RoueLibre a écrit : ↑sam. 6 nov. 2021 18:3910' de battement pour prendre un train à La bastide-Puylaurent?AngstromCyclo a écrit : ↑jeu. 4 nov. 2021 19:13 ...... Cet itinéraire le fait à La Bastide Puylaurent en Lozère .... J'ai juste dû grimper en souquant ferme car je ne voulais pas rater le TER de 16h10, ce qui retire un peu de plaisir de contemplation.....
Je suis arrivé avec 10 mn de marge (parti à 8h30 d'Alès le matin).
....
Ben soit:
1) AngtrömCyclo est en charge de l'établissement des horaires dans une entreprise de transport et aime bien quand c'est raccord tip-top!
2) AngströmCyclo n'hésite pas pour se mettre dans des situations qui l'amèneront à respecter les horaires et à être quoi qu'il en coûte au point donné à l'heure prévue. J'ai pas regardé les horaires de trains du Cévenol mais à mon avis une rupture de correspondance à La Bastide c'est au moins 12H d'arrêt.
3) AngströmCyclo cherchait un prétexte pour faire Labastide/Brioude par les gorges de l'Allier de nuit à la dynamo et continuer le lendemain sur Moulins après être bien sûr passé via un tout petit détour à .... La Palisse.
RoueLibre
Je reconnais bien l'humour de notre ami chambérien.
La réalité est plus banale. J'avais un peu préparé le trajet sur VisuGPX en estimant les distances, dénivelés et je m'étais donné des bornes et des temps de passage.
Ca a mal commencé, avec le TER de 6h35 à Montpellier qui a pris 8 minutes de retard avant d'arriver à Nîmes, soit 3 de plus que ce que j'avais comme temps pour prendre le TER pour Alès que j'espérais attraper. Il a fallu attendre au moins 30 minutes le suivant et perdre au moins cela (en réalité plus) pour mon départ d'Alès.
J'avais estimé les fenêtres de temps pour passer aux Vans et puis, tel le lièvre de la fable, j'ai temporisé en me disant que j'avais du temps. C'est à Ste Marguerite (Pied de Borne) que j'ai regardé l'heure. Quand j'ai vu qu'il me restait 26 km, 700 m de D+ et qu'il était pas loin de 14h, j'ai compris qu'il ne me faudrait plus traîner, sans que la cause me semble perdue. Enfin, une fois arrivé à environ 5 km du sommet de la montée, j'ai été rassuré. Un ennui mécanique aurait pu tout gâcher mais je n'ai pas joué à me faire peur.
Contrairement à ce que RoueLibre pense, il n'aurait pas fallu attendre 12 mais seulement 3 heures le train suivant. La perspective d'arriver à 22h et quelques à Clermont, pour un départ le matin à 7h15 pour Moulins, ne m'enchantait néanmoins pas vraiment; mais c'était un peu mon parachute de secours. J'en avais un. L'hypothèse de vouloir secrètement descendre jusqu'à Brioude à la dynamo Sanyo est une simple transposition de ses propres fantasmes. Je connais ma dynamo, le bruit qu'elle fait après quelques kilomètres et les watts qui partent en chauffe de l'engin et/ou du pneu. Surtout qu'il ne faut surtout pas croire que, parce que globalement on descend l'Allier, il n'y a pas de montées. Rien n'est plus faux en cette vallée.