Randonneuses de la Confrérie

[le ziquet]

Le Jardinier, je souhaiterais volontiers avoir ton avis sur la confrérie.
Le Ziquet

[le jardinier]

Le Jardinier, je souhaiterais volontiers avoir ton avis sur la confrérie.
Le Ziquet

J'ai lu des décennies de débat 650b vs 700c stérile dans les revues de la FFCT disponibles à mon ancien club.

'pas envie de m'étaler.

Je lâcherai juste un mot: secte.

Et un deuxième mot pour the bicycle quarterly dont s'inspirent bon nombre de "confrères": masturbation intellectuelle.

Sur ce, je vais pédaler.

[le ziquet]

OK, merci,
Le Ziquet

[cl19]

Quitte à mettre 2 ou 3000 roros dans un cyclo, je préfèrerai faire comme Le Jardinier : un cadre nu et mettre les composants qui me plaisent....J'aurai un cyclo unique. Mais chacun ces gouts. Le jaune/vert oups que c'est laid.

[le jardinier]

Moins vilain que le confraternel jaune/vert:

http://www.flickr.com/groups/650b/pool/" onclick="window.open(this.href);return false;

[albina]

Salut tout le monde

Bon je vais faire simple :
Quand tu t'est fait plaisir et fait construire sur mesures pour tes 50 ans une randonneuse chez un artisan prestigieux, et que tu as payé pour cela, disons, 5000 roros; que 25 ans plus tard tu es toujours amoureux de cette belle machine,
Tu devrais la mettre à la ferraille , simplement parce que les technocrates de chez Bibendum (ou autres) ne veulent plus fabriquer les pneus dont tu as besoin pour la chausser ?
Alors quand une poignée de gens idéalistes et désintéressés se battent comme des beaux diables et réussissent à nouer un partenariat avec un fabricant de pneus et un grossiste, moyennant le financement d'un moule par les membres de la Confrérie, pour assurer la pérennité de ce matériel,

Alors moi je dis : CHAPEAU ET MERCI
Tout simplement.
C'est grâce à eux que "Joe, Alex et Léon-Alexandre", nos trois nobles montures, peuvent continuer à rouler...

Amicalement
Charles

PS Le jardinier, j'aime bien ton nouvel avatar un peu moins ton opinion sur la Confrérie même si tu as raison sur certains points...

[el sollerich]

Je pédale depuis 60 ans aujourd'hui en 26", 700C et depuis longtemps en randonneuse 650 artisan sur mesure, le vélo sur lequel je suis le plus à l'aise.
Chers "nouveaux cyclistes", il y a eu des progrés en matière de vélo: la légèreté avec le carbone, le dural léger existe depuis avant guerre. Des progrès technologiques en multi vitesses mais au prix de plus de moins de longévité et de réglages incessants.Et puis c'est tout, la technologie et l'ergonomie fondamental de la belle bicyclette est abouti depuis longtemps et la dernière randonneuse Cévennes est un modéle accompli parfaitement au point.Rien de définitivement innovateur n'a été vraiment apporté. Ne confondez pas nouveauté avec amélioration réelle.
Mes freins Mafac cantilever sont parfait et les Vbrake chinois manquent de rigidité et s'oxydent rapidement. 650 ou 26" pas grand différence en roulement et confortc'est vrai mais que de problème de qualité et longévité avec des jantes 26", des pneus exotiques mal moulés. J'ai changé beaucoup plus de pièces sur mon 26" de moins de 20 ans que sur ma randonneuse. L'expérience et le soin apporté aux choix du matériel par les animateurs de la confrérie vous garantient un usage sans soucis et une longévité que vous n'aurez avec aucun matériel de série.Sur ma randonneuse ne manque en fait que l'indexationmais j'ai le feeling de la manip. Et le facteur affectif est aussi très important: mon vélo que j'ai dessiné, fait faire par un artisan,entretenu depuis près de 40 ans et qui roule aussi bien que le dernier top modèle de catalogue ou un montage personnel improvisé avec des accessoires achetés un peu au hasard. Si je n'étais pas près de la fin de ma carrière cyclo j'achéterais la Cévennes ou plutôt j'irai chez Alex SINGER. Cela ne m'empêche pas d'adopter des technologies nouvelles: mon sport , cadre dessin perso fait par un artisan il y a 25 ans avec raccords ajourés qui vient d'être rééquipé d'un moyeu Shimano 8Vqui me donne satisfaction.
Mais j'aime aussi retrouver la vaillante compagne de mes plus jeunes années toujours aussi performante même si son aspect est passé de MODE.
Salut à tous

[el sollerich]

Je reviens sur un point oublié, le jaune vert confrérie, je le concède n'est pas du meilleur gout, moi je l'aurais fait repeindre, mais cela ne condamne pas le vélo. Et "l'élégance" de quelques tenues cyclistes hautes en couleurs me fait parfois sourire, de plus quand le maillot bigarré bien moulant enveloppe une bedaine qui n'a rien de cycliste.Voilà pourquoi un certains nombre de cyclistes en position allongée course pédalent les genoux écartés. Mais que je suis méchant........pardon et salut.

[vaber]

[albina]

Mais que je suis méchant........pardon et salut.

Oui tu es très méchant mais j'abonde dans ton sens
Donc je te pardonne et te salue aussi
Charles

[el sollerich]

Salut le Jardinier, mais pourquoi diable "le jardinier", je reviens à l'instant du mien (à Majorque) soigner mes orangers, déjà une bonne suée.....
Bref remontons sur notre vélo. Ton analyse après lecture de la Quarterly review" de Jan Heine m'a fit sourire. J'ai correspondu avec Jan qui un fana francophone et fana vélo des l'âge d'or de la bicyclette, il en a fait un beau livre "The Golden Age of Bicycle" qu'il m'a envoyé gratos et que j'ai dévoré avec plaisir, car je lui avait envoyé une foule de documents cycle des années 60, catalogue René Herse, Singer, Goëland, factures de mon vélo Ducheron, revues, etc.. C'est un grand cycliste, il a fait Paris Brest avec un tandem René Herse des années 60 et surtout un grand sympathique collectionneur nostalgique de l'âge d'or des artisans français. Alors quand on est collectionneur et en plus américain on est passionné et irrationnel. Un cousin m'a emmené dans une Traction Avant Citroën année 50 et ne jure que par cette horrible char que j'ai eu du mal à conduire. Sauf que les beaux anciens vélos Herse ou Singer ou idem marchent mieux que ces bagnoles archaïques. Ces bécanes sont de qualité et roulent très bien comparés aux récents avec moins de pignons et pas d'indexation. Au Japon il y a une marque prestigieuse qui fait des copies exactes de ces machines en 650. Dans les revues de vélo on lit des commentaires et analyses un peu démentes, y qu'à voir les essais de vélo course top, on dirait qu'ils essayent une Ferrari ! Donc la Quarterly Review" c'est pas du délire mais de la littérature de cycliste collectionneur et passionné.
D'ailleurs j'ai longtemps rêvé, mais trop tard maintenant de faire l'Eroïca, course vintage italienne en Toscane avec un authentique ancien vélo, mono vitesse, jantes bois, guidon moustache de Gaulois...... Même pour faire du vélo, tout est dans l'esprit. Je réclame donc l'indulgence pour les vieux collectionneurs un peu fêlés. Sur ce morceau de bravoure cyclo-nostalgico-littéraire, je retourne dans mon jardin mettre des plaquettes de phéromones de la mouche blanche de l'oranger, redoutable prédateur, tu connais ? Salut et bonnes récoltes, cher jardinier

[le jardinier]

"balancing and cornering on a bicycle", "what causes shimmy" entre autres derniers articles sont de la pure masturbation intellectuelle, je persiste.
L'histoire de la randonnée en France, la biographie du patibulaire et inconnu Jean Desbois c'est du fétichisme.
Ne trouver aucun défaut, comme par hasard, à la randonneuse 650B René Herse sur laquelle on a fait 50 km, ça fait sourire.
Une mise en page triste à pleurer, c'est sans doute encore du fétichisme des 50's et ça ne donne pas envie de faire du vélo!

Le bouquin de photos, lui, il est superbe. Je l'ai, je l'adore.

Il faudrait qu'on ouvre un topic sur le pourquoi des pseudos...

Faute d'oranger, je ne connais pas sa mouche blanche. Ici, tous les jours, je vais à la chasse au doryphore sur les pieds de patates.

Bonne soirée les amis.

[cl19]

chez moi les doriphores ne sont pas encore arrivés, garde-les

[el sollerich]

J'ai un exemplaire du "Quarterly review", c'est vrai ça me rappelle la revue "le Cycliste" des années 50 dont j'avais une collection copieuse d'abonné, quasi illisible, je l'ai finalement donnée à un musée du vélo. Je ne me suis donc pas abonné à ce périodique de maniaques; ce genre de polarisation pseudo scientifique est très américaine sur tous sujets et prêtent à rire ! Les études cinématiques savantes et farfelues n'aident pas à la pratique: j'ai encore trouvé des vidéos US qui disent comment prendre les virages à vélo. Moi aussi je me contente de la pratique instinctive et des belles images du bouquin de Jan Heine.
Bonnes récoltes de patates......et garde la patate à vélo.......

[dd47]

Et bien quant à moi (le bleu en cyclotourisme) j'ai vendu mon vélo de course (roubaix spe tout carbone < 8kg) pour acheter CEVENNES 12kg. Cela m'a pris quelques mois voire plusieurs années de réflexion : où trouver un vrai vélo de randonnée puisque les vélocistes d'aujourd'hui (des assembleurs de kits surtout dans mon secteur) ne proposent pour ainsi dire que des vtt ou des courses carbone (certes de beaux jouets) qui ne sont pas adaptés véritablement à la randonnée longue distance (un cintre, une tige de selle n'ont pas vocation à supporter le poids supplémentaire des sacoches maintenues par un click-fix, ne parlons pas des garde-boues etc. ), comment assurer l'entretien et le remplacement des pièces ? Donc quand j'ai vu CEVENNES sur la revue de la FFCT de février 2011, j'ai su que j'allais franchir le pas, cette randonneuse (très beau bleu nuit, finesse du cadre, prix abordable comparé aux artisans de renom) me rappelait les magnifiques vélos que je reluquais en allant à mon travail : mon chemin passait devant les magasins d' Alex Singer et R. Herse, des orfèvres, de la très haute couture notamment chez le second. Donc coup de fil à la Confrérie des 650 et hop pour 2000€ c'est parti. Pour l'instant je ne sais pas ce qu'elle me réserve sur du long et du dur, mais je suis agréablement surpris par sa grande capacité à rouler vite (comparée à mon roubaix pro de specialized), nerveuse dans la relance, facile dès que cela monte et en descente, une fois acclimaté (centre de gravité + bas), les trajectoires sont légèrement différentes, çà va vite. Restait la question du suivi du matos : 1 stage de mécanique FFCT + les mains dans le cambouis, un zeste d'observation, de bon sens et de patience, çà devrait aller. Et puis il y a encore de vrais artisans vélocistes, de grande expérience, toujours prêt à dépanner un cyclo pour peu que celui-ci sache faire profil bas. Allez, adishatz et Bonne route à vous tous.