, avec camions et tutti quanti. Je n'attends même pas le carrefour de la départementale du tracé. Je repère rapidement une option par un chemin non goudronné qui fera parfaitement l'affaire, m'évitant 500 m de N85 en montée et sans épaulement large et encore moins de voie cyclable.
Je remonte la vallée du Champsaur en tutoyant la crête qui sépare le bassin versant du Drac de celui de la Durance. Les prés sont très verts, arrosés qu'ils sont par un efficace réseau d'irrigation qui regorge d'une eau abondante et quelques fois même, débordante. Les anciens savaient y faire pour produire dans ce milieu montagnard.
Après un arrêt technique à Ancelle pour prendre un tardif café du matin, je m'élance pour 4,5 km de montée sur les pentes modestes du col de Moissières.

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2023:02:01 12:07:41

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mer. 1 févr. 2023 11:07

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11.975 mm

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Canon PowerShot G5 X

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Un petit col bien sympa mais pas difficile. Je fait une courte pause pour la photo traditionnelle avant de m'engager sur la descente qui sera brève. La bifurcation vers la route forestière qui m'emmènera vers les balcons de Serre Ponçon est en effet proche. Et là, cette fois ci la pente est raide (11% de moyenne avec passages à 15%). Le revêtement est très correct ce qui me permet de rester sur le vélo. Je grimpe lentement, "tout à gauche" pendant environ 1,5 km, ce qui m'amène à l'altitude de 1600m que je ne depasseerrai pas souvent sur cette portion de la randonnée que j'appelle "les balcons de Serre-Ponçon". Non pas que ce soit désormais tout plat, mais pendant 30 km environ je serai principalement sur route forestière avec des profils variés, plat, faux plats montées et descentes oscillant entre 1500 et 1650. Lors des premières dizaines de mètres de faible de descente, alors que je prends de la vitesse, je sens bien que mon pneu arrière n'est pas assez gonflé.voulant absolument éviter de pincer comme hier, je décide de m'arrêter pour remettre un peu de pression dans le pneu. C'est un pneu de section 1,75 (44mm) donc il en faut des coups de pompe pour ajouter 1 bar de pression ! Je finis par y parvenir. En voulant dévisser l'embout flexible de la pompe, je dévisse l'obus de valve. Satanée chambre Schwalbe ! La même mésaventure m'était arrivée sur mon Stevenson. En une seconde mon pneu se retrouve à plat. Tout est à refaire ! Bien énervé car je sais qu'Henri m'attend depuis un long moment déjà, je m'y remets (en plus la pompe manque de lubrification !), Non sans avoir lutté pour récupérer l'obus de valve coincé dans l'embout du flexible au prix d'un peu d'email de mes incisives. Plusieurs minutes plus tard, je repars enfin. Mais après 100 m je décide que je ressens trop les cailloux; pas assez gonflé. A contre cœur je m'arrête à nouveau pour regonfler. Et là, patatras. Le sort s'acharne. Je vois une punaise bien plantée dans mon pneu ! Malheur ! Cette fois ci je dois coûte que coûte prévenir Henri mais Murphy s'est réveillé et continue son œuvre maléfique : pas de réseau. Je suis dans un vallon coincé dans la montagne. Je bouge mais rien n'y fait. Mon appel ne passe pas. En désespoir de cause, j'envoie un SMS et le mets à la réparation. En attendant que la dissolution agisse, je prends mon téléphone et peux voir qu'Henri m'a répondu. Ouf! Une dernière fois pour la journée (spoiler) je regonfle en maudissant ma pompe qui couine. Après 1 heure et quart d'arrêt, je peux reprendre. Je n'ai pas mangé mais je ne peux faire attendre Henri davantage. J'ai très bien et tardivement petit déjeuné donc je devrais tenir.
Après quelques kilomètres sur une route forestière plate voire descendante et roulant, j'arrive au premier point de vue sur Chorges et surtout le fameux lac de Serre-Ponçon, splendide sous sa livrée turquoise.

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2023:02:01 13:51:12

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mer. 1 févr. 2023 12:51

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15.602 mm

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Arrêt bref.
Cette route forestière se termine sur un replat dans une forêt de mélèzes charmante. J'aime les mélèzes car contrairement aux autres conifères l'herbe et les fleurs poussent au milieu des arbres. La lumière passe au travers des branches et tout cela crée une très belle atmosphère bucolique. La route se transforme en chemin puis un sentier se frayant un passage dans les herbes hautes, jusqu'à ce que j'arrive au torrent dont Henri a parlé.

20230201141718.JPG (602.11 Kio) Consulté 1374 fois

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2023:02:01 14:17:18

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mer. 1 févr. 2023 13:17

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8.8 mm

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Plus question de rester sur le vélo. Le sentier descend raide dans le torrent et remonte en face, encore plus raide. Mon vélo est lourd, plus de 25 kg. Je n'ai pas besoin de le porter complètement, la roue avant peut reposer sur le sol et je tire le vélo en l'agrippant par le bas du tube de selle. L'effort est important mais il produit du résultat. Le torrent est passé après une trentaine de mètres de ce quasi portage. Après, le sentier continue de grimper, moins raide sans à-pic, mais il reste trop raide, barré de trop de racines et autres cailloux pour être cyclable. J'attendrai d'être presque au sommet pour pouvoir remonter sur le vélo. D'une plateforme ensoleillée car dégarnies d'arbres et d'arbustes je peux à nouveau contempler le paysage, le lac et sous mes yeux un replat de prairies entreprises de bosquets dont un, quelque part, à l'ombre duquel j'imagine mon ami Henri, allongé dans les herbes fauchées, las de m'attendre.

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2023:02:01 14:32:47

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mer. 1 févr. 2023 13:32

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8.8 mm

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Je tente un appel téléphonique, réveil de la trop longue sieste. Henri répond. Il se met en route pour venir à la rencontre, en m'avertissant, à juste titre, de prendre garde car une descente courte mais raide nous séparent.
C'est donc prudemment, en ayant même veillé à descendre la selle comme je le faisais lorsque je faisais du VTT, que je descends ce chemin fort caillouteux et très technique, serrant les freins sans les bloquer, les lâchant dès que la vitesse devient nulle, ce qui suffit, gravitation aidante, à le relancer. Choisir le cheminement de ma roue avant, le placement de mon centre de gravité et être patient. Rien dans ma technique de descente n'est moderne. Elle est totalement obsolète pour les descendeurs actuels dont les machines toutes suspendues permettent d'avaler de telles sentiers aussi facilement que la mienne une route préparée pour le passage du tour de France. Soudain, il apparait. Sans vraiment nous connaître nous nous reconnaissons. La jonction est enfin assurée.
Dès lors je n'ai plus de navigation à faire. Je n'aurai qu'à me laisser guider par le maître de ces lieux. La rencontre est naturelle et chaleureuse tant nous avons partagé par ce forum. Certes nous avions fait connaissance lors des 7 Majeurs ; cette fois -ci nous allons rouler une après midi ensemble.
Henri me guide, donc, il reste placide malgré les degrés, ceux du thermomètre comme ceux du clinomètre. Son Scott à assistance électrique est un outil parfait pour son usage. Henri le maîtrise comme Ray Brown la contrebasse. Nous continuons sur ce balcon de Serre-Ponçon, alternant montées et descentes. Dans les premières Henri sait trouver le rythme, dans les secondes il suit en général 10 m derrière. On se fait plaisir, s'arrêter pour contempler la vue et aussi, finalement, enfiler mon casse croûte.

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2023:02:01 16:10:52

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mer. 1 févr. 2023 15:10

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8.8 mm

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Je le relâche la pression sachant qu'Henri pourrait m'aider en cas de nouvelle crevaison par pincement. Cela ne m'empêche pas de veiller à mes trajectoires, de rester en suspension sur les pédales, les seuls amortisseurs étant mes jambes et mes bras. L'erreur se paie cash.
Finalement, après la magnifique et rapide descente sur la station de Réallon, nous retrouvons le bitume. On n'en a pas fini de descendre. Mais désormais les freins servent plus épisodiquement. On peaufine les trajectoires, sans jamais se mettre en danger. Tout cela, malgré quelques remontées, nous mène à Embrun. Le choc du retour aux foules est inévitable en cette belle après midi de juillet et était prévu.

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2023:02:01 17:35:02

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mer. 1 févr. 2023 16:35

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36.8 mm

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f/5.6

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Canon

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Canon PowerShot G5 X

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Henri me mène jusqu'à la rive opposée où ses astuces d'itinéraire nous éviteront au maximum la punition finale d'une route nationale où les voitures d'estivants sont à touche touche, ce qui nous permet de les doubler, pour une fois et par la droite, jusqu'à Savines. Henri et son épouse m'accueillent moi mais aussi ma cyclote qui arrive juste, en voiture, de Grenoble et nous rejoint avec une synchronisation bluffante. Une petite mousse qui fait du bien et qui ponctue, non seulement cette belle première rencontre qui en appelle d'autres, mais aussi ma randonnée gravelisante de 2 jours. Une superbe petite aventure dans les Alpes, très variée, agrémentée de 2 super rencontres avec des membres bien sympas du forum. A refaire.

[CYCLOHC]

Bravo Vincent !
Ton parcours a été judicieusement préparé et tu as su éviter la foule estivale.
Notre rencontre m'a fait un très grand plaisir, et l'attente à cause de ta crevaison n'a pas été pour moi un problème car j'avais réservé ma journée pour ça.
Tu aurais du me dire que tu n'avais pas mangé, ça t'aurait évité ce casse-croûte en urgence lors de la remontée vers Réallon !

Et dire que pendant tes déboires, je cassais la croûte et siestais confortablement !!
J'aurais pu prolonger mon cheminement à pieds vers ta rencontre, mais trimballer un VTTAE sur ce mauvais passage ne m'enthousiasmait pas, et un VTTAE ne s'abandonne jamais...même en pleine cambrousse !

[AngstromCyclo]

Ne t'inquiètes surtout pas pour moi. Si j'avais senti que j'avais besoin de manger avant, je l'aurais dit. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai sorti mon déjeuner plus tard. Je sentais que cela serait nécessaire pour terminer normalement.
C'était un vrai plaisir de rouler avec toi et j'envisage sérieusement de revenir rouler dans ton coin et j'espère qu'à nouveau nous pourrons faire route ensemble. A suivre.
Pareil pour Quidam. Ne t'en fais pas, c'était très sympa de prendre une heure pour me recevoir (et me dépanner de rustines) et de décaler tes livraisons.
Au plaisir d'une prochaine rencontre à tous les 2 et aux autres membres aussi, d'ailleurs.

[masu39]

[

Vincent, avec ton Peugeot-vintage, tu as montré une belle aisance sur ces pistes chaotiques, Bravo.

J'ai pu admirer ses belles qualités de pilotage dans les descentes de cols lors de nos 7 Majeurs.

[masu39]

Superbe bambée Vincent et tout à fait dans l'esprit de celles qui me font de l'oeil en ce moment. Merci !

[JessicaB]

Chouette CR