V. m'avait contacté suite à sa perspective de passer en Belgique, afin d'évaluer éventuellement la possibilité de se croiser sur les véloroutes de mon pays. Les obligations parentales, comme autres, étant nombreuses, il ne me fut pas facile de cibler la bonne période, timing, et organisation pour le rejoindre, en partant de chez moi, somme toute assez loin de l'itinéraire global de V. Mais l'occasion était trop belle.
Plutôt que de la rejoindre aux portes de mon pays, je ciblai la période qui suivait ses rencontres familiales du côté de Hasselt, et lui proposai de nous retrouver près de Maastricht pour 1 à 2 journées de balade avec eux. Je saisi l'occasion pour emmener mon fils qui ne connaissait pas encore le camping, le vélo-camping, et les longues balades. Je préparai ainsi un itinéraire adaptatif de Bruxelles à Lanaken, puis de Lanaken à l'air de la Soor en compagnie de Vincent, puis de l'aire de la Soor à un camping en direction de Dinant, avant de revenir sur Bruxelles.
Premier Jour, direction Lanaken : 120km environ.
Pour mon fils, sans aucun entrainement particulier et n'ayant plus roulé depuis un certain temps, sinon un temps certain, passer la barre des 100km sur un jour, c'est à dire doubler son kilométrage max jamais effectué, fut une expérience calculée au ... kilomètre. Il n'en fallait pas un de plus, et le spaghetti du soir fut enfourné avec délectation et vitesse.
Le temps fut magnifique, globalement... car lors de notre passage à la forteresse de Diest, il pleuvait des cordes, ce qui nous a obliger à nous abriter une heure, nous mettant un peu de pression sur le planning pour arriver aux horaires d'accueil de notre prime halte camping.
Le lendemain, prévision de 70 à 90km en direction de Aix-la-Chapelle, et pourquoi pas du point des 3 frontières Pays-Bas, Allemagne, Belgique.
Une aube aux belles lumières en direction de Maastricht où nous devons retrouver nos amis.
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Nous déambulerons un petit peu dans Maastricht avant de la quitter, ville au patrimoine et à l'activité humaine nécessitant plus qu'une heure pour en faire le tour, mais nous donnant l'envie d'y retourner à d'autres occasions. Et qui voilà !
En quittant le contexte urbain, nous retrouvons de beaux itinéraires calmes et agréables, peu bruyant. Mais aucune photos, absorbés par les discussions car à 4, c'est très agréable de rouler de concert.
Le passage aux 3 frontières est néanmoins assez bluffant pour la vue qu'il offre du point culminant des Pays-Bas. Nous monterons ainsi à la tour pour voir Aix, par laquelle nous ne passerons finalement pas. Nous continuerons ensuite vers l'aire de la Soor.
Quitter l'aire de l'aire de la Soor fut en même temps magnifique, par la beauté, le calme, le silence, l'écoute de la faune et même de la flore pour ceux qui tendent l'oreille, mais en même temps dantesque par la drache nationale que nous recevrons sur le casque. Tant qu'à être mouillé, autant ne pas avoir trop de couche dans ces cas là en gardant le reste au sec. Nous profiterons d'une halte en approchant le signal de Botrange, pour prendre une bonne et onéreuse soupe et nous réchauffer ainsi à la baraque Michelle.
Considérant le manque de certaines affaires pour mon fils, sa fatigue, quelques ennuis pointant leur nez sur son vélo, je décide alors de prendre depuis le Signal de Botrange, la direction de Vervier et sa gare, et rentrer via le train, plutôt que poursuivre le tour à vélo pour retourner à Bruxelles.
Nous quittons là nos 2 amis, enchanté d'avoir pu rencontrer l'épouse de V. Ce fut un trajet très agréable, et j'espère que nous laisserons un bon souvenir de belgitude à nos visiteurs
La descente depuis le Signal de Botrange fut longueeeee très longue, et particulièrement amusante pour notre vlakke land ^^
Mon fils en a gardé un excellent souvenir, et recommencera avec grand plaisir, mais pas plus de une à deux fois par an. Pour ma part, cette balade sera quasiment ma dernière de l'année, et j'espère pouvoir reprendre prochainement, l'avenir nous le dira
J'espère également avoir d'autres occasions de rouler avec vous, V. & C., ce fut vraiment très chouette ! Biz à C.
La vie, c'est comme la bicyclette.
Il faut avancer pour ne pas tomber.
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les ingénieurs ne sont pas allés dans la même école