Merci Jimmy de m'avoir repris... dont acte.vieuxjim a écrit : ↑lun. 5 sept. 2022 19:43Entre 100 et 500 habitants, il faut 11 et non pas 9 conseillers. Seules le communes de moins de 100 habitants se contentent de 7 conseillers.Beuzeville 130 a écrit : ↑dim. 4 sept. 2022 16:43 Moins de 300 habitants. Certainement 9 neufs conseillers municipaux. Maintenant, les communautés de communes (celle de Beuzeville ici) gèrent beaucoup de choses..
Pas d'école, pas de commerce.
Il est vrai que les C.d.C. prennent la main sur bon nombre de tâches, ce qui ne simplifie pas toujours les démarches des citoyens.
Pas d'école et pas de commerce...Ce n'est seulement dans les petits villages. C'est aussi le cas dans les "nouveaux villages-lotissements-champignons", où personne ne connaît personne, où les portes sont closes dès le retour du boulot, où chacun allume égoïstement son BBkue le samedi soir ou dimanche midi . C'est en voyageant à vélo à travers notre France rurale qu'on prend conscience que cette terrible indifférence gagne autant de terrain qu'une pandémie.
Le click and collect a remplacé le "Salut Marcel, sers moi un p'tit verre de blanc".
Comme disait un chroniqueur de la belle époque de France-Inter : "Nous vivons une époque moderne !"
Jimmy
L'absence des cafés dans nos villages ne datent pas d'hier...
Mon avis : un café en campagne marche si les clients potentiels travaillent sur place. La grande bascule est là. Dans les années 50/70 les paysans formaient le peuple des campagnes... plus quelques commerçants et artisans. Et chez les agriculteurs de l'époque, on prenait son temps. Collations au bout du champ et passage fréquents aux cafés du bourg. On travaillait mais pas que... A partir de 70/80, le monde agricole change. Course au machinisme et la ferme devient une entreprise. Plus de temps à perdre ! le CA attend les mensualités des divers emprunts. L'agriculteur s'enferme dans la cabine de son tracteur et abandonne peu à peu les pauses au bout du champ... et au café. Et ils sont de moins en moins nombreux sur des fermes de plus en plus grandes. Les campagnes se vident et se remplissent inversement d'employés, d'ouvriers de cadres qui lorgnent la maison individuelle dans les lotissements. Ils bossent 20 à 50 km dans les zones commerciales ou industrielles ou artisanales. Les cafés ferment et parfois aussi les écoles.
Heureusement, depuis quelques années, il y a une volonté de certaines communes de relancer ce type de commerce. Dans le pays de Caux, il y a qqs "cafés de pays" qui bousculent les choses... dans les locaux, propriété de la mairie, on peut trouver un coin épicerie un dépôt de pain et donc un bar qui propose des "choses nouvelles" comme apéros, soirées à thème, concerts etc...
Mais cela reste fragile. la réussite dépend beaucoup de l'enthousiasme du ou des gérants.
Que pouvons nous faire nous cyclos de passage ? s'arrêter et consommer. Chose qui n'est pas automatique même dans notre milieu. J'ai connu des hordes de cyclos envahir le bar pour un simple tampon ( ou pisser) sans consommer...