vaber a écrit :
"Je ne suis pas à la recherche de l'étagement parfait. Je donne la puissance nécessaire avec ce que j'ai sans trop me poser de questions."
Hé oui mais quant on est limité en puissance il faut bien ruser avec les braquets
et puis j'ai toujours préféré mouliner que bouriner
Plus sérieusement je n'ai pas les moyens pour bouriner et si je doit avoir trop long je baisse la cadence mais sans pour autant forcer et je passe en tombant parfois à 40-45 tr/min (dans les passages au delà de 12%) mais si j'ai de quoi mouliner à 55-60 tr/min je trouve cela plus confortable mais aussi plus endurant.
Avec une randonneuse tirer plus de sept mètres ne m'intéresse pas car si je veux rouler à plus de 40 sur le plat je crois qu'un coursier de 7kg est plus adapté. Sur ce sujet lorsque le temps sera plus clément il me faudra essayer le coursier de mon fils pour voir la différence entre un vélo de 11kg avec un de 7 D'autant que mon France Loire est en 42x28 et le sien en 39x25.
Pour l'idée que je m'en fait une randonneuse doit permettre de rouler longtemps avec un minimum de fatigue mais je conçois parfaitement que des cyclos très bien entrainés puissent rouler à plus de 26km/h longtemps. Mais ceci n'est pas mon cas... je ne m'en plaint pas c'est comme ça
A+ Phil
Sur cette question récurrente de la fréquence de pédalage, je vous avoue que je ne sais même pas quelle est la mienne. Tout au feeling pour moi ... Mais permettez-moi de vous raconter cette courte anecdote, sur ce sujet:
Je discutais il y a peu avec mon cordonnier bien sympa, qui se trouve être cycliste (roulant sur une belle Cyfac carbone sur mesure qui vaut bien plus cher que ma voiture).
Il roule avec les cyclos du club local et me racontais récemment qu'il avait de plus en plus de mal à suivre les gars du groupe rapide du club . Il s'en est ouvert à un ancien coureur (>70 ans je crois) du club qui l'a pris "sous son aile" pour le "coacher" (comme on dit maintenant). Ce dernier lui a dit: "tiens-toi derrière moi; tu changes de braquet quand je le fais: ni avant, ni après".
Le gars s'est exécuté et dans la première côte, il a vu son "lièvre" entamer la montée sans que rien ne se passe au niveau du dérailleur. Mon cordonnier, bien que naturellement tenté de tomber les rapports, a obéi mais souffert. La pente s'est encore un peu accentuée; ils ont fini par monter d'une couronne. Pas plus. Arrivé en haut, mon copain soufflait, bien sûr. Mais l'autre n'a pas bronché.
Ils ont roulé comme ça pendant quelques dimanches. Au fur et à mesure, mon copain suivait plus facilement le groupe jusqu'à pouvoir à peu près garder le contact avec les grimpeurs, ce qu'il n'avait jamais fait depuis qu'il avait rejoint le club il y a plusieurs années.
Il m'a raconté cette histoire car il sait que je suis habitué à rouler chargé (en poids
), avec des développements pas extraordinaires, sur des bonnes pentes (pour la région) et qu'il a toujours été épaté. Il m'a avoué voir appris une sacrée leçon grâce à son ancien coureur: il s'est musclé les jambes en relativement peu de temps, sans autre artifice que de se forcer un peu dans les montées des sorties du dimanche et en retardant le moment de tomber les rapports. Ce petit supplément de puissance lui a permis d'augmenter significativement ses performances. Pour lui, ça signifiait rouler avec les cracks, mais pour d'autres, ce supplément pourrait servir à atteindre d'autre buts comme de rouler plus chargé, d'éviter de changer de vélo, etc.
On peut quand même retenir de cette leçon qu'en conservant un rythme de pédalage élevé, avec une grande plage de braquets à disposition, et dans une pratique cyclotoursitique "normale", on n'atteint
jamais rarement l'intensité qui nous permet de nous muscler. Même si je pense qu'on a des aptitudes (et des motivations) différentes, je pense aussi que de se pousser un peu de temps en temps n'a pas que du mauvais. A force de lire plein de choses sur internet, on en vient à un peu tout mélanger. La recherche du meilleur rendement sans avoir fait le travail de fond n'a pas forcément le même sens. Autrement dit, s'il est vrai qu'on apprend dasn la littérature cycliste ou sur le Net qu'on obtient un meilleur rendement avec des fréquences de pédalage élevées, cela ne signifie pas pour autant qu'il faille renoncer à acquérir un peu de puissance, et ceci aussi bien pour une pratique orientée loisir que performance.
Je fais du ski de loisir uniquement, et particulièrement en rando (mais pas uniquement), le plaisir est bien supérieur quand on a un minimum de forces dans les jambes et qu'elles nous permettent de descendre dans de la neige changeante qui est exigeante en puissance pour se faire plaisir et ne pas arriver trop épuisé en bas. C'est même un enjeu de sécurité. Je pense que cela s'applique, dasn une moindre mesure, au cyclotourisme.
Qu'est-ce que tu en penses Henri?
Bonne journée.
Angström
Il va falloir parler des moyeux et des roues...
A+ Phil
Oui, oui, y'a pas que les développements à choisir pour ton nouveau vélo!!
Mais tout cela est intéressant. Je retiens beaucoup de bonnes idées pour quand je me mettrai en chasse d'un nouveau vélo moi aussi.