C'est vrai que t'es dans un superbe coin Henri, tes photos font vraiment envies
CYCLOHC a écrit : ↑mer. 13 mai 2020 10:53...
Avant de redescendre sur Embrun, la vue sur les Montagnes Embrunaises des Orres et du Pic de Parpaillon à près de 3000 mètres d'altitude est toujours un enchantement, surtout avec la neige fraîche qui vient de s'y ajouter ces jours-ci.
Pour atteindre le Mythique Tunnel du Parpaillon, il faudra attendre encore un peu (n'est-ce pas Cher Maurice ? ).
...
On y pense, on y pense
C'est en train de se mettre au point
Bonjour à toutes et à tous
2ème sortie de déconfinement ce matin pour tester la nouvelle piste cyclable qui relie Villeneuve-Loubet au Fort carré d'Antibes. De chez moi sur les hauteurs de Nice, je me suis rendu au port de Nice puis je suis revenu pour filer directement sur Antibes, que du bonheur. ! Peu de monde, même les voitures habituellement nombreuses étaient rares. J'ai fait 51 km au total, dont 90% sur piste cyclable sécurisée par des plots. J'espère que cette piste cyclable qui existait mais sans les plots (les voitures te frôlait à toute allure) et que sur un sens de chaque côté, sera pérenne. La photo est prise dans le sens Nce>Antibes, la mer est à gauche et on la longe tout le long de la balade (sauf ici, on longe "La Siesta", elle est derrière).
Ces pistes cyclables à double sens, juste protégées par des plots (lorsqu'ils existent) mitoyennes avec la route m'effraient.
Je crois bien que c'est encore pondu par un gars qui ne pratique pas la Bicyclette.
CYCLOHC a écrit : ↑ven. 15 mai 2020 15:50
Ces pistes cyclables à double sens, juste protégées par des plots (lorsqu'ils existent) mitoyennes avec la route m'effraient.
Je crois bien que c'est encore pondu par un gars qui ne pratique pas la Bicyclette.
Certes mais il fallait voir ce qu'il y avait avant...pas de plots du tout, la PC coupée à certains endroits, etc. De plus, c'est sans doute provisoire, un truc qui sera enlevé à la fin de la crise du Covid-19. C'est nettement moins dangereux qu'avant...et je ne parle pas même pas de l'été où tous les touristes en tongs et maillots de bains se garaient tout au bord de la piste (à priori, ils devront dorénavant se garer sur des parkings éloignés et prendre des navettes pour aller se baigner), ouvrant les portières sans se douter une seconde...qu'il y a une piste cyclable.
CYCLOHC a écrit : ↑ven. 15 mai 2020 15:50
Ces pistes cyclables à double sens, juste protégées par des plots (lorsqu'ils existent) mitoyennes avec la route m'effraient.
Je crois bien que c'est encore pondu par un gars qui ne pratique pas la Bicyclette.
+1
De Plus, il aurait pu mettre un peu plus de plot (un plot tout les 5 mètres c'est pas du luxe).
J'arrive jamais à choisir entre
- Il n'y a aucune infrastructure et toute le monde le sais.
- il y a quand même une petite infrastructure minimaliste (voire dangereuse) et on s'y accommode.
Dans le premier cas, on ignore le cycliste
Dans le second cas, on le méprise.
Ravélo Rando a écrit : ↑sam. 16 mai 2020 08:30
...
Dans le second cas, on le méprise.
...
Pour une bonne part de la population (peut-être plus la majorité maintenant, et selon les pays/régions), c'est toujours le cas... Que cela soit les promeneur de chien, les mamans, les mopettes à livraison, les taxis, les chau@@@... une grande part de la population n'attache pas plus d'importance au cycliste qu'à son dernier ...@@@...
J'espère que vous vous portez toujours bien - J'ai du retard dans la lecture du forum mais je suis heureux que notre activité préférée puisse enfin reprendre chez vous ! Il y a déjà de très jolies photos et récits.
Je suis persuadé que cette pandémie se termine ! A bientôt et roulez bien !
Samedi matin 5h30 je suis en train de me préparer pour une jolie sortie vélo à trois. Vibration anxiogène de mon téléphone, Claude nous glisse entre les doigts à cause d'une pluie collante qui ne part pas depuis cette nuit.
Pas envie de prendre de petit déjeuner, je garde ce plaisir pour mon retour vers 10h. Je descends à mon local vélo, je prépare mon beau PARIS-BREST en 650b et j'attends Boris qui arrive de Barinque. Nous allons rouler avant qu'il embauche à 9h, je continuerai une heure de plus juste pour le plaisir. Le parcours passera par Trespoey, le hameau de Ousse, Assat, flirter avec le chemin Henri IV, l'église St Ambroise de Narcastet puis un retour vers Pau. Je me finirai dans les coteaux de Jurançon juste pour le plaisir. Au final 70 km, un peu mouillé mais pas trop, des images et un grand plaisir.
Qu'ils étaient bons ces moments, ces tours de roues faciles, ces discussions à deux... Tout simplement l'esprit du cyclotourisme...
2020_05 part 2 (007).jpg (169.95 Kio) Consulté 1865 fois
Hristo a écrit : ↑dim. 17 mai 2020 10:27
Samedi matin 5h30 je suis en train de me préparer pour une jolie sortie vélo à trois."
C'est tôt ! - Elles sont toujours très belles vos photos en noir et blanc. Les vélos aussi.
Je ne peux partager avec vous ni les superbes paysages des Alpes de CYCLOHC ou Emilpoe, ni ceux du Jura d'
Albina, pas plus ceux des Pyrénées de Hristo, ni ceux de la grande bleue ou des multiples autres jolies régions de France représentées sur ce forum. Pas vraiment plus à voir non plus avec la jolie Fanche Comtée de vieuxjim.
Pas trop loin de chez moi se trouve une petite région que j'affectionne pour ses paysages et son aspect très rural et calme : le condroz. Il s'agit principalement d'une région d'élevage avec un relief très ondulé. Les crêtes boisées alternent avec les vallons où se trouvent prés et quelques espaces du culture. L'habitat ancien est de pierre, grès et calcaire, matériaux de la région.
Le Ravel L126 situé sur une ancienne ligne ferrée s’étirant entre Huy et Ciney me permet de rentrer aisément dans cette région en évitant les reliefs prononcés. Je rejoins ainsi mon point de bifurcation : Les Avins. De là, je rejoindrai finalement la vallée de la Meuse entre Huy et Namur avant de reprendre la route vers chez moi, point de départ. L'itinéraire est complètement improvisé et comptais sur ma relative connaissance de la géographie de la région. Celle-ci était toujours assez bonne et j'ai pu rejoindre les points que je m'étais fixés, pour le plaisir de les revoir et pour les photographier.
C'est ici que ça commence. Le Ravel L126 est très agréable, très arboré mais débouche de temps en temps sur d'agréables paysages.
Le hameau suivant est Ossogne. Il dégage une atmosphère rustique et paisible, comme si le temps s'y écoulait aussi lentement que le petit ruisseau qui le traverse.
Le village est dans un creux, donc il faut inévitablement monter et redescendre vers le hameau suivant et ainsi de suite.. Une vue typique de cette région.
J'ai privilégié les plus petits chemins. Au dessus de la côte celui-ci se transformait en chemin empierré.
Plus loin, le château d'Hodoumont, perdu entre bois et prairies.
Je m'éloigne ensuite de cette région et rejoins ses contreforts le long de la vallée de la Meuse. Je ne suis néanmoins pas peu fier d'afficher la dernière photo, un panneau de col ! J'aimerais qu'il comporte un zéro au bout mais par ici il n'y a que cela... ce ne sont ni les Alpes, ni les Pyrénées, ni la Franche Comté, ni, ni, ni...
Finalement la vallée de la Meuse est retrouvée. Elle est longée durant une dizaine de kilométres me permettant de rouler à plus vive allure et de brûler l'énergie restante qui n'était alimentée que par une banane et un bidon d'eau . Le parcours était plus long que prévu et le soleil de cette après-midi de Mai déjà chaud. Je suis néanmoins rentré après 89km bien agréables.
Demain, j'essaierai de sortir, car le dimanche, y a trop de touristes à vélo qui se promène dans tous les sens par chez moi. Aujourd'hui, deuxième vélo de ce mois, avec la fourche à 180°...
Mais elle a assez rapidement sorti sa clef Allen pour corriger son velo Carrefour.
Hristo a écrit : ↑dim. 17 mai 2020 10:27
Samedi matin 5h30 je suis en train de me préparer pour une jolie sortie vélo à trois."
C'est tôt ! - Elles sont toujours très belles vos photos en noir et blanc. Les vélos aussi.
Je ne peux partager avec vous ni les superbes paysages des Alpes de CYCLOHC ou Emilpoe, ni ceux du Jura d'
Albina, pas plus ceux des Pyrénées de Hristo, ni ceux de la grande bleue ou des multiples autres jolies régions de France représentées sur ce forum. Pas vraiment plus à voir non plus avec la jolie Fanche Comtée de vieuxjim.
Pas trop loin de chez moi se trouve une petite région que j'affectionne pour ses paysages et son aspect très rural et calme : le condroz. Il s'agit principalement d'une région d'élevage avec un relief très ondulé. Les crêtes boisées alternent avec les vallons où se trouvent prés et quelques espaces du culture. L'habitat ancien est de pierre, grès et calcaire, matériaux de la région.
Le Ravel L126 situé sur une ancienne ligne ferrée s’étirant entre Huy et Ciney me permet de rentrer aisément dans cette région en évitant les reliefs prononcés. Je rejoins ainsi mon point de bifurcation : Les Avins. De là, je rejoindrai finalement la vallée de la Meuse entre Huy et Namur avant de reprendre la route vers chez moi, point de départ. L'itinéraire est complètement improvisé et comptais sur ma relative connaissance de la géographie de la région. Celle-ci était toujours assez bonne et j'ai pu rejoindre les points que je m'étais fixés, pour le plaisir de les revoir et pour les photographier.
C'est ici que ça commence. Le Ravel L126 est très agréable, très arboré mais débouche de temps en temps sur d'agréables paysages.
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Après de petits chemin, un premier château apparaît : château de Pailhe.
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En bas, un gué, élément rare par ici.
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Le hameau suivant est Ossogne. Il dégage une atmosphère rustique et paisible, comme si le temps s'y écoulait aussi lentement que le petit ruisseau qui le traverse.
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Le village est dans un creux, donc il faut inévitablement monter et redescendre vers le hameau suivant et ainsi de suite.. Une vue typique de cette région.
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J'ai privilégié les plus petits chemins. Au dessus de la côte celui-ci se transformait en chemin empierré.
Plus loin, le château d'Hodoumont, perdu entre bois et prairies.
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Je m'éloigne ensuite de cette région et rejoins ses contreforts le long de la vallée de la Meuse. Je ne suis néanmoins pas peu fier d'afficher la dernière photo, un panneau de col ! J'aimerais qu'il comporte un zéro au bout mais par ici il n'y a que cela... ce ne sont ni les Alpes, ni les Pyrénées, ni la Franche Comté, ni, ni, ni...
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Finalement la vallée de la Meuse est retrouvée. Elle est longée durant une dizaine de kilométres me permettant de rouler à plus vive allure et de brûler l'énergie restante qui n'était alimentée que par une banane et un bidon d'eau . Le parcours était plus long que prévu et le soleil de cette après-midi de Mai déjà chaud. Je suis néanmoins rentré après 89km bien agréables.
J'aime bien ta région Pimou. C'est joli la Belgique.
Bon et bien hier c'était la reprise après le confinement. J'ai pris comme parcours une valeur sure. Mais le vent était aussi bien dé confiné... Bon après m'avoir bien aidé dans les bosses de la première moitié du parcours je l'ai eu bien en face pour le retour mais j'étais dans une vallée dans le sens de la descente donc il ne m'a pas trop gêné car j'ai roulé bien plus vite qu'à mon habitude peut être le résultat de la joie de revenir sur de belles routes au delà du kilomètre.
Bilan 70km en 3h 790m de D+ mais pas de photos car j'avais oublié l'appareil et puis je ne me suis presque pas arrêté .
pimou a écrit : ↑dim. 17 mai 2020 23:20
Elles sont toujours très belles vos photos en noir et blanc. Les vélos aussi.
Je ne peux partager avec vous ni les superbes paysages des Alpes de CYCLOHC ou Emilpoe, ni ceux du Jura d'
Albina, pas plus ceux des Pyrénées de Hristo, ni ceux de la grande bleue ou des multiples autres jolies régions de France représentées sur ce forum. Pas vraiment plus à voir non plus avec la jolie Fanche Comtée de vieuxjim.
Pour un Cyclotouriste, toutes les régions sont belles à partir du moment où la circulation motorisée est calme.
Tu as aussi de vertes prairies et de beaux châteaux
Comme tous les copains français du forum, ce week-end devait être celui de la reprise du vélo sur route, ce que nous prévoyions pour dimanche. Samedi soir, des amis nous invitent pour une randonnée pédestre. Rdv au parking de Laroque près de Ganges, à 50 km au Nord de Montpellier, vers midi.
Cette proposition nous a bien plu mais j'étais ambivalent: retrouver de bons amis après une longue période sans en voir mais renoncer à ma sortie vélo fantasmée: difficile. Qu'à cela ne tienne, je décide de gagner le point de rdv de la rando à vélo.
Je quitte la maison sur ma randonneuse vers 8h45 ce dimanche, sous un soleil radieux et un vent contraire modéré mais bien réel.
Les sensations sont excellentes. Ce trajet est sur une pente montante sur la plupart du trajet, avant de redescendre sur l'Hérault depuis le point haut, le col de la Cardonille à 330m, situé à 10 km de l'arrivée, mais j'ai la caisse. De toute évidence mes sorties VTT pendant le confinement m'ont permis de travailler la puissance. A St Georges d'Orques, je rattrape et dépose 3 gars en VTT dans un raidillon qui n'en sont toujours pas revenus (le commentaire dont je ne me souviens pas exactement des mots précis portaient, je pense sur mon vélo qu'ils devaient considérer "de grand-père" (à moins que ce ne soit le cycliste qui leur semblait mériter ce qualificatif). Pareil à Valhauquès, dans la montée un peu plus raide, avec un cyclo carboné cette fois-ci (pas de commentaire néanmoins). Puis encore plus loin un groupe de 4. Sortie de confinement et météo obligent, il y avait du monde sur les routes.
Arrêt de 15 mn à St Martin de Londres. C'est jour de marché et l'ambiance est joyeuse.
Tout le monde est ravi du retour du marché et j'entends plusieurs personnes exprimer leur joie de retrouver untel ou unetelle. Je constate le bel aménagement récent de la place du village sous un immense platane. Je prends (j'achète) quelques remontants sur l'étalage d'une marchande de fruits confits et autres olives, noix en tous genres etc. et remplis mon bidon déjà presque vide à la fontaine.
Pour rejoindre Laroque, charmant village en bord de l'Hérault juste avant Ganges, je commence par rouler sur des petites routes sur le plateau de Londres, avec le majestueux Pic Saint Loup sous les yeux en évitant la route principale.
Mais j'hésite sur la suite de l'itinéraire. La route directe est une route très passante, souvent en 3 voies, qui a été fortement "redressée" depuis quelques années pour réduire le temps de trajet entre Ganges et Montpellier. Je l'évite toujours scrupuleusement en raison de l'affluence et des vitesses pratiquées par les véhicules motorisés. Mais il y a un hic. En son point haut se trouve un col qui manque à mon tableau de chasse (alors que c'est un des plus proches de chez moi). Oh n'allez pas croire qu'il s'agisse d'un col très remarquable. Il n'intéresse que les chasseurs de cols. Mais chaque fois que j'y passe en voiture, il me nargue, celui-là. Je suis donc bien tenté d'aller y mener ma randonneuse et de le faire tomber dasn mon escarcelle. Mais un autre chemin me tente aussi, autrement plus agréable, par la petite départementale plongeant directement dans les gorges de l'Hérault qui est franchi sur un splendide petit pont romain, le Pont de St Etienne d'Issenssac (la chapelle qui a donné ce nom est elle aussi charmante). De ce pont, on rejoint facilement St Bauzille de Putois par une route aussi très charmante qui longe plus ou moins l'Hérault.
Je décide finalement d'aller cocher le col de la Cardonille, mais en agrémentant le court trajet qui m'y mène d'un détour par les "délaissés" dont j'imagine en observant la carte IGN que certains restent praticables. J'aime bien ces petites flâneries voire excentricités cyclotouristiques. Elles m'évitent de la route circulante et me replongent 10, 20 ou 30 ans en arrière. Une sorte de flash back.
A peine ai-je franchi la glissière, à quelques mètres, je découvre la première surprise: 1 monument en pierre en forme de croix à la mémoire d'un abbé mortellement blessé en 1932 (aucune cause indiquée; le mystère reste entier). Qui voit de nos jour ce moment à part un cyclo un peu facétieux? L'ancienne route, bien goudronnée à l'époque, est en cours d'envahissement.
Elle est jonchée de gravillons mais elle reste très roulable. Ce premier détour est bref, mais il m'a aussi permis de repérer en face, de l'autre coté du vallon, ce que j'imagine être l'ancien chemin de Ganges. Il semble très praticable en VTT. J'y reviendrai sûrement un jour.
Mon plan est de franchir le col puis de descendre par le délaissé d'au moins 1 km, bien marqué sur la carte. Après les photos traditionnelles devant le panneau toponymique, en double (route actuelle et ancienne route),
je constate que le goudron sur le délaissé est en parfait état, que des glissières de sécurité flambant neuves ont été montées et que la maçonnerie des parapets des anciens ponts sont aussi complètement rénovées.
La descente est juste royale. Je suis tout seul sur une ancienne route complètement rénovée, sans accès en haut et , je m'en rendrai compte à l'issue de cette descente si particulière, sans accès autre qu'un chemin de terre à son extrémité inférieure. Késako????
La réponse: le Conseil Départemental termine l'aménagement d'un "espace pédagogique moto" pour "les motards en colère".
J'ignorais tout de ce projet qui semble quasiment abouti. Reste la signalisation. Comment gérer la présence sur ce tronçon de 1500 m? Il est parfait pour les vélos, comme j'ai pu m'en rendre compte. Mais évidemment, personne n'a envie de se trouver nez à nez avec un "Valentino Rossi" en herbe à 200 dans l'un des virages. Ni un cycliste ... ni un autre motard. Affaire à suivre. En attendant, j'ai pu en bénéficier pour moi tout seul hier matin. J'avais repéré ce délaissé depuis longtemps sur la carte en me disant qu'à peu de frais, il pourrait servir aux cyclos. Trop tard, ce sont les motards qui ont emporté le pactole ds 600.000 € de budget pour avoir leur piste... Si seulement ça pouvait les aider à se comporter normalement sur le reste du réseau! Ca serait positif. Mais j'en doute.
Arrivé à St Bauzille, je me trouve face à une déviation. La route vers Ganges est coupée à la circulation. Qu'à cela ne tienne, à vélo je passe quasiment tout le temps, donc je continue à travers la rue en travaux, je franchis les plots interdisant l'accès aux voitures et je me retrouve quasiment seul dans ce très beau passage des gorges de l'Hérault. Normalement, le trafic y est dense et on est toujours tiraillé entre l'envie de prendre son temps pour admirer le somptueux décor et l'envie de se tirer au plus vite du flot de voitures.
Aujourd’hui c'est royal. Tellement que je fais demi-tour pour faire 2 (3) fois cette section. Après tout, mes amis et ma femme qui me rejoignent en voiture seront en retard car ils devront faire un détour à cause de cette déviation. Je les attends à Laroque - mon point d'arrivée de cette sortie -, village charmant situé stratégiquement à l'entrée des gorges et habituellement assez bondé. Hier c'était royalement calme. J'ai même fait cette vidéo pour enregistrer ce calme. Désolé pour le bruit du vent dans le micro, mais mon appareil est peu performant:
Comme il se doit, pas le moindre café ouvert pour un rafraîchissement en attendant les amis. Mais le plaisir de profiter de ce site au calme vaut largement une petite mousse en terrasse!
Au final 56 km et 750 m de D+. Une bonne forme pour une excellente matinée. Je ne regrette pas mon choix d'itinéraire. Je n’aurais pu espérer de meilleures conditions pour aller "cocher" le col de la Cardonille. Une belle descente à presque 70 après le délaissé sur le "toboggan" qu'est devenue cette route de Ganges. J'ai bien apprécié mon plateau de 50 dans cette descente. J'aurais probablement pu grimper au dessus de 70 avec le 52 mais je ne pinaille pas. Les sensations étaient bonnes. Et la surprise de la découverte de cet aménagement nouveau qui ne sera peut-être pas accessible aux cyclistes quand il ouvrira officiellement.
La balade avec les amis sur le plateau du Taurac, au dessus des grottes des Demoiselles, a été superbe. On peut découvrir les gorges d'en haut, ce qui est très spectaculaire. Nous y avons trouvé par hasard notre fils et sa copine, qui marchaient sur des sangles de 100 et 200 m tendues au dessus du vide, sur ce spot connus des highliner du coin, une activité qu'ils pratiquent avec passion depuis quelques années. J'avoue que c'est toujours un peu spécial de voir l'un de ses bambins marcher (attaché) sans aide sur une sangle un peu élastique et à un moment ou un autre tomber dans le vide, juste rattaché par un baudrier et pendre au bout d'une sangle.
A+
Angstrom
"Un cyclotouriste n’a pas de palmarès, il n’a que des souvenirs… » Jean Taboureau