Jeudi j'ai roulé direction deux sites BPF de l'Ain, Neuville sur Ain et Pérouges. Le départ ne s'est pas fait très tôt puisqu'il était 8 heures lorsque j'enfourchai mon engin. Les températures s'annonçaient clémentes pour cette randonnée hivernale qui devait me permettre de conclure un jeu commencé en août 2020, mais interrompu deux fois pour cause de couvre-feu rendant l'exercice difficile : un dodécaudax. C'était donc le 12e 200 d'une série reprise en mars 2021.
Pour commencer, il me faut traverser la Petite Montagne, dont je vous reparlerais certainement, puisque mon déménagement m'en a rapproché et qu'elle offre des possibilités fort sympathiques pour la pratique de la bicyclette. des paysages et des villages charmants, des plateaux, des bosses et des creux et surtout un réseau de petites routes et chemins tranquilles, à l'abri de la circulation. Quatre ruisseaux et autant de vallées traversés, j'arrive à Arinthod sans encombre.
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Après Arinthod, il faut plonger dans la vallée de la Valouze puis se hisser jusqu'à Vosbles avant de replonger sur l'Ain, à sa confluence avec la Valouze, surmontée par le Château de Conflans, édifié au XIIe siècle par Renaud de Bourgogne et marquant la frontière entre la Comté et le Duché de Savoie.
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La route longe la vallée de l'Ain et m'offre un répit, perturbé par un vent assez conséquent, jusqu'après le viaduc de Cize-Bolozon.
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De là, je remonte pour franchir la bosse qui me sépare de Neuville-sur-Ain, BPF de l'Ain, qui ne m'a pas dévoilé les charmes qui lui valent cet honneur mais où j'ai pu me restaurer à l'hôtel du Faisan Doré.
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Le repas avalé, je me remets en route pour mon deuxième objectif BPF, Pérouges. La D984 n'est pas des plus bucoliques, mais elle me conduit jusqu'à Mollon, plutôt à plat puisqu'elle suit l'Ain. Le vent de la plaine d'Ain vient néanmoins jouer les trouble-fête. A Mollon, je quitte la D984 pour emprunter une D108 qui me réserve un coup de cul pas piqué des hannetons avant de me laisser glisser vers Meximieux, en passant par Villieu dont le l'église est ornée d'un Christ demandant qu'on laisse les petits enfants venir à lui, phrase peut-être prise un peu trop littéralement par certains de ses serviteurs.
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La cité médiévale de Pérouges surplombe Meximieux et est tout à fait charmante. En ce mois de février, elle est loin d'être déserte, mais l'affluence n'a rien à voir avec ce qu'elle doit être en pleine saison. Là ce sont surtout des classes de tout-petits qui arpentent les rues, carnets en main. Les rues pavées de gros galets ronds de l'Ain me voient marcher aux côtés de ma monture, avec prudence dans les descentes puisqu'elles sont relativement glissantes sous mes cales. J'y passe une heure en me disant qu'il faut que j'y revienne avec ma mamraille.
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Je repars, car l'heure avance, et même si le vent va se retrouver dans mon dos, je n'ai fait que la moitié du chemin. Je file donc bon train à travers la Dombes jusqu'à Bourg en Bresse puis Jasseron pour emprunter le Col de France, sans intérêt autre que celui de s'ajouter à ma collection pour le brevet des cols routiers de l'Ain, m'exposant à la furie des automobilistes rentrant du boulot. Heureusement, après Chavanne sur Suran, je retrouve une de ces routes de la Petite Montagne qui grimpe à flanc de coteau me conduisant à Aromas avant de redescendre sur Valfin sur Valouze que j'atteins de nuit. Un petit effort et je rejoins Arinthod pour retrouver la route empruntée en sens inverse le matin-même. Il est 21h quand j'arrive chez moi à Clairvaux les Lacs, pas trop fourbu après ces 220 km qui concluent mon premier dodécaudax.