Bel article dans 200 sur le vélotaf en Aveyron

[AngstromCyclo]

LE sujet de l'utilisation du vélo en zone rurale ou petite ville (Millau) avec des pentes "avérées" est très intéressant.
LE dernier "200" y consacre un bel article.
Je suis loin d'acheter tous les numéros mais celui-ci m'a fait envie et comme les grèves me font passer du temps non prévu en gares et dans le TER, je l'ai acheté hier.
J'ai pensé à toi, Phil (si tu veux, je peux te filer le 200 avec Albina quand tu repasseras).

[vaber]

LE sujet de l'utilisation du vélo en zone rurale ou petite ville (Millau) avec des pentes "avérées" est très intéressant.
LE dernier "200" y consacre un bel article.
Je suis loin d'acheter tous les numéros mais celui-ci m'a fait envie et comme les grèves me font passer du temps non prévu en gares et dans le TER, je l'ai acheté hier.
J'ai pensé à toi, Phil (si tu veux, je peux te filer le 200 avec Albina quand tu repasseras).

Merci mais je pense que si le reste du numéro suit je l'achèterai. Pour l'instant je les ais tous et malgré tout les reproches que je peu leur faire, et il y en a ! je reconnais que dans l'ensemble ça se laisse lire. C'est le seul magazine que je lit mais là il me faut d'abord finir le numéro hivernal...

[AngstromCyclo]

LE sujet de l'utilisation du vélo en zone rurale ou petite ville (Millau) avec des pentes "avérées" est très intéressant.
LE dernier "200" y consacre un bel article.
Je suis loin d'acheter tous les numéros mais celui-ci m'a fait envie et comme les grèves me font passer du temps non prévu en gares et dans le TER, je l'ai acheté hier.
J'ai pensé à toi, Phil (si tu veux, je peux te filer le 200 avec Albina quand tu repasseras).

Merci mais je pense que si le reste du numéro suit je l'achèterai. Pour l'instant je les ais tous et malgré tout les reproches que je peu leur faire, et il y en a ! je reconnais que dans l'ensemble ça se laisse lire. C'est le seul magazine que je lit mais là il me faut d'abord finir le numéro hivernal...

Je trouve que c'est souvent bien écrit, il y a un vrai effort pour sortir des sujets originaux. Néanmoins le "style" 200, et plus généralement autour du "bike packing", de la longue distance "moderne", le traitement photographique "contemporain", les barbus etc., je sature vite donc il m'en faut par petites doses. Heureusement, ils sont trimestriels.
Avec l'âge, je développe une sorte d'aversion pour les modes qui devient peut-être un peu problématique. Mais c'est comme ça.
J'ai eu travaillé dans le marketing, ça doit venir de là. Les ficelles du mercantilisme, je ne les supporte plus car je ne vois plus que ça.

[Pedrodelaluna]

...

Je trouve que c'est souvent bien écrit, il y a un vrai effort pour sortir des sujets originaux.
...
Avec l'âge, je développe une sorte d'aversion pour les modes qui devient peut-être un peu problématique.
...
Les ficelles du mercantilisme, je ne les supporte plus car je ne vois plus que ça.

Depuis que je les ai découverts, je les ai suivis, et si certains numéros étaient trop "alterconsuméristes", un article du dernier numéro m'a tout bonnement choqué, par son agressivité et ses jugements à l'instar de dieux omniscients. Il convient donc comme toute presse de décanter le bon grain de l'ivraie ... Je ne me suis pas gêné pour leur transmettre le fond de ma pensée, ce qui est resté sans réponse.

Pourrais tu néanmoins préciser ce que tu estimes être des "modes?" "problématiques?"

C'est une très bonne remarque, et en tant que consommateur, ce sont nos choix de consommation qui définissent le monde que nous créons...

[AngstromCyclo]

Je ne me suis pas très bien exprimé. "Problématique" caractérisait ma propre attitude vis à vis des modes.
Je me rends bien compte que les modes sont des phénomènes sociaux qui ont toujours existé. Ce qui se passe, c'est que le monde marchand en a perçu toute la puissance et en rajoute toujours plus. Il y a une véritable ingénierie sociale, politique des fonctionnements humains utilisés pour maximiser la consommation de masse par le biais de toutes les formes de publicité, dont certaines se gardent bien d'apparaître comme telles et que certains alimentent sans s'en rendre compte. Comme 200, dans une certaine mesure (pas trop quand même comparé à d'autres comme bike-café), en véhiculant des stéréotypes.

[vaber]

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Je trouve que c'est souvent bien écrit, il y a un vrai effort pour sortir des sujets originaux.
...
Avec l'âge, je développe une sorte d'aversion pour les modes qui devient peut-être un peu problématique.
...
Les ficelles du mercantilisme, je ne les supporte plus car je ne vois plus que ça.

Depuis que je les ai découverts, je les ai suivis, et si certains numéros étaient trop "alterconsuméristes", un article du dernier numéro m'a tout bonnement choqué, par son agressivité et ses jugements à l'instar de dieux omniscients. Il convient donc comme toute presse de décanter le bon grain de l'ivraie ... Je ne me suis pas gêné pour leur transmettre le fond de ma pensée, ce qui est resté sans réponse.

Pourrais tu néanmoins préciser ce que tu estimes être des "modes?" "problématiques?"

C'est une très bonne remarque, et en tant que consommateur, ce sont nos choix de consommation qui définissent le monde que nous créons...

Bonjour. Tu peux préciser quel article t'a choqué.
Je n'ai pas finit de lire ce numéro.

[Pedrodelaluna]

Ok V., j'avais plus ou moins correctement interprété ton message

...

Bonjour. Tu peux préciser quel article t'a choqué.
Je n'ai pas finit de lire ce numéro.

On pourra en parler ( en a parte pour le moins dans un 1er temps ) quand tu auras fini, aucune raison que mon opinion biaise ton jugement ^^

[vaber]

Ok. Pas de soucis.

Pour en revenir à 200 ce que j'aime dans ce canard c'est qu'ils ne sont pas branchés grands cols mythiques, routes et régions archi connue. Moi ce que j'adore c'est quant ils partent sur des coins tout à fait ordinaire et notamment sur ce que l'on appelle "la diagonale du vide" C'est des coins au premier abord sans intérêt que tout le monde crois connaitre mais qu'en fait on ne connait pas du tout si l'on n'y habite pas. Je leur suis reconnaissant de s'y intéresser.

[AngstromCyclo]

Ok. Pas de soucis.

Pour en revenir à 200 ce que j'aime dans ce canard c'est qu'ils ne sont pas branchés grands cols mythiques, routes et régions archi connue. Moi ce que j'adore c'est quant ils partent sur des coins tout à fait ordinaire ../..C'est des coins au premier abord sans intérêt que tout le monde crois connaitre mais qu'en fait on ne connait pas du tout si l'on n'y habite pas. Je leur suis reconnaissant de s'y intéresser.

Je suis 100% d'accord avec toi.
Dans le dernier, les Ardennes.
C'est tout à leur honneur et c'est en cohérence avec ce qui n'aurait pu rester qu'un slogan: "le vélo autrement".
Je suis bien placé pour connaître les difficultés et contraintes de l'entreprise. Il est normal et même indispensable de toucher un nombre suffisant de clients, ce qui implique de trouver un juste milieu entre ouvrir pour en avoir suffisamment et savoir rester cohérent avec le concept initial pour garder une personnalité et ne pas "vendre son âme.
Sinon, on choisit le modèle associatif fondé sur le bénévolat comme "Le Randonneur". Mais même dans ce modèle, si les facteurs de l'équation sont différents de ceux d'une entreprise de presse "classique", il reste quand même une équation économique à satisfaire (en gros: charges = produits).

[Beuzeville 130]

Pour la "diagonale du vide", revisitée par les écrivains (Tesson, A Khan) par les cinéastes (Les chemins noirs de Imbert) ou les cyclos (Stéphane Gibon) elle n'est plus vide maintenant...

Actuellement, Hervé Pauchon journaliste audio la revisite à pied et micro en main...

https://podcasts.apple.com/fr/podcast/l ... 1611769231

[vaber]

Pour la "diagonale du vide", revisitée par les écrivains (Tesson, A Khan) par les cinéastes (Les chemins noirs de Imbert) ou les cyclos (Stéphane Gibon) elle n'est plus vide maintenant...

Actuellement, Hervé Pauchon journaliste audio la revisite à pied et micro en main...

https://podcasts.apple.com/fr/podcast/l ... 1611769231

Ouiii j'ai appris comme pas mal d'autres grâce à François Maurel que H Pauchon était repartit micro en main. J'avais complètement zappé son éviction d'Inter.... Pour l'instant je "marche dans ses pas sur le chemin de St Jacques et dès l'arrivée à Compostelle je repartirais sans hésiter sur sa trace à travers la "sous" France.
Pour les autres références que tu me donne je ne les connaissaient pas mais je vais me renseigner.
Merci.

[RoueLibre]

....Actuellement, Hervé Pauchon journaliste audio la revisite à pied et micro en main...

https://podcasts.apple.com/fr/podcast/l ... 1611769231

Ouiii j'ai appris comme pas mal d'autres grâce à François Maurel que H Pauchon était repartit micro en main. J'avais complètement zappé son éviction d'Inter.... Pour l'instant je "marche dans ses pas sur le chemin de St Jacques et dès l'arrivée à Compostelle je repartirais sans hésiter sur sa trace à travers la "sous" France.
Pour les autres références que tu me donne je ne les connaissaient pas mais je vais me renseigner.
Merci.

Son "reportage" sur le Chemin de Stevenson en compagnie de Sardane est également un vrai régal. Je ne sais pas si le net permet de disposer de "conserves" des diffusions qui avaient été faites à l'époque.
RoueLibre

[emilpoe]

Salut,

(pas trop quand même comparé à d'autres comme bike-café)

C'est vrai que bike-café c'est devenu insupportable...

J'avais complètement zappé son éviction d'Inter....

L'écrémage continu... C'était pourtant une sacré radio...

[AngstromCyclo]

J'avais complètement zappé son éviction d'Inter....

L'écrémage continu... C'était pourtant une sacré radio...

Je ne peux moi aussi que regretter la radio que j'écoutais depuis mon adolescence. Je ne le fais quasiment plus.
Pour autant, je pense qu'il y a moyen de voir les choses sous un angle positif. J'ai été voir du côté des podcast d'H. Pauchon et son talent reste intact. Je pense que nous pouvons, avec plus d'effort, certes, trouver des choses super sur les nouvelles formes de diffusion. J'écoute de plus en plus d'émissions de France Culture par Podcast, que je n'écoutais pas à cause de leurs horaires de diffusion.
Je pense qu'il n'est pas anormal de "faire tourner" les émissions, pour une radio. H. Pauchon semble rebondir et je trouve ça super.
Les jeunes se détournent de la radio mais je pense que notre génération ne peut pas se figer dans ses repères et sa grille d'appréciation. "Là-bas si j'y suis", par exemple, était une émission que j'ai beaucoup écoutée et que j'apprèciais, mais qu'à la fin je ne pouvais plus entendre. Les gauchos irréductibles "très très à gauche", bien évidemment, ont crié au scandale car pour eux, "tout est politique" et cette émission leur donnait une tribune. Ils y ont vu une manoeuvre politique. Mais objectivement, je pense que le nombre d'auditeurs intéressés se réduisait, y compris parmi les anciens comme moi. On se lassait.
Le défi est grand. C'est la même chose pour "Le Randonneur". J'ai reçu le dernier numéro avant-hier. La part accordée aux anciens, aux sujets tournés vers le passé les récits de voyages anciens (1961 pour les 3 derniers numéros), l'histoire du cyclotourisme, va en grandissant et ils constatent l'érosion régulière du nombre d'adhérents, en grande partie causée par les effets de l'âge. Comment donner envie à d'autres générations (et pas que les jeunes) de rejoindre le navire quand on reste cantonné à un style, des références, un imaginaire datés ? C'est difficile, surtout que les membres actuels risqueraient de précipiter leur désengagement s'ils perdaient ces références qui sont précisément ce qu'ils y recherchent. La ligne de crête est difficile à trouver.
On peut comprendre que France Inter prennent des décisions que nous, les anciens, avons du mal à accepter.

[vaber]

J'avais complètement zappé son éviction d'Inter....

L'écrémage continu... C'était pourtant une sacré radio...

Je ne peux moi aussi que regretter la radio que j'écoutais depuis mon adolescence. Je ne le fais quasiment plus.
Pour autant, je pense qu'il y a moyen de voir les choses sous un angle positif. J'ai été voir du côté des podcast d'H. Pauchon et son talent reste intact. Je pense que nous pouvons, avec plus d'effort, certes, trouver des choses super sur les nouvelles formes de diffusion. J'écoute de plus en plus d'émissions de France Culture par Podcast, que je n'écoutais pas à cause de leurs horaires de diffusion.
Je pense qu'il n'est pas anormal de "faire tourner" les émissions, pour une radio. H. Pauchon semble rebondir et je trouve ça super.
Les jeunes se détournent de la radio mais je pense que notre génération ne peut pas se figer dans ses repères et sa grille d'appréciation. "Là-bas si j'y suis", par exemple, était une émission que j'ai beaucoup écoutée et que j'apprèciais, mais qu'à la fin je ne pouvais plus entendre. Les gauchos irréductibles, bien évidemment, ont crié au scandale car pour eux, "tout est politique" et cette émission leur donnait une tribune. Ils y ont vu une manoeuvre politique. Mais objectivement, je pense que le nombre d'auditeurs intéressés se réduisait, y compris parmi les anciens comme moi. On se lassait.
Le défi est grand. C'est la même chose pour "Le Randonneur". J'ai reçu le dernier numéro avant-hier. La part accordée aux anciens, aux sujets tournés vers le passé les récits de voyages anciens (1961 pour les 3 derniers numéros), l'histoire du cyclotourisme, va en grandissant et ils constatent l'érosion régulière du nombre d'adhérents, en grande partie causée par les effets de l'âge. Comment donner envie à d'autres générations (et pas que les jeunes) de rejoindre le navire quand on reste cantonné à un style, des références, un imaginaire datés ? C'est difficile, surtout que les membres actuels risqueraient de précipiter leur désengagement s'ils perdaient ces références qui sont précisément ce qu'ils y recherchent. La ligne de crête est difficile à trouver.
On peut comprendre que France Inter prennent des décisions que nous, les anciens, avons du mal à accepter.

Dans son podcast, au début de son voyage vers Compostelle H Pauchon dit que sa directrice lui avait dit comme explication de son éviction qu'il "faisait une radio à l'ancienne". On peut être d'accord ou contre mais le fait est que dans le contexte actuel de suppression de la redevance les mesures d'audiences sont bien plus importantes qu'il y a une vingtaine d'années. Inter est depuis quelques années première radio de France. Quant j'ai découvert cette chaine en 1997 et elle était souvent deuxième ou troisième derrière des commerciales. Tous le monde s'accordait à dire que c'était sa place et que c'était le prix de la différence de n'être pas première. Aujourd'hui certes le résultat est là en terme d'audience mais à quel prix ? plus cela va et plus les recettes des radios commerciales sont utilisées. Dernière en date des rires que l'on sent vraiment forcés dès qu'un "humoriste" prend la parole (voire même avant qu'il n'ait dit mot).
J'ai de plus en plus de mal à écouter certaines émissions et j'ai déserté certaines tranches mais cela ne me chagrine pas plus que ça car je peux faire ma programmation grâce aux podcasts. je comprend qu'il en faut pour tous les goûts et que c'est le prix à payer pour avoir encore quelques émissions vraiment bien (pour moi, un jour dans le monde et une semaine en France le soir de 18 à 19h).
C'est sur que en prenant de l'âge on ne voit pas les chose de la même manière et une radio doit se renouveler. Hélas trop souvent avec des voix venues de la télévision mais c'est comme ça.
Concernant "Là bas si j'y suis" j'ai vraiment adoré cette émission qui pouvait passer de grands reportage à l'autre bout du monde aux très belles émission sur les poilus de 1914 en passant par le "sacrifice" du cochon dans l'Aveyron qui au delà d'être une mise à mort avait une symbolique très ancienne et importante. Je comprend aisément que pour ceux qui ont connus cette période ils ne s'y retrouvent pas vraiment aujourd'hui...
Après 2002 les dernières années avec D Mermet sont devenues pénible et j'ai trouvé aussi que le ton avait bien changé avec une opposition frontale et systématique. L'issue ne pouvait être différente
Le randonneur c'est aussi un peu le même problème. Ce sont des passionnés qui font le magazine qu'ils aiment. Ils prennent de l'age et la relève de jeunes n'étant pas là et bien ils font ce que font tous les passionnés qui avancent en age. Ils se rappellent du bon vieux temps*. Je ne leur en fait pas reproche car cella fait aussi de bien beaux articles mais cela peu rebuter de nouveaux lecteurs.

*Je doit aussi être bien touché car mes enfants savent me le rappeler