[2020] Ce matin ou hier; j'ai roulé et...
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Re: [2020] Ce matin ou hier; j'ai roulé et...
Je rejoins Largillay d'abord par la RD 49 de laquelle je peux admirer le charmant village perché de Saint-Christophe.
Je quitte l'axe principal, un petit coup de cul et je dévale les 10% de la route qui rejoint Marsonnay puis Largillay. Il faut viser entre les nombreux nids de poule, dans un paysage de champs prêts à la fauche et des pelouses sèches dans lesquelles affleurent la dalle calcaire. Je découvre la belle tour de Poitte dont j'ignorais l'existence.
Il faut ensuite passer l'Ain pour rejoindre Patornay. L'occasion d'admirer les étonnantes marmites de la rivière d'Ain.
Quelques kilomètres sur la D678 que je quitte pour descendre vers la vallée du Drouvenant et un joli moulin.
Traversée de Charcier, Collondon, puis à Doucier je pose mes roues sur la D39 pour remonter sur mon plateau situé entre la reculée du Lac de Chalain et la vallée du célèbre Hérisson connu pour sa succession de chutes. Dans cette vallée s'étendent les lacs de Chambly et du Val.
Joli tour de 63 km qui me raène chez moi ravi.
Je quitte l'axe principal, un petit coup de cul et je dévale les 10% de la route qui rejoint Marsonnay puis Largillay. Il faut viser entre les nombreux nids de poule, dans un paysage de champs prêts à la fauche et des pelouses sèches dans lesquelles affleurent la dalle calcaire. Je découvre la belle tour de Poitte dont j'ignorais l'existence.
Il faut ensuite passer l'Ain pour rejoindre Patornay. L'occasion d'admirer les étonnantes marmites de la rivière d'Ain.
Quelques kilomètres sur la D678 que je quitte pour descendre vers la vallée du Drouvenant et un joli moulin.
Traversée de Charcier, Collondon, puis à Doucier je pose mes roues sur la D39 pour remonter sur mon plateau situé entre la reculée du Lac de Chalain et la vallée du célèbre Hérisson connu pour sa succession de chutes. Dans cette vallée s'étendent les lacs de Chambly et du Val.
Joli tour de 63 km qui me raène chez moi ravi.
« Les pistes cyclables ne sont pas établies pour nous rendre service mais pour débarrasser les automobilistes de notre présence… Ce serait un calvaire de faire 200, voire 100 km dessus »
James Ruffier
https://2rouescommedesailes.blogspot.com/
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Re: [2020] Ce matin ou hier; j'ai roulé et...
Merci masu39 pour ce très beau compte-rendu.
Très jolis paysages.
Très jolis paysages.
Amicalement,
Michel ALLONNEAU.
Michel ALLONNEAU.
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Re: [2020] Ce matin ou hier; j'ai roulé et...
Beaux paysages, joli moulin !
"Le cyclotourisme est l'art de mettre l'effort physique au service de la découverte touristique en apprenant à voir et à apprécier les beautés de la nature et l'héritage du passé"
Jacques Faux
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Re: [2020] Ce matin ou hier; j'ai roulé et...
Salut,
Je viens de lire avec plaisir les deux dernières pages. Bravo à tous
Henri je t'envis, en Savoie les cols sont encore fermés
Sinon pour ma part près de 800km depuis le déconfinement. Fonds de vallée, vélotaf, petit cols... La forme est là
Je viens de lire avec plaisir les deux dernières pages. Bravo à tous
Henri je t'envis, en Savoie les cols sont encore fermés
Sinon pour ma part près de 800km depuis le déconfinement. Fonds de vallée, vélotaf, petit cols... La forme est là
"En équilibre au milieu des fous..." Patrick Plaine
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Re: [2020] Ce matin ou hier; j'ai roulé et...
Salut les cyclos-cyclotes.
4 jours parti en rando et je reviens en constatant avec plaisir que la plupart d'entre-nous ont su profiter du beau temps pour aller rouler. Magnifiques photos de Belgique, Suisse, Hautes Alpes sans oublier les Vosges et le Jura! Merci pour ces partages!
Ce long week-end était marqué depuis ce confinement comme celui qui nous permettrait de renouer avec la petite itinérance à vélo. C'est donc avec sacoches et tente que nous sommes partis 4 jours.
Comme ceux qui lisent mes CR de balades ici, j'ai toujours pas mal de projets dans les cartons qui ne demandent que la bonne opportunité pour se réaliser. Cette fois-ci c'était celui du Gard Rhôdanien et Gorges de l'Ardèche. Pas meilleur moment pour le réaliser que cette restriction des 100 km qui nous permet (en débordant d'une poignée de km à certains endroits, il faut bien le dire) de nous y rendre tout en limitant le nombre de touristes en mal de soleil et de nature en ce long W-E de l'ascension. Cette région étant en effet très touristique et la descente des gorges de l'Ardèche, somptueuse, bénéficiant d'une réputation bien au delà de nos frontières, les foules s'y retrouvent dès le retour des beaux jours. Nous avions toujours craint l'affluence, mais cette année étant ce qu'elle est, nous avons transformé les contraintes en opportunité avec la complicité de conditions météo parfaites.
Donc départ jeudi midi de la maison pour une petite heure de voiture. Nous garons la voiture au centre d'un petit village tout près d'Uzès, ce qui nous permet d'arriver à vélo par une petite route remontant la colline le long de l'Alzon dans la cité très ancienne et très belle d'Uzès (où se trouve la source où était captée l'eau transportée via aqueduc et le Pont du Gard jusqu'à la cité romaine de Nemausus/Nîmes).
Plus de 10 ans dans la région et jamais je n'y étais allé malgré sa réputation qui dépasse largement les 100 km. Evidemment, ça fait un peu bizarre d'aller dans un tel endroit touristique et de se retrouver avec quasiment tous les commerces fermés, pas de cafés ouverts etc. Mais ça n'est pas grave, on se contentera d'un excellent cornet de sorbet qu'on ira manger sur la place aux herbes, où se déroule un marché très prisé le samedi matin.
Là c'est très calme. On reviendra une autre fois pour visiter réellement la ville. Cette fois-ci nous serons brefs car on a comme objectif d'aller bivouaquer dans les gorges de la Cèze, pas loin de 40 km au Nord.
Malheureusement, nous sommes bloqués une heure environ à cause d'une crevaison (vieille chambre à air avec une rustine qui fuit) et surtout, à cause d'une mini pompe défectueuse. Impossible de regonfler le pneu. Il nous faudra un peu de temps et la gentillesse des gens du hameau pour trouver une parade et nous sortir de la panade. Donc nous voilà regonflés comme mon pneu car on s'est rendu compte qu'à cause d'une pompe défectueuse, notre projet aurait pu faire pschitt (j'ai déjà passé commande d'une bonne pompe pour la remplacer). On aurait hésité à poursuivre sans pompe, même si nous avions réparé grâce au compresseur d'un agriculteur.
Donc c'est reparti vers le Nord. Nous quittons la petite plaine viticole d'Uzès pour nous élever progressivement sur un plateau calcaire. Le paysage change et devient vite une garrigue méditerranéenne tout de même égayée par une flore abondante et odorante. Sur les points hauts, la vue s'étend du Mont Ventoux à l'Est au Mont Lozère au Nord-Ouest. C'est très calme et agréable.
Le soleil est déjà assez bas lorsque nous démarrons la descente dasn les gorges de la Cèze.
La route qui mène à la plage du Roi est d'abord goudronnée, mais nous la laissons avant qu'une ne plonge vers la rivière pour emprunter une piste en graviers interdite aux voitures, mal indiquée sur la carte IGN et qui nous amène à un endroit sauvage des gorges, là où j'avais prévu de bivouaquer. Comme je l'imaginais, l'endroit est somptueux. Personne. C'est sauvage (plus en aval, il y a plusieurs campings naturistes qui, bien que fermés en cette période, prive les gens comme nous d'un accès en pleine nature; de plus, l'accès par la route carrossable entraîne fatalement une fréquentation supérieure). Il nous reste quelques minutes de soleil. La toilette est faite dans la rivière, accompagnée d'une petite baignade bien rafraîchissante. Puis nous nous répartissons les rôles: 1 au repas, l'autre au repérage d'une endroit pour monter la tente. Soirée idyllique, avec une température incroyablement douce, même en bord de rivière.
Le lendemain, après avoir encore profité du calme et de la beauté du lieu, nous nous remettons en route. Mais pour cela, pas question de faire demi-tour et de remonter la côte. Nous traversons la rivière à gué.
Les sacoches sont rapidement démontées et nous franchissons d'abord avec les vélos. Je reviendrai chercher les sacoches dans un 2ème voyage. Cela donne un parfum d'aventure à notre randonnée qui nous plait au plus haut point.
Nous quittons les gorges par un chemin carrossable en graviers avec des pointes à 17%: pas d'échauffement; ça n'est pas une sinécure. Mon 26x32 me permet d'en venir à bout mais ma cyclote, avec ses pneus de 28, bien que moins chargée, doit faire les passages raides en poussant car elle manque d'adhérence et donc de motricité. De mon côté, je me félicite du choix de monte de pneus: pneu semi-slick 26x1,5 Schwalbe Marathon plus à l'avant et Michelin 26x1,75 Country Rock à l'arrière. Celui-ci me donne le surcroît de surface de contact et d'accroche donc une motricité suffisante pour me permettre de venir à bout de cette section de piste sans devoir pousser. On pense souvent qu'il faut monter les même pneus à l'avant et à l'arrière, mais dans la configuration cyclo-camping, avec le poids additionnel, le Country Rock qui reste très roulant sur bitume est très adapté en apportant du confort (même s'il n'est pas très souple) sans ajouter du risque de pincer, lorsque 'on choisit correctement la pression. A l'avant, le Marathon Plus, bien que trop rigide à mon goût, est increvable à presque 10 ans. Il est lourd mais suffisamment roulant. Il rend quand même la direction plus agréable sur route que le country rock, même avec l'avant chargé de sacoches.
Après cette côte sévère, le paysage s'ouvre et change à nouveau. C'est vraiment magnifique. Les Cévennes sont proches. Le plateau agricole qui nous mène à Barjac est coloré, alternant champs de lavande, vignes et arbres fruitiers sans oublier des cultures de céréales. Les coquelicots omniprésents donnent cette touche pittoresque aux vues qui se découvrent à nos yeux.
Barjac. Un village dont j'ignorais tout en commençant par le nom mais qui se révèle tout à fait charmant. Ruelles tortueuses et étroites joliment pavées. Des commerces mais pas enfilés comme des perles d'un collier comme dans certains "plus beaux villages de France". Nous y faisons les courses pour les repas de ce midi et du soir en flânant dans le marché. Les abricots sont à point; les cerises (les premières de la saison) délicieuses.
Mais nous filons, car nous voulons pique-niquer au Pont d'Arc, fameuse arche sur l'Ardèche. Détour par Vallon Pont d'Arc, totalement inutile car la bourgade est quelconque. Les loueurs de canoës sont partout (mais fermés). On n'ose imaginer l'endroit et la rivière en période d'affluence, tant ils sont nombreux.
Au Pont d'Arc, site internationalement connu, il y a un peu de monde, mais ça reste tout à fait acceptable. Nous pique-niquons à l'ombre et apprécions une délicieuse baignade presque sous l'arche mais nous ne nous attardons pas. Une longue montée et 35 km jusqu'au prochain village nous attendent.
En effet, à partir du Pont d'Arc, la route monte, parfois à plus de 10% et reste ensuite sur les hauteurs.
L'après-midi sera passée en montagnes russes sur la route qui offre de très nombreux points d'accès à des belvédères permettant d'admirer la rivière et les falaises.
Nous nous y arrêtons systématiquement, ce qui est désastreux pour la moyenne, mais est indispensable si on veut profiter du site car de la route elle-même il n'y a quasiment jamais de vue. Aucun intérêt de faire cette route si on est pressé et ne s'arrête pas. Et c'est là qu'on se dit encore qu'on a bien choisi le moment. Imaginez en plein moins d'août: parking complet, queue pour accéder aux balcons pour prendre la photo et le selfie, re-belote au suivant. Bref, très peu pour nous. Pourtant, c'est vraiment très beau et impressionnant. La rivière s'est creusée un lit dans le calcaire 200 m plus bas. C'est très sauvage tout au fond car il n'y a que quelques accès (interdits aux voitures) et peu de sentiers pour descendre. Les canoës et kayaks sont bien les seuls moyens de découvrir ces 30 km sauvages (réserve naturelle à l'accès réglementé).
Seules ombres au tableau:
1) les motos. La restriction des 100 km préserve des hordes de motards venus des grandes villes éloignées, de Suisse, d'Allemagne mais il en reste suffisamment dans le voisinage (Avignon, Valence, etc.) pour que ce soit assez désagréable. Si encore ils roulaient calmement et s'ils laissaient leurs échappements dans l'état normal. Mais la plupart ne viennent pas pour le paysage (ils ne s'arrêtent pas aux points de vue) mais pour le pilotage. Et les pétarades de leurs motos modifiées sont telles que plusieurs motards gênent pendant de longs moments et pas seulement lors des dépassement ou croisement puisqu'on les entends dans les lacets, d'un côté à l'autre des vallons. Finalement ces motards locaux qui viennent "piloter" sont plus embêtants que les touristes à motos qui roulent en général plus calmement, avec des grosses routières plus silencieuses.
2) J'avais très faim quand on a pris tardivement notre pique-nique. Du coup j'ai perdu les jambes pour le reste de la journée, ce qui est embêtant compte tenu du relief, du poids du vélo chargé (35 kg environ) et de la chaleur. Du coup, nous sommes arrivés tard à la sortie des gorges, à St Martin d'Ardèche.
Pour revenir brièvement sur le sujet des motos, il y en a 2 que j'ai trouvées tout de suite un peu spéciales qui à notre vue ont ralenti en nous faisant signe de nous arrêter: leur bleu tout à fait reconnaissable, le gyrophare derrière. Non, pas possible, se faire contrôler par les gendarmes à 102 km de chez nous alors qu'on en a vus aucun depuis 2 jours, c'est la poisse. En fait, pas du tout. Ils nous ont juste reproché de rouler à 2 de front. L'ndroit était droit, en faux plat descendant et avec visibilité excellente, mais pour eux, nous prenions des risques et ils nous ont demandé de rouler l'un derrière l'autre. Je pense qu'ils n'étaient pas là par hasard. Ils n'avaient que faire du rayon de 100 km mais cette route est connue pour être dangereuse à cause des motards et ils étaient là pour se montrer et faire un peu de dissuasion voire plus, compte tenu du comportement de certains bolides.
A St Martin d'Ardèche on a trouvé facilement de quoi faire le plein d'eau. J'ai aussi rapidement trouvé sur la carte un endroit que je pensais avec raison tout à fait propice au bivouac au calme pour notre seconde nuit. La chance nous a aussi sourit car sur cet îlot à sec de l'Ardèche, on a trouvé un banc de sable à la taille de notre tente, parfaitement placé; alors que l'environnement dominant ce sont les galets.
Le lendemain nous prévoyons d'aller voir des amis où nous ferons étape. Ils habitent de l'autre côté du Rhône, à une vingtaine de km. La météo annonce des averses orageuses en fin d'après-midi. Malgré cela, nous traînons le matin, profitant d'une baignade dans une excroissance calme de la rivière, observant le vol des guêpiers d'Europe, oiseaux aux couleurs magnifiques qui nichent à moins de 100m. Le temps est lourd, le ciel se voile progressivement. Finalement nous décollons vers 11h30 avec comme objectif d'aller visiter un joli village: La Roche-sur-Cèze. Nous nous y rendons en choisissant une route des plus charmantes et calmes
en passant par l'ancienne chartreuse de Valbonne, désormais centre culturel et disposant dun hôtel restaurant. La taille du bâtiment est impressionnante, le cadre très beau. Mais on sent qu l'association qui gère le lieu manque de moyen pour entretenir un tel lieu que nous ne pouvons de toutes façons visiter. On y pique-niquera, appréciant simplement la beauté du site.
Après une descente sympathique et bon-enfant, nous retrouvons la vallée de la Cèze et rapidement, au très très beau village de la Roche-sur-Cèze.
Une fois de plus, en lorgnant sur la taille du parking payant, on se doute que le lieu est habituellement très visité. Nous aurons le plaisir de découvrir un village de vieilles pierres pratiquement pour nous tous seuls.
A la cascade du Sautadet qui jouxte le village, il y aura plus de monde et plusieurs baigneurs/plongeurs malgré l'interdiction préfectorale d'accès pour cause de Covid-19 et les pancartes omniprésentes indiquant l'interdiction de se baigner et le grand danger du lieu (30 morts sur le site depuis 1960). C'est effectivement un endroit très beau et impressionnant. Il est très tentant de s'y baigner et de s'amuser, effectivement.
Le ciel s'obscurcit depuis 1 ou 2 heures et nous sentons cette fois-ci le vent annonçant la pluie. Nous nous préparons juste à temps pour enfiler nos vêtements de pluie et habiller les sacoches de leur housses et une averse violente nous rattrape. On s'abrite pour laisser passer le plus gros sans trop se mouiller. En fait, il ne s'agit pas d'un orage mais bien d'un front qui vient de passer. Derrière ce front, l'air a perdu 10 degrés. La pluie a molli puis cesse, mais désormais le vent du Nord souffle fort et en rafales. Nous rejoignons Pont-Saint-Esprit par une belle petite route où nous nous arrêtons pour enfiler les couches de vêtements supplémentaires. L'Ardèche est traversée à Pont Saint Esprit par un très très long pont, très étroit, où le vent souffle en rafales violentes pile de travers. Nous n'en menons pas large car bien évidemment, les automobilistes pressés veulent nous doubler, même avec une voiture arrive en face. Nous craignons d'être déséquilibrés à plusieurs reprises, en faisant bien attention à ne pas serrer le trottoir (ce qui réduit donc l'espace pour les voitures qui nous doublent). C'est interminable. Je crois que nous n'avons jamais eu tant peur à vélo. C'est avec un énorme soulagement que nous joignons l'autre rive et quittons ce pont très beau mais si dangereux. De là, en une heure nous serons chez nos amis, le vent nous poussant dans le dos sur la plus grande partie du trajet qui, bonne surprise, se trouve être celui de Via Rhôna (pensée pour Claudio). Après le vent dans le pif depuis la Roque, on est contents de prendre notre revanche. Et aussi très contents, en plus du plaisir de voir nos amis, de ne pas dormir sous tente ce soir. 50 km environ ce samedi.
Le lendemain, comme prévu, le soleil brille dans un ciel bleu de Provence, mais avec un Mistral qui souffle en force.
Nous en profiterons sur cette étape de 51 km jusqu'à notre voiture.
Nous repartons vers le Sud-Ouest en rejoignant rapidement Via Rhôna que nous suivons jusqu'à l'écluse de Caderousse.
Celle-ci est franchie à pieds tellement le vent souffle fort.
Les vagues sur le Rhône sont impressionnantes et les "moutons" sont aujourd'hui sur l'eau, pas dans les prés. Il nous faut remonter vers le Nord sur quelques kilomètres presque jusqu'à la centrale de Marcoule (souvenirs souvenirs des 6 compagnons, série de la bibliothèque verte de mon enfance) où nous repartons vers le Sud-Ouest en passant par le curieux village de Codolet, complètement encerclé de digues rehaussées en 2015 avec une impressionnante porte étanche.
Probablement pour un néerlandais, ça n'est rien du tout, mais dans notre coin on ne connait pas trop.
J'ai pu donc pour la première fois suivre quelques kilomètres de Via Rhôna. C'est très commode, il faut bien le dire, de suivre un itinéraire bien balisé, empruntant soit des routes agricoles très peu passantes, soit des pistes cyclables. Mais je confirme ce que j'ai écrit déjà plusieurs fois. Que c'est barbant! Quel dommage de suivre cet itinéraire en plaine alluviale du Rhône, au milieu des gravières, champs photo-voltaïques, canaux gros gabarits et autres lignes à très haute tension alors que sur les flancs provençaux ou gardois/ardéchois, tant de petites routes charmantes en pleine verdure et traversant de charmants villages ne demandent qu'à être découverts! Eh oui, c'est sûr, c'est moins "efficace", plus exigeant (il y a des côtes). Mais franchement, pour moi il n'y a pas photo. Sans parler de faire les gorges de l'Ardèche qui sont assez sportives, il y a moyen de faire de belles choses dans le coin, bien plus intéressantes que cet itinéraire cycliste pourtant très employé, semble-t-il.
Bref, nous rentrerons par les petites routes jusqu'à la voiture, non sans découvrir encore des très jolis villages et paysages insoupçonnés.
Tout cela à moins de 100 km de chez nous.
Au final nous avons roulé 4 jours, pour un total d'environ 210 km. 2 bivouacs de rêve et une nuit chez des amis. Week-end génial.
Le 2ème jour à près de 1000 m de D+ et 65 km a été le plus dur mais aussi le plus spectaculaire.
[PS/Edit]: Je me rends comte que je n'ai pas inclus de photo avec mon vélo, alors voilà: JE suis parti dans la config cyclo-camping de mon vieux VTT. Je vous donne quelques détails.
JE roulais en chaussures SPD et avait emporté mes Crocs, qui se sont révélées encore une fois parfaites pour ce genre d'activités: gué et autres activités en rivière et aussi pour mon épouse qui n'avait que ses sandales. Je lui ai prêté mes Crocs qui , combinées avec des chaussettes ont apporté un confort et une chaleur pour rouler sous la pluie (malgré leur taille bien trop grande pour elle). Les Crocs étaient aussi parfaites lors de l'étape chez nos amis. Nous n'étions de toutes façons pas dasn une tenue très chic (car il faut avouer que question look, c'est pas ça).
4 jours parti en rando et je reviens en constatant avec plaisir que la plupart d'entre-nous ont su profiter du beau temps pour aller rouler. Magnifiques photos de Belgique, Suisse, Hautes Alpes sans oublier les Vosges et le Jura! Merci pour ces partages!
Ce long week-end était marqué depuis ce confinement comme celui qui nous permettrait de renouer avec la petite itinérance à vélo. C'est donc avec sacoches et tente que nous sommes partis 4 jours.
Comme ceux qui lisent mes CR de balades ici, j'ai toujours pas mal de projets dans les cartons qui ne demandent que la bonne opportunité pour se réaliser. Cette fois-ci c'était celui du Gard Rhôdanien et Gorges de l'Ardèche. Pas meilleur moment pour le réaliser que cette restriction des 100 km qui nous permet (en débordant d'une poignée de km à certains endroits, il faut bien le dire) de nous y rendre tout en limitant le nombre de touristes en mal de soleil et de nature en ce long W-E de l'ascension. Cette région étant en effet très touristique et la descente des gorges de l'Ardèche, somptueuse, bénéficiant d'une réputation bien au delà de nos frontières, les foules s'y retrouvent dès le retour des beaux jours. Nous avions toujours craint l'affluence, mais cette année étant ce qu'elle est, nous avons transformé les contraintes en opportunité avec la complicité de conditions météo parfaites.
Donc départ jeudi midi de la maison pour une petite heure de voiture. Nous garons la voiture au centre d'un petit village tout près d'Uzès, ce qui nous permet d'arriver à vélo par une petite route remontant la colline le long de l'Alzon dans la cité très ancienne et très belle d'Uzès (où se trouve la source où était captée l'eau transportée via aqueduc et le Pont du Gard jusqu'à la cité romaine de Nemausus/Nîmes).
Plus de 10 ans dans la région et jamais je n'y étais allé malgré sa réputation qui dépasse largement les 100 km. Evidemment, ça fait un peu bizarre d'aller dans un tel endroit touristique et de se retrouver avec quasiment tous les commerces fermés, pas de cafés ouverts etc. Mais ça n'est pas grave, on se contentera d'un excellent cornet de sorbet qu'on ira manger sur la place aux herbes, où se déroule un marché très prisé le samedi matin.
Là c'est très calme. On reviendra une autre fois pour visiter réellement la ville. Cette fois-ci nous serons brefs car on a comme objectif d'aller bivouaquer dans les gorges de la Cèze, pas loin de 40 km au Nord.
Malheureusement, nous sommes bloqués une heure environ à cause d'une crevaison (vieille chambre à air avec une rustine qui fuit) et surtout, à cause d'une mini pompe défectueuse. Impossible de regonfler le pneu. Il nous faudra un peu de temps et la gentillesse des gens du hameau pour trouver une parade et nous sortir de la panade. Donc nous voilà regonflés comme mon pneu car on s'est rendu compte qu'à cause d'une pompe défectueuse, notre projet aurait pu faire pschitt (j'ai déjà passé commande d'une bonne pompe pour la remplacer). On aurait hésité à poursuivre sans pompe, même si nous avions réparé grâce au compresseur d'un agriculteur.
Donc c'est reparti vers le Nord. Nous quittons la petite plaine viticole d'Uzès pour nous élever progressivement sur un plateau calcaire. Le paysage change et devient vite une garrigue méditerranéenne tout de même égayée par une flore abondante et odorante. Sur les points hauts, la vue s'étend du Mont Ventoux à l'Est au Mont Lozère au Nord-Ouest. C'est très calme et agréable.
Le soleil est déjà assez bas lorsque nous démarrons la descente dasn les gorges de la Cèze.
La route qui mène à la plage du Roi est d'abord goudronnée, mais nous la laissons avant qu'une ne plonge vers la rivière pour emprunter une piste en graviers interdite aux voitures, mal indiquée sur la carte IGN et qui nous amène à un endroit sauvage des gorges, là où j'avais prévu de bivouaquer. Comme je l'imaginais, l'endroit est somptueux. Personne. C'est sauvage (plus en aval, il y a plusieurs campings naturistes qui, bien que fermés en cette période, prive les gens comme nous d'un accès en pleine nature; de plus, l'accès par la route carrossable entraîne fatalement une fréquentation supérieure). Il nous reste quelques minutes de soleil. La toilette est faite dans la rivière, accompagnée d'une petite baignade bien rafraîchissante. Puis nous nous répartissons les rôles: 1 au repas, l'autre au repérage d'une endroit pour monter la tente. Soirée idyllique, avec une température incroyablement douce, même en bord de rivière.
Le lendemain, après avoir encore profité du calme et de la beauté du lieu, nous nous remettons en route. Mais pour cela, pas question de faire demi-tour et de remonter la côte. Nous traversons la rivière à gué.
Les sacoches sont rapidement démontées et nous franchissons d'abord avec les vélos. Je reviendrai chercher les sacoches dans un 2ème voyage. Cela donne un parfum d'aventure à notre randonnée qui nous plait au plus haut point.
Nous quittons les gorges par un chemin carrossable en graviers avec des pointes à 17%: pas d'échauffement; ça n'est pas une sinécure. Mon 26x32 me permet d'en venir à bout mais ma cyclote, avec ses pneus de 28, bien que moins chargée, doit faire les passages raides en poussant car elle manque d'adhérence et donc de motricité. De mon côté, je me félicite du choix de monte de pneus: pneu semi-slick 26x1,5 Schwalbe Marathon plus à l'avant et Michelin 26x1,75 Country Rock à l'arrière. Celui-ci me donne le surcroît de surface de contact et d'accroche donc une motricité suffisante pour me permettre de venir à bout de cette section de piste sans devoir pousser. On pense souvent qu'il faut monter les même pneus à l'avant et à l'arrière, mais dans la configuration cyclo-camping, avec le poids additionnel, le Country Rock qui reste très roulant sur bitume est très adapté en apportant du confort (même s'il n'est pas très souple) sans ajouter du risque de pincer, lorsque 'on choisit correctement la pression. A l'avant, le Marathon Plus, bien que trop rigide à mon goût, est increvable à presque 10 ans. Il est lourd mais suffisamment roulant. Il rend quand même la direction plus agréable sur route que le country rock, même avec l'avant chargé de sacoches.
Après cette côte sévère, le paysage s'ouvre et change à nouveau. C'est vraiment magnifique. Les Cévennes sont proches. Le plateau agricole qui nous mène à Barjac est coloré, alternant champs de lavande, vignes et arbres fruitiers sans oublier des cultures de céréales. Les coquelicots omniprésents donnent cette touche pittoresque aux vues qui se découvrent à nos yeux.
Barjac. Un village dont j'ignorais tout en commençant par le nom mais qui se révèle tout à fait charmant. Ruelles tortueuses et étroites joliment pavées. Des commerces mais pas enfilés comme des perles d'un collier comme dans certains "plus beaux villages de France". Nous y faisons les courses pour les repas de ce midi et du soir en flânant dans le marché. Les abricots sont à point; les cerises (les premières de la saison) délicieuses.
Mais nous filons, car nous voulons pique-niquer au Pont d'Arc, fameuse arche sur l'Ardèche. Détour par Vallon Pont d'Arc, totalement inutile car la bourgade est quelconque. Les loueurs de canoës sont partout (mais fermés). On n'ose imaginer l'endroit et la rivière en période d'affluence, tant ils sont nombreux.
Au Pont d'Arc, site internationalement connu, il y a un peu de monde, mais ça reste tout à fait acceptable. Nous pique-niquons à l'ombre et apprécions une délicieuse baignade presque sous l'arche mais nous ne nous attardons pas. Une longue montée et 35 km jusqu'au prochain village nous attendent.
En effet, à partir du Pont d'Arc, la route monte, parfois à plus de 10% et reste ensuite sur les hauteurs.
L'après-midi sera passée en montagnes russes sur la route qui offre de très nombreux points d'accès à des belvédères permettant d'admirer la rivière et les falaises.
Nous nous y arrêtons systématiquement, ce qui est désastreux pour la moyenne, mais est indispensable si on veut profiter du site car de la route elle-même il n'y a quasiment jamais de vue. Aucun intérêt de faire cette route si on est pressé et ne s'arrête pas. Et c'est là qu'on se dit encore qu'on a bien choisi le moment. Imaginez en plein moins d'août: parking complet, queue pour accéder aux balcons pour prendre la photo et le selfie, re-belote au suivant. Bref, très peu pour nous. Pourtant, c'est vraiment très beau et impressionnant. La rivière s'est creusée un lit dans le calcaire 200 m plus bas. C'est très sauvage tout au fond car il n'y a que quelques accès (interdits aux voitures) et peu de sentiers pour descendre. Les canoës et kayaks sont bien les seuls moyens de découvrir ces 30 km sauvages (réserve naturelle à l'accès réglementé).
Seules ombres au tableau:
1) les motos. La restriction des 100 km préserve des hordes de motards venus des grandes villes éloignées, de Suisse, d'Allemagne mais il en reste suffisamment dans le voisinage (Avignon, Valence, etc.) pour que ce soit assez désagréable. Si encore ils roulaient calmement et s'ils laissaient leurs échappements dans l'état normal. Mais la plupart ne viennent pas pour le paysage (ils ne s'arrêtent pas aux points de vue) mais pour le pilotage. Et les pétarades de leurs motos modifiées sont telles que plusieurs motards gênent pendant de longs moments et pas seulement lors des dépassement ou croisement puisqu'on les entends dans les lacets, d'un côté à l'autre des vallons. Finalement ces motards locaux qui viennent "piloter" sont plus embêtants que les touristes à motos qui roulent en général plus calmement, avec des grosses routières plus silencieuses.
2) J'avais très faim quand on a pris tardivement notre pique-nique. Du coup j'ai perdu les jambes pour le reste de la journée, ce qui est embêtant compte tenu du relief, du poids du vélo chargé (35 kg environ) et de la chaleur. Du coup, nous sommes arrivés tard à la sortie des gorges, à St Martin d'Ardèche.
Pour revenir brièvement sur le sujet des motos, il y en a 2 que j'ai trouvées tout de suite un peu spéciales qui à notre vue ont ralenti en nous faisant signe de nous arrêter: leur bleu tout à fait reconnaissable, le gyrophare derrière. Non, pas possible, se faire contrôler par les gendarmes à 102 km de chez nous alors qu'on en a vus aucun depuis 2 jours, c'est la poisse. En fait, pas du tout. Ils nous ont juste reproché de rouler à 2 de front. L'ndroit était droit, en faux plat descendant et avec visibilité excellente, mais pour eux, nous prenions des risques et ils nous ont demandé de rouler l'un derrière l'autre. Je pense qu'ils n'étaient pas là par hasard. Ils n'avaient que faire du rayon de 100 km mais cette route est connue pour être dangereuse à cause des motards et ils étaient là pour se montrer et faire un peu de dissuasion voire plus, compte tenu du comportement de certains bolides.
A St Martin d'Ardèche on a trouvé facilement de quoi faire le plein d'eau. J'ai aussi rapidement trouvé sur la carte un endroit que je pensais avec raison tout à fait propice au bivouac au calme pour notre seconde nuit. La chance nous a aussi sourit car sur cet îlot à sec de l'Ardèche, on a trouvé un banc de sable à la taille de notre tente, parfaitement placé; alors que l'environnement dominant ce sont les galets.
Le lendemain nous prévoyons d'aller voir des amis où nous ferons étape. Ils habitent de l'autre côté du Rhône, à une vingtaine de km. La météo annonce des averses orageuses en fin d'après-midi. Malgré cela, nous traînons le matin, profitant d'une baignade dans une excroissance calme de la rivière, observant le vol des guêpiers d'Europe, oiseaux aux couleurs magnifiques qui nichent à moins de 100m. Le temps est lourd, le ciel se voile progressivement. Finalement nous décollons vers 11h30 avec comme objectif d'aller visiter un joli village: La Roche-sur-Cèze. Nous nous y rendons en choisissant une route des plus charmantes et calmes
en passant par l'ancienne chartreuse de Valbonne, désormais centre culturel et disposant dun hôtel restaurant. La taille du bâtiment est impressionnante, le cadre très beau. Mais on sent qu l'association qui gère le lieu manque de moyen pour entretenir un tel lieu que nous ne pouvons de toutes façons visiter. On y pique-niquera, appréciant simplement la beauté du site.
Après une descente sympathique et bon-enfant, nous retrouvons la vallée de la Cèze et rapidement, au très très beau village de la Roche-sur-Cèze.
Une fois de plus, en lorgnant sur la taille du parking payant, on se doute que le lieu est habituellement très visité. Nous aurons le plaisir de découvrir un village de vieilles pierres pratiquement pour nous tous seuls.
A la cascade du Sautadet qui jouxte le village, il y aura plus de monde et plusieurs baigneurs/plongeurs malgré l'interdiction préfectorale d'accès pour cause de Covid-19 et les pancartes omniprésentes indiquant l'interdiction de se baigner et le grand danger du lieu (30 morts sur le site depuis 1960). C'est effectivement un endroit très beau et impressionnant. Il est très tentant de s'y baigner et de s'amuser, effectivement.
Le ciel s'obscurcit depuis 1 ou 2 heures et nous sentons cette fois-ci le vent annonçant la pluie. Nous nous préparons juste à temps pour enfiler nos vêtements de pluie et habiller les sacoches de leur housses et une averse violente nous rattrape. On s'abrite pour laisser passer le plus gros sans trop se mouiller. En fait, il ne s'agit pas d'un orage mais bien d'un front qui vient de passer. Derrière ce front, l'air a perdu 10 degrés. La pluie a molli puis cesse, mais désormais le vent du Nord souffle fort et en rafales. Nous rejoignons Pont-Saint-Esprit par une belle petite route où nous nous arrêtons pour enfiler les couches de vêtements supplémentaires. L'Ardèche est traversée à Pont Saint Esprit par un très très long pont, très étroit, où le vent souffle en rafales violentes pile de travers. Nous n'en menons pas large car bien évidemment, les automobilistes pressés veulent nous doubler, même avec une voiture arrive en face. Nous craignons d'être déséquilibrés à plusieurs reprises, en faisant bien attention à ne pas serrer le trottoir (ce qui réduit donc l'espace pour les voitures qui nous doublent). C'est interminable. Je crois que nous n'avons jamais eu tant peur à vélo. C'est avec un énorme soulagement que nous joignons l'autre rive et quittons ce pont très beau mais si dangereux. De là, en une heure nous serons chez nos amis, le vent nous poussant dans le dos sur la plus grande partie du trajet qui, bonne surprise, se trouve être celui de Via Rhôna (pensée pour Claudio). Après le vent dans le pif depuis la Roque, on est contents de prendre notre revanche. Et aussi très contents, en plus du plaisir de voir nos amis, de ne pas dormir sous tente ce soir. 50 km environ ce samedi.
Le lendemain, comme prévu, le soleil brille dans un ciel bleu de Provence, mais avec un Mistral qui souffle en force.
Nous en profiterons sur cette étape de 51 km jusqu'à notre voiture.
Nous repartons vers le Sud-Ouest en rejoignant rapidement Via Rhôna que nous suivons jusqu'à l'écluse de Caderousse.
Celle-ci est franchie à pieds tellement le vent souffle fort.
Les vagues sur le Rhône sont impressionnantes et les "moutons" sont aujourd'hui sur l'eau, pas dans les prés. Il nous faut remonter vers le Nord sur quelques kilomètres presque jusqu'à la centrale de Marcoule (souvenirs souvenirs des 6 compagnons, série de la bibliothèque verte de mon enfance) où nous repartons vers le Sud-Ouest en passant par le curieux village de Codolet, complètement encerclé de digues rehaussées en 2015 avec une impressionnante porte étanche.
Probablement pour un néerlandais, ça n'est rien du tout, mais dans notre coin on ne connait pas trop.
J'ai pu donc pour la première fois suivre quelques kilomètres de Via Rhôna. C'est très commode, il faut bien le dire, de suivre un itinéraire bien balisé, empruntant soit des routes agricoles très peu passantes, soit des pistes cyclables. Mais je confirme ce que j'ai écrit déjà plusieurs fois. Que c'est barbant! Quel dommage de suivre cet itinéraire en plaine alluviale du Rhône, au milieu des gravières, champs photo-voltaïques, canaux gros gabarits et autres lignes à très haute tension alors que sur les flancs provençaux ou gardois/ardéchois, tant de petites routes charmantes en pleine verdure et traversant de charmants villages ne demandent qu'à être découverts! Eh oui, c'est sûr, c'est moins "efficace", plus exigeant (il y a des côtes). Mais franchement, pour moi il n'y a pas photo. Sans parler de faire les gorges de l'Ardèche qui sont assez sportives, il y a moyen de faire de belles choses dans le coin, bien plus intéressantes que cet itinéraire cycliste pourtant très employé, semble-t-il.
Bref, nous rentrerons par les petites routes jusqu'à la voiture, non sans découvrir encore des très jolis villages et paysages insoupçonnés.
Tout cela à moins de 100 km de chez nous.
Au final nous avons roulé 4 jours, pour un total d'environ 210 km. 2 bivouacs de rêve et une nuit chez des amis. Week-end génial.
Le 2ème jour à près de 1000 m de D+ et 65 km a été le plus dur mais aussi le plus spectaculaire.
[PS/Edit]: Je me rends comte que je n'ai pas inclus de photo avec mon vélo, alors voilà: JE suis parti dans la config cyclo-camping de mon vieux VTT. Je vous donne quelques détails.
- 2 sacoches Front Roller de plus de 20 ans à l'avant pour d'un côté les outils de cuisine (réchaud, popote, etc.), l'autre avec la bouffe, fixées sur des PB low rider XLC bon marché mais qui tiennent toujours (alu)
- 2 sacoches Vaude (non étanches) à l'AR pour d'un côté affaires de nuit (sac de couchage, matelas, etc.) et de l'autre les habits.
- une sacoche de cintre avec l'essentiel pour la journée, y compris une paire de jumelles (c'est lourd mais j'adore observer oiseaux, animaux et paysages)
- une tente 3 places trèès confortable (mais pas UL à 3,3 kg) sur le PB arrière (en fil d'acier, très classique).
- 3 porte-bidons/bouteille + vache à eau pour disposer de la quantité nécessaire pour un bivouac (cuisine, toilette, etc.). Evidemment, le plein d'eau n'est fait qu'en fin de journée.
- moyeux alternateur SP pour recharge et éclairage. J'ai emporté pour tester pour la première fois un panneau solaire reçu en cadeau. J'ai été bluffé. Je croyais qu'il serait efficace seulement lorsque les panneaux seraient face au soleil (donc très peu de temps) mais pas du tout, il charge quasiment toute la journée, même à l'ombre (pas dasn une grotte!). Donc pour la recharge d'appareil en été, le moyeux est superflu.
JE roulais en chaussures SPD et avait emporté mes Crocs, qui se sont révélées encore une fois parfaites pour ce genre d'activités: gué et autres activités en rivière et aussi pour mon épouse qui n'avait que ses sandales. Je lui ai prêté mes Crocs qui , combinées avec des chaussettes ont apporté un confort et une chaleur pour rouler sous la pluie (malgré leur taille bien trop grande pour elle). Les Crocs étaient aussi parfaites lors de l'étape chez nos amis. Nous n'étions de toutes façons pas dasn une tenue très chic (car il faut avouer que question look, c'est pas ça).
Dernière modification par AngstromCyclo le mer. 27 mai 2020 14:43, modifié 2 fois.
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Re: [2020] Ce matin ou hier; j'ai roulé et...
Merci,
J'ai l'impression de retrouver la revue Le Randonneur en version web. Ça va m'aider à supporter le temps entre deux numéros.
J'ai l'impression de retrouver la revue Le Randonneur en version web. Ça va m'aider à supporter le temps entre deux numéros.
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Re: [2020] Ce matin ou hier; j'ai roulé et...
Merci pour ce commentaire encourageant. Je suis aussi lecteur du Randonneur.
J'ai lu aussi avec beaucoup de plaisir ton compte-rendu. J'adore le Jura et ton récit m'a rappelé le tour de 5 jours réalisé avec ma femme dans ton coin (départ de Lons-le-Saunier vers le lac de Chalain) en 2013.
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Re: [2020] Ce matin ou hier; j'ai roulé et...
Très jolie sortie Angstrom !
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Il y a un peu plus d'une semaine, promenade avec mon petit frère qui se met un peu au vélo
Pause au soleil sur le grès rose :
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Re: [2020] Ce matin ou hier; j'ai roulé et...
Ah oui en voila de bien belles sorties que vous avez fait là
J'ai roulé aussi le dimanche après le déconfinement avec 70km, 105km le jeudi férié et 90km dimanche dernier mais je n'ai pas le temps de trier les photos donc je vous les montrerais plus tard mais bon à part la sortie de 100 bornes les autres vous les connaissez
J'ai roulé aussi le dimanche après le déconfinement avec 70km, 105km le jeudi férié et 90km dimanche dernier mais je n'ai pas le temps de trier les photos donc je vous les montrerais plus tard mais bon à part la sortie de 100 bornes les autres vous les connaissez
On ne possède vraiment que ce que l'on sait...
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Re: [2020] Ce matin ou hier; j'ai roulé et...
Depuis que tu es passé, l'ancienne voie PLM qui faisait Lons Champagnole, a été réhabilitée en voie verte entre Perrigny et Chatillon. On a fait l'aller retour en vélo avec mes enfants pour étrenner leurs nouveaux clous il y a 15 jours.AngstromCyclo a écrit : ↑mar. 26 mai 2020 19:46
Merci pour ce commentaire encourageant. Je suis aussi lecteur du Randonneur.
J'ai lu aussi avec beaucoup de plaisir ton compte-rendu. J'adore le Jura et ton récit m'a rappelé le tour de 5 jours réalisé avec ma femme dans ton coin (départ de Lons-le-Saunier vers le lac de Chalain) en 2013.
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Re: [2020] Ce matin ou hier; j'ai roulé et...
Si je me souviens bien, cette voie verte existait au départ de Périgny et nous l'avions empruntée pour nous élever dans la reculée.
La nouvelle version de la carte IGN indique en effet qu'elle continue jusqu'à Châtillon.
C'est en haut de cette côte, à Briod, je crois, que nous avons échangé avec une dame très sympathique. On lui racontait nos projets et elle nous répond: "vous aurez peut-être la chance de voir des chamois".
On a rien répondu sur le champ, mais ma femme comme moi, habitués à la Haute Savoie, on s'est dit la même chose: "des chamois dans le Jura? Éventuellement sur les hauts plateaux, mais elle n'y connait rien. C'est pas à ces faibles altitudes, surtout en été qu'on verra des chamois. C'est déjà bien difficile en montagne tellement ils montent se cacher dans des endroits inaccessibles, alors dans le coin avec toutes ces routes et habitations ...". On n'a pas pris cette parole très au sérieux.
Plus tard dasn la rando, on s'est trouvé un bon bivouac bien sympa et je vous laisse deviner ce qu'on a vu au réveil, à 30 m de notre tente...
https://photos.app.goo.gl/kaFqpcMrnKQAFANF6
Album complet de ces 5 jours ici.
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Re: [2020] Ce matin ou hier; j'ai roulé et...
Merci Vincent pour avoir partagé votre belle rando de quatre jours dans des coin superbes.
Visiter de jolis villages et autres lieux très touristiques, notamment en cette saison sans la foule, c'est un des bons côtés de cette période difficile.
Traverser la rivière avec son barda, c'est pas mal non plus pour épicer l'aventure.
Visiter de jolis villages et autres lieux très touristiques, notamment en cette saison sans la foule, c'est un des bons côtés de cette période difficile.
Traverser la rivière avec son barda, c'est pas mal non plus pour épicer l'aventure.
Amicalement,
Michel ALLONNEAU.
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Re: [2020] Ce matin ou hier; j'ai roulé et...
un petit tour hier après-midi pour refaire tourner les roues ... Evreux => Le Bec Hellouin, c'est une ancienne voie ferrée qui reliait auparavant Evreux à Honfleur, une partie est aménagée en voie verte, c'est tout droit ! la piste monte au départ pour filer ensuite sur un plateau qui ressemble à la Beauce, les arbres longeant la piste apportent l'ombre et abritent du vent :
Après Le Neubourg, changement de décor, on traverse des bois, avec des ponts d'époque qui permettaient aux lignes de trains de se croiser :
Arrivée (presque) en bout d'itinéraire cyclable, le petit village du Bec Helloin :
J'y retournerai en partant le matin car arrivé sur place il y a une abbaye à visiter et un petit itinéraire local d'environ 1h30 à vélo ou 2h30 à pied.
Après Le Neubourg, changement de décor, on traverse des bois, avec des ponts d'époque qui permettaient aux lignes de trains de se croiser :
Arrivée (presque) en bout d'itinéraire cyclable, le petit village du Bec Helloin :
J'y retournerai en partant le matin car arrivé sur place il y a une abbaye à visiter et un petit itinéraire local d'environ 1h30 à vélo ou 2h30 à pied.
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Re: [2020] Ce matin ou hier; j'ai roulé et...
Avec plaisir.
Oui, ce sont de très baux coins de France, comme il y en a tant.
On se la joue, c'est plaisant mais ça reste cool:Traverser la rivière avec son barda, c'est pas mal non plus pour épicer l'aventure.
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Re: [2020] Ce matin ou hier; j'ai roulé et...
Chouette, la Normandie en plus aujourd'hui.Ray_Mee a écrit : ↑mer. 27 mai 2020 15:24 un petit tour hier après-midi pour refaire tourner les roues ... Evreux => Le Bec Hellouin, c'est une ancienne voie ferrée qui reliait auparavant Evreux à Honfleur, une partie est aménagée en voie verte, c'est tout droit ! la piste monte au départ pour filer ensuite sur un plateau qui ressemble à la Beauce, les arbres longeant la piste apportent l'ombre et abritent du vent :
J'y retournerai en partant le matin car arrivé sur place il y a une abbaye à visiter et un petit itinéraire local d'environ 1h30 à vélo ou 2h30 à pied.
Jolies photos. Merci Rémi.
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