Et si je tentais Paris-Brest-Paris ?
Règles du forum
Pas de publicité. Respect de la thématique. Courtoisie bienvenue.
Pas de publicité. Respect de la thématique. Courtoisie bienvenue.
-
- Vétéran
- Messages : 2082
- Inscription : sam. 19 mai 2012 01:13
- 11
- Localisation : Pau
- Âge : 47
- Contact :
- Status : Hors-ligne
Re: Et si je tentais Paris-Brest-Paris ?
Toutes mes félicitations pour cette validation et bon PBP.
La paresse est un luxe abordable
-
- Vétéran
- Messages : 1515
- Inscription : ven. 15 juin 2018 19:43
- 5
- Localisation : Savoie
- Âge : 55
- Status : Hors-ligne
Re: Et si je tentais Paris-Brest-Paris ?
Salut et bravo !
On connaissait le mono-plateau, maintenant grâce à toi on connait le mono-pignon
On connaissait le mono-plateau, maintenant grâce à toi on connait le mono-pignon
"En équilibre au milieu des fous..." Patrick Plaine
-
- Membre hyperactif
- Messages : 531
- Inscription : mar. 11 févr. 2014 18:15
- 10
- Localisation : 14
- Âge : 53
- Status : Hors-ligne
Re: Et si je tentais Paris-Brest-Paris ?
Quelle aventure ! faut être "multitool" soit même pour gérer tout ça: rythme, alimentation, pauses, météo, mécanique, mental, physique... total respect Monsieur !
-
- Membre hyperactif
- Messages : 726
- Inscription : lun. 18 août 2014 23:26
- 9
- Localisation : Fontainebleau
- Âge : 72
- Status : Hors-ligne
Re: Et si je tentais Paris-Brest-Paris ?
S'il y a quelque chose à emporter en plus de la chambre à air, c'est un câble de frein et un câble de dérailleur, tous deux pour l'arrière. Et vérifier qu'on a les outils nécessaires pour les changer !
Heureusement ça c'est bien passé, mais si ç'avait été le frein ?
Heureusement ça c'est bien passé, mais si ç'avait été le frein ?
« Patience et longueur de temps
Font plus que force ni que rage »
Font plus que force ni que rage »
-
- Vétéran
- Messages : 2170
- Inscription : jeu. 3 juil. 2008 17:07
- 15
- Localisation : Suisse (Jura)
- Âge : 88
- Status : Hors-ligne
Re: Et si je tentais Paris-Brest-Paris ?
Beau compte-rendu pour une belle aventure. Bien terminée malgré l'adversité mécanique
Je plussoie Papounet au sujet des câbles ; j'ai aussi vécu ce genre de nésaventure.
En un mot comme en cent, BRAVO !
Charles
Je plussoie Papounet au sujet des câbles ; j'ai aussi vécu ce genre de nésaventure.
En un mot comme en cent, BRAVO !
Charles
Tout ce qu'on fait, mérite d'être bien fait
-
- Vétéran
- Messages : 3205
- Inscription : jeu. 4 févr. 2010 22:18
- 14
- Localisation : Sud-Aveyron
- Âge : 58
- Status : Hors-ligne
Re: Et si je tentais Paris-Brest-Paris ?
J'ai lu le compte rendu et j'ai été me coucher j'étais crevé à ta place
Chapeau l'artiste
Chapeau l'artiste
On ne possède vraiment que ce que l'on sait...
-
- Vétéran
- Messages : 5734
- Inscription : mar. 9 août 2011 19:27
- 12
- Localisation : Hautes-Alpes
- Âge : 75
- Status : Hors-ligne
Re: Et si je tentais Paris-Brest-Paris ?
Excellent !
Il est vrai que, quelle que soit la course, un outillage de base est indispensable. ...mais on ne peut quand même pas emporter un vélo de rechange !
Il m'est arrivé de terminer une sortie avec le tube horizontal du cadre cassé et de descendre toute la vallée de Nevache en souhaitant que le reste tienne bon....Je n'avais pas sur moi de cadre de rechange
Il est vrai que, quelle que soit la course, un outillage de base est indispensable. ...mais on ne peut quand même pas emporter un vélo de rechange !
Il m'est arrivé de terminer une sortie avec le tube horizontal du cadre cassé et de descendre toute la vallée de Nevache en souhaitant que le reste tienne bon....Je n'avais pas sur moi de cadre de rechange
Sans cap, tous les vents sont contraires....
-
Topic author - Membre hyperactif
- Messages : 769
- Inscription : mar. 6 mars 2012 10:48
- 12
- Localisation : Démouville (14)
- Âge : 41
- Contact :
- Status : Hors-ligne
Re: Et si je tentais Paris-Brest-Paris ?
Merci pour vos messages. Ca donne de la motivation supplémentaire pour cette folie, car c'en est quand même une !
Si ça avait été le câble de frein... ben, j'aurai continué quand même !
Sérieusement, le parcours, bien que vallonné, n'est pas tracé en montagne. Et je n'ai pas eu à freiner dans les descentes !
J'en ai d'ailleurs presque fait une marque de fabrique : je laisse le vélo partir en roue libre dans les descentes, je double un à un les cyclos qui me précèdent et je suis rattrapé en montée. Peinant dans les montées, je mets un point d'honneur à ne pas gaspiller d'énergie dans les descentes... et puis, freiner, ça use le matériel (patins, jantes, câbles...) !
Même si je suis toujours en frein à patins sur jante, j'arrive à arrêter le vélo (même chargé en configuration PBP) avec un seul frein, que ce soit l'avant ou l'arrière.
La météo n'ayant pas été trop humide, je n'aurais pas eu trop de crainte de ce côté-là.
Par contre, Papounet, ta remarque tombe à point nommé : j'ai racheté des câbles de dérailleurs... mais je n'avais pas pensé à changer les câbles de frein !
Comme je n'ai pas encore eu le temps de faire la réparation, je vais de ce pas effacer cet oubli et changer les 4 câbles d'un coup. Quitte à toucher aux manettes de frein et vitesses, autant repartir sur quelque chose de fiable avant d'attaquer les 1200 km de PBP !
Merci pour ton rappel !
Si ça avait été le câble de frein... ben, j'aurai continué quand même !
Sérieusement, le parcours, bien que vallonné, n'est pas tracé en montagne. Et je n'ai pas eu à freiner dans les descentes !
J'en ai d'ailleurs presque fait une marque de fabrique : je laisse le vélo partir en roue libre dans les descentes, je double un à un les cyclos qui me précèdent et je suis rattrapé en montée. Peinant dans les montées, je mets un point d'honneur à ne pas gaspiller d'énergie dans les descentes... et puis, freiner, ça use le matériel (patins, jantes, câbles...) !
Même si je suis toujours en frein à patins sur jante, j'arrive à arrêter le vélo (même chargé en configuration PBP) avec un seul frein, que ce soit l'avant ou l'arrière.
La météo n'ayant pas été trop humide, je n'aurais pas eu trop de crainte de ce côté-là.
Par contre, Papounet, ta remarque tombe à point nommé : j'ai racheté des câbles de dérailleurs... mais je n'avais pas pensé à changer les câbles de frein !
Comme je n'ai pas encore eu le temps de faire la réparation, je vais de ce pas effacer cet oubli et changer les 4 câbles d'un coup. Quitte à toucher aux manettes de frein et vitesses, autant repartir sur quelque chose de fiable avant d'attaquer les 1200 km de PBP !
Merci pour ton rappel !
-
- Site Admin
- Messages : 1076
- Inscription : ven. 16 août 2002 19:56
- 21
- Localisation : Yvelines
- Âge : 49
- Contact :
- Status : Hors-ligne
-
- Membre actif
- Messages : 93
- Inscription : lun. 31 déc. 2018 19:25
- 5
- Localisation : Béziers nord
- Âge : 65
- Status : Hors-ligne
Re: Et si je tentais Paris-Brest-Paris ?
Bonjour à tous,
je m'associe à tout le monde pour te dire BRAVO !!!, 600 bornes, pour moi qui n'ai jamais dépassé 250, ça me rend admiratif car je sais que je ne le tenterai jamais, c'est trop long et au bout de 10 heures de selle, j'avoue que je commence à m'ennuyer . Pour les câbles, j'en ai toujours 2 dans ma sacoche et ça m'a dépanné plus d'une fois, même si on peut rentrer à la maison avec un câble cassé comme tu l'as fait. Félicitations encore et bonne chance pour PBP. A ++++++++++++++++++
Pat.
je m'associe à tout le monde pour te dire BRAVO !!!, 600 bornes, pour moi qui n'ai jamais dépassé 250, ça me rend admiratif car je sais que je ne le tenterai jamais, c'est trop long et au bout de 10 heures de selle, j'avoue que je commence à m'ennuyer . Pour les câbles, j'en ai toujours 2 dans ma sacoche et ça m'a dépanné plus d'une fois, même si on peut rentrer à la maison avec un câble cassé comme tu l'as fait. Félicitations encore et bonne chance pour PBP. A ++++++++++++++++++
Pat.
Bof, moi ça passe ou ça casse ............
-
Topic author - Membre hyperactif
- Messages : 769
- Inscription : mar. 6 mars 2012 10:48
- 12
- Localisation : Démouville (14)
- Âge : 41
- Contact :
- Status : Hors-ligne
Re: Et si je tentais Paris-Brest-Paris ?
Comment joindre l'utile à l'agréable lorsqu'on doit récupérer une voiture et la déposer à un autre endroit ? Comment faire la manip' avec une seule personne et une seule voiture (mais pas forcément un seul et unique véhicule) ?
Il suffit de mettre son vélo dans la voiture et de faire le retour par les petites routes vallonnées de Bretagne et de Normandie.
Vendredi soir, je sais enfin où je dois laisser la voiture qui attend à Carentan : il faut qu'elle soit à Perros-Guirec avant lundi soir. Ça me laisse donc juste le temps de sortir un itinéraire rapide sur BRouter, préparer mes affaires comme pour un BRM 600 (sac de couchage...) : ça me donnera une balade champêtre de 330 km où je n'ai pas vu beaucoup de circulation.
Arrivé à Carentan par le train, le trajet en voiture se passe sans encombre ; on sent que les vacanciers sont sur la route, mais j'arrive à bon port avant midi, le temps de croquer dans mon sandwich face à la mer et en profitant du soleil.
Je quitte Perros-Guirec à vélo à 12h45 le samedi. Le vent me pousse bien sur les grandes routes que j'emprunte vers Saint-Brieuc, la circulation est calme : c'est l'heure du déjeuner. Peu avant Pontrieux, je retrouve des routes connues empruntées durant mes Tro-Breiz (en tandem en 2012 et en vélo solo en 2017).
J'entre à Saint-Brieuc par Trémuson : j'apprécie toujours autant la belle descente qui serpente dans les arbres en bordure de la vallée, mais il faut également remonter ensuite.
La descente d'Yffiniac est toujours aussi agréable avec le point de vue qu'elle offre sur le fond de la baie : joli dégradé de vert et bleu sur la mer en cet après-midi ! En bonus, une circulation rare car des travaux barrent la route, pour les motorisés mais pas pour un cyclo.
Les routes vers Lamballe ont moins d'intérêt car elles longent souvent la voie express et, surtout, j'attends avec impatience de faire une pause au frais. Je rêve d'un coca et, pourquoi pas, d'une glace. Ce sera chose faite dans le centre ville de Lamballe. J'avais hésité à m'arrêter à Saint-Brieuc, mais je trouvais que c'était un peu trop tôt après seulement 70 km parcourus.
Je reprends la route et je rejoins les lignes droites dans la forêt autour du château de la Hunaudaye qui sont toujours aussi plaisantes : le revêtement n'est pas défoncé, la circulation est quasi inexistante, la navigation facile et l'on a donc tout le loisir de relever la tête pour scruter les sous-bois et tenter d'identifier les bavards qui causent au-dessus de nous. L'ombre du feuillage procure une fraîcheur bien agréable en cet après-midi chaud mais non caniculaire.
Ensuite, j'atteins Dinan par Plorec sur Arguenon (jolie descente qui précède), Bourseul, Corseul où je retrouve la grande route. Le relief est moins plat, mais ça reste sympa.
La traversée de Dinan est faite en mode express : il faudrait y vadrouiller plus longtemps, mais je connais plutôt bien les ruelles médiévales et je sais qu'il faut des pneus plus gros et moins gonflés pour ne pas sauter sur les pavés. Et puis, le slalom entre les touristes ne me tente guère. Il est environ 19h / 19h15, les terrasses des cafés sont bien occupées. Pour ma part, je vise une pause dîner plus loin, idéalement vers Pontorson : je sais qu'il y a des crêperies dans la rue principale et ça me conviendrait parfaitement. Si j'y arrive trop tard, j'aurais toujours l'option McDo à Pontorson ou, plus simplement encore, l'option autonomie totale : je transporte suffisamment de victuailles pour arriver à la maison sans m'arrêter dans le moindre commerce.
La traversée de la forêt de Saint-Solen est bien plus agréable que les lignes droites et quasi plates qui suivent, mais celles-ci permettent de continuer à avancer sans retard. Même si je n'ai pas d'impératif horaire, je ne veux pas arriver en mettant plus de temps que pour un BRM 300, soit 20h (je m'accorde une marge de 2h de bonus pour les 30km additionnels) et, pour l'instant, le vent est plutôt un bon allié. La température est réglée sur le bon thermostat et les pluies sont passées suffisamment tôt avant moi pour que la route soit sèche.
J'arrive finalement à Pontorson vers 21h10 et j'en repartirai une heure plus tard. J'ai commandé une crêpe au saumon fumé avec de la crême fraîche dans la crêperie qui m'avait accueillie lors de mon premier BRM 200 officiel : la boucle est bouclée ! A ce moment-là, j'envisageais le PBP comme une éventualité et je commençais à me préparer avec l'idée d'allonger progressivement les distances.
Le redémarrage après une longue pause est toujours délicat, surtout lorsque la nuit tombe : sensation de froid, un zeste de fatigue... mais je continue à pédaler le long de la baie du Mont Saint Michel et me réchauffe dans la campagne avant Avranches. Pas trop d'options pour passer Avranches... après une sieste de moins d'une demi-heure sur un banc à proximité de la gare vers minuit, je jardine un peu trop à mon goût pour sortir de la ville sur la bonne route, route qui va forcément monter !
L'humidité de la nuit s'est déjà installée sur les prairies et marais qui entourent Avranches. Il vaut mieux ne pas trop traîner dans les parages !
Je pointe vers Villedieu les Poêles. Mon itinéraire me fait passer juste à côté, mais sans descendre dans la cuvette du centre ville.
J'arrive à Sainte Cécile un peu avant 2h du matin et je décide d'y faire une pause plus conséquente : je déplie mon sac de couchage sur un banc où le vent ne semble pas s'attarder. La température extérieure reste raisonnable. Ce n'est pas le froid qui me réveillera mais plus les premières lueurs de l'aube et je lève le camp vers 5h40, après un arrêt de 4h environ. La campagne se révèle petit à petit au fur et à mesure que le soleil éclaire. Le paysage est vallonné, mais BRouter a visiblement choisi un dénivelé restreint : ça me va bien ! Le vent ne s'est pas endormi durant la nuit, mais il reste plutôt favorable, en fonction des circonvolutions de la route.
Une fois passé Pont-Farcy, il faut monter sur les pédales pour grimper jusqu'à Saint Martin des Besaces, Sept Vents, Caumont l'Eventé... Ce n'est qu'à partir de l'aéroport de Carpiquet que le relief est de mon côté. Par contre, la traversée de Caen fait baisser la moyenne : trop de feux rouges !
A 10h, je suis bien arrivé à la maison, en ayant pris le soin de faire un détour pour avoir du pain frais pour le petit déjeuner.
En résumé, ce fut une belle balade. Le D+ était plutôt concentré sur la fin et j'ai toujours un coup de barre durant la nuit qui m'oblige à m'arrêter dormir entre quelques minutes et quelques heures. Il faudra que j'y fasse attention durant la première nuit de PBP.
J'ai toujours les yeux plus gros que le ventre : j'ai rapporté à la maison plus de barres de céréales que je n'en ai mangé sur la route, mes deux boîtes de pâté Hénaff sont restés bien tranquilles dans ma sacoche de selle... D'ailleurs, je n'ai pas vraiment touché à cette sacoche : j'avais déjà trop dans ma sacoche de cintre !
On va dire que c'était pour faire un entraînement en mode PBP avec tout le matériel que j'emporterai en août.
Il suffit de mettre son vélo dans la voiture et de faire le retour par les petites routes vallonnées de Bretagne et de Normandie.
Vendredi soir, je sais enfin où je dois laisser la voiture qui attend à Carentan : il faut qu'elle soit à Perros-Guirec avant lundi soir. Ça me laisse donc juste le temps de sortir un itinéraire rapide sur BRouter, préparer mes affaires comme pour un BRM 600 (sac de couchage...) : ça me donnera une balade champêtre de 330 km où je n'ai pas vu beaucoup de circulation.
Arrivé à Carentan par le train, le trajet en voiture se passe sans encombre ; on sent que les vacanciers sont sur la route, mais j'arrive à bon port avant midi, le temps de croquer dans mon sandwich face à la mer et en profitant du soleil.
Je quitte Perros-Guirec à vélo à 12h45 le samedi. Le vent me pousse bien sur les grandes routes que j'emprunte vers Saint-Brieuc, la circulation est calme : c'est l'heure du déjeuner. Peu avant Pontrieux, je retrouve des routes connues empruntées durant mes Tro-Breiz (en tandem en 2012 et en vélo solo en 2017).
J'entre à Saint-Brieuc par Trémuson : j'apprécie toujours autant la belle descente qui serpente dans les arbres en bordure de la vallée, mais il faut également remonter ensuite.
La descente d'Yffiniac est toujours aussi agréable avec le point de vue qu'elle offre sur le fond de la baie : joli dégradé de vert et bleu sur la mer en cet après-midi ! En bonus, une circulation rare car des travaux barrent la route, pour les motorisés mais pas pour un cyclo.
Les routes vers Lamballe ont moins d'intérêt car elles longent souvent la voie express et, surtout, j'attends avec impatience de faire une pause au frais. Je rêve d'un coca et, pourquoi pas, d'une glace. Ce sera chose faite dans le centre ville de Lamballe. J'avais hésité à m'arrêter à Saint-Brieuc, mais je trouvais que c'était un peu trop tôt après seulement 70 km parcourus.
Je reprends la route et je rejoins les lignes droites dans la forêt autour du château de la Hunaudaye qui sont toujours aussi plaisantes : le revêtement n'est pas défoncé, la circulation est quasi inexistante, la navigation facile et l'on a donc tout le loisir de relever la tête pour scruter les sous-bois et tenter d'identifier les bavards qui causent au-dessus de nous. L'ombre du feuillage procure une fraîcheur bien agréable en cet après-midi chaud mais non caniculaire.
Ensuite, j'atteins Dinan par Plorec sur Arguenon (jolie descente qui précède), Bourseul, Corseul où je retrouve la grande route. Le relief est moins plat, mais ça reste sympa.
La traversée de Dinan est faite en mode express : il faudrait y vadrouiller plus longtemps, mais je connais plutôt bien les ruelles médiévales et je sais qu'il faut des pneus plus gros et moins gonflés pour ne pas sauter sur les pavés. Et puis, le slalom entre les touristes ne me tente guère. Il est environ 19h / 19h15, les terrasses des cafés sont bien occupées. Pour ma part, je vise une pause dîner plus loin, idéalement vers Pontorson : je sais qu'il y a des crêperies dans la rue principale et ça me conviendrait parfaitement. Si j'y arrive trop tard, j'aurais toujours l'option McDo à Pontorson ou, plus simplement encore, l'option autonomie totale : je transporte suffisamment de victuailles pour arriver à la maison sans m'arrêter dans le moindre commerce.
La traversée de la forêt de Saint-Solen est bien plus agréable que les lignes droites et quasi plates qui suivent, mais celles-ci permettent de continuer à avancer sans retard. Même si je n'ai pas d'impératif horaire, je ne veux pas arriver en mettant plus de temps que pour un BRM 300, soit 20h (je m'accorde une marge de 2h de bonus pour les 30km additionnels) et, pour l'instant, le vent est plutôt un bon allié. La température est réglée sur le bon thermostat et les pluies sont passées suffisamment tôt avant moi pour que la route soit sèche.
J'arrive finalement à Pontorson vers 21h10 et j'en repartirai une heure plus tard. J'ai commandé une crêpe au saumon fumé avec de la crême fraîche dans la crêperie qui m'avait accueillie lors de mon premier BRM 200 officiel : la boucle est bouclée ! A ce moment-là, j'envisageais le PBP comme une éventualité et je commençais à me préparer avec l'idée d'allonger progressivement les distances.
Le redémarrage après une longue pause est toujours délicat, surtout lorsque la nuit tombe : sensation de froid, un zeste de fatigue... mais je continue à pédaler le long de la baie du Mont Saint Michel et me réchauffe dans la campagne avant Avranches. Pas trop d'options pour passer Avranches... après une sieste de moins d'une demi-heure sur un banc à proximité de la gare vers minuit, je jardine un peu trop à mon goût pour sortir de la ville sur la bonne route, route qui va forcément monter !
L'humidité de la nuit s'est déjà installée sur les prairies et marais qui entourent Avranches. Il vaut mieux ne pas trop traîner dans les parages !
Je pointe vers Villedieu les Poêles. Mon itinéraire me fait passer juste à côté, mais sans descendre dans la cuvette du centre ville.
J'arrive à Sainte Cécile un peu avant 2h du matin et je décide d'y faire une pause plus conséquente : je déplie mon sac de couchage sur un banc où le vent ne semble pas s'attarder. La température extérieure reste raisonnable. Ce n'est pas le froid qui me réveillera mais plus les premières lueurs de l'aube et je lève le camp vers 5h40, après un arrêt de 4h environ. La campagne se révèle petit à petit au fur et à mesure que le soleil éclaire. Le paysage est vallonné, mais BRouter a visiblement choisi un dénivelé restreint : ça me va bien ! Le vent ne s'est pas endormi durant la nuit, mais il reste plutôt favorable, en fonction des circonvolutions de la route.
Une fois passé Pont-Farcy, il faut monter sur les pédales pour grimper jusqu'à Saint Martin des Besaces, Sept Vents, Caumont l'Eventé... Ce n'est qu'à partir de l'aéroport de Carpiquet que le relief est de mon côté. Par contre, la traversée de Caen fait baisser la moyenne : trop de feux rouges !
A 10h, je suis bien arrivé à la maison, en ayant pris le soin de faire un détour pour avoir du pain frais pour le petit déjeuner.
En résumé, ce fut une belle balade. Le D+ était plutôt concentré sur la fin et j'ai toujours un coup de barre durant la nuit qui m'oblige à m'arrêter dormir entre quelques minutes et quelques heures. Il faudra que j'y fasse attention durant la première nuit de PBP.
J'ai toujours les yeux plus gros que le ventre : j'ai rapporté à la maison plus de barres de céréales que je n'en ai mangé sur la route, mes deux boîtes de pâté Hénaff sont restés bien tranquilles dans ma sacoche de selle... D'ailleurs, je n'ai pas vraiment touché à cette sacoche : j'avais déjà trop dans ma sacoche de cintre !
On va dire que c'était pour faire un entraînement en mode PBP avec tout le matériel que j'emporterai en août.
-
- Vétéran
- Messages : 2082
- Inscription : sam. 19 mai 2012 01:13
- 11
- Localisation : Pau
- Âge : 47
- Contact :
- Status : Hors-ligne
Re: Et si je tentais Paris-Brest-Paris ?
Bref, tu es prêt comme jamais pour ton PBP avec une envie de rouler qui déborde ! Magnifique et prend beaucoup de plaisir. Je te suis avec attention, c'est mon projet dans quatre ans.
La paresse est un luxe abordable
-
- Vétéran
- Messages : 3205
- Inscription : jeu. 4 févr. 2010 22:18
- 14
- Localisation : Sud-Aveyron
- Âge : 58
- Status : Hors-ligne
Re: Et si je tentais Paris-Brest-Paris ?
Ah oui on suit ton parcours avec attention même si cela ne me fait pas rêver mais j'aimerais beaucoup être sur le bord de la route pour vous encourager
C'est quant en août ?
A+ Phil
C'est quant en août ?
A+ Phil
On ne possède vraiment que ce que l'on sait...
-
Topic author - Membre hyperactif
- Messages : 769
- Inscription : mar. 6 mars 2012 10:48
- 12
- Localisation : Démouville (14)
- Âge : 41
- Contact :
- Status : Hors-ligne
Re: Et si je tentais Paris-Brest-Paris ?
Je pars le dimanche 18 août à 20h30 de Rambouillet avec la plaque T107. Je suis dans l'anté-pénultième départ des moins de 90h, j'ai donc 2 groupes derrière moi (20h45 et 21h).
Il me faudra être de retour à Rambouillet avant le jeudi 22 août - 14h30.
Les premiers départs (moins de 80h) s'élanceront le dimanche 19/08 vers 16h. Les derniers partiront le lundi 20/08 autour de 5h pour un délai de moins de 84h.
Il sera possible de nous suivre en direct sur internet : http://suivi.paris-brest-paris.org/. Ce sera plus reposant que sur le vélo !
Les routes restent ouvertes à tous, y compris ceux qui veulent encourager les fous. L'idéal étant de se mettre à un endroit où tout le monde passe à l'aller ET au retour (certaines portions diffèrent entre l'aller et le retour), si possible un peu à l'écart d'un contrôle car ce seront des zones de rencontre entre cyclos qui arrivent, cyclos qui partent, véhicules d'assistance...
Il me faudra être de retour à Rambouillet avant le jeudi 22 août - 14h30.
Les premiers départs (moins de 80h) s'élanceront le dimanche 19/08 vers 16h. Les derniers partiront le lundi 20/08 autour de 5h pour un délai de moins de 84h.
Il sera possible de nous suivre en direct sur internet : http://suivi.paris-brest-paris.org/. Ce sera plus reposant que sur le vélo !
Les routes restent ouvertes à tous, y compris ceux qui veulent encourager les fous. L'idéal étant de se mettre à un endroit où tout le monde passe à l'aller ET au retour (certaines portions diffèrent entre l'aller et le retour), si possible un peu à l'écart d'un contrôle car ce seront des zones de rencontre entre cyclos qui arrivent, cyclos qui partent, véhicules d'assistance...
-
- Vétéran
- Messages : 1515
- Inscription : ven. 15 juin 2018 19:43
- 5
- Localisation : Savoie
- Âge : 55
- Status : Hors-ligne
Re: Et si je tentais Paris-Brest-Paris ?
Salut,
Belle balade ! Merci pour le partage !
Petite question, tu auras combien de kilomètres au départ de l'épreuve ?
Belle balade ! Merci pour le partage !
Je fais pareil, je ne pars jamais "sans biscuit" suite à une fringale hypo mémorable y'a quelques année de ça.EgaregEtKristell a écrit : ↑lun. 29 juil. 2019 14:06...
J'ai toujours les yeux plus gros que le ventre : j'ai rapporté à la maison plus de barres de céréales que je n'en ai mangé sur la route, mes deux boîtes de pâté Hénaff sont restés bien tranquilles dans ma sacoche de selle... ...
Ben voilà ! Un bon vieux test in situEgaregEtKristell a écrit : ↑lun. 29 juil. 2019 14:06...
On va dire que c'était pour faire un entraînement en mode PBP avec tout le matériel que j'emporterai en août.
Petite question, tu auras combien de kilomètres au départ de l'épreuve ?
"En équilibre au milieu des fous..." Patrick Plaine