vieuxjim a écrit : ↑mar. 9 juil. 2019 20:31
Ou êtes vous tous? Pas de reportage sur le week-end et nous sommes mardi ! J'attendais une belle succession de cols ou une grande virée en bord de mer ou sur un Causse... Ça va peut-être arriver.
Oui, Jimmy, si on roule un peu (comme Charles) et j'ai hésité à poster ... compte tenu de l'activité en baisse sur le forum et ne souhaitant pas faire le one man show.
Mais puisque ça te manque, alors j'y vais.
Le WE dernier, le hasard a voulu que nous devions aller à Sauclières, patelin d'Aveyron en bordure du causse du Larzac, pour récupérer des affaires pour notre fils qui part en expédition dans le Kirghizistan dasn 15 jours.
Ma cyclote et moi en avons profité pour aller rouler, et compte tenu de l'heure (départ de MPL en fin d'AM) et de la chaleur, nous sommes partis sur une rando en soirée.
Le plus simple était de repartir du même endroit qu'il y a 3 semaines: l'Hospitalet du Larzac.
Nous nous sommes posés au carrefour des 4 routes pour dîner puis nous sommes partis avec l'idée de rester sur le causse, et pour moi l'envie de découvrir la route de la Fage.
Finalement, après 3 km de chemin, compte tenu des douleurs dans le bras de ma femme, nous avons décidé d'abandonner le chemin pourtant assez cyclable (ma cyclote a des 700x28 René Herse (Compass) et moi j'étais avec mon VTT rigide chaussé en 26x1,5 Schwalbe Marathon devant et 26x1,75 Country Rock derrière) de continuer par la route, ce qui a eu un impact sur le kilométrage et surtout sur le dénivelé puisqu'il a fallu pas mal redescendre puis remonter d'autant.
La nuit nous a a étreinte depuis la descente (goudronnée) et j'ai pu apprécier mon phare puissant qui nous a servi à mon épouse et moi, puisque nous roulions 2 de front sur ces petites routes (son vélo est équipé d'un phare AR lumineux mais son phare AV amovible est tellement minimaliste qu'il ne sert à rien dasn cette situation).
La fin s'est donc faite de nuit. Nous avons roulé 2 heures dasn le noir. Il faisait bien chaud dasn la remontée vers Cornus et le causse, malgré cela. Nous avions craint les orages annoncés par la météo, mais par chance ils sont restés suffisamment éloignés: beaux cumulo-nimbus dans la lumière du soir puis beaux éclairs lointains vers l'Aigoual dasn la nuit. Ils nous ont épargnés.
Rentrés à la voiture, nous avons fait qq km pour rejoindre le lieu proche du Viala qui nous était apparu le plus propice pour bivouaquer. Endormis rapidement, nous fûmes réveillés par l'orage, impressionnés par le bruit sur la tente mais plus encore par les éclairs qui s'apparentaient à une ampoule défectueuse produisant un éclairage tremblotant tant leur fréquence était rapprochée.
Le matin, je découvrais un tas de grêlons au pied de la tente. Le bruit sur le double-toit était donc celui des grêlons, pas de la pluie.
Au final, 42 km dans des superbes paysages, dans l'ambiance des randos de nuit et le plaisir d'être en autonomie dasn la nature. Loin des chaleurs étouffantes du bas pays.
Et 575 m de D+ alors que nous étions partis pour faire plutôt du plat
Phil, si tu trouves que je tape un peu l'incruste sur tes terres, c'est normal: elles sont magnifiques et tellement propices pour le vélo tel que je l'aime.
Cette fois-ci j'avais un bon prétexte.