Bon, les choses ne se sont pas passées comme prévu, c'est peu de le dire.
La préparation des vélos a demandé plus de travail que prévu (un échange de pédaliers sur deux vélos qui s'est trouvé être impossible, j'ai été bon pour tout re-démonter et remonter, les gardes boue galère à monter sur mon vélo, il n'y avait pas la place de les faire passer, j'ai détruit un porte-bagae avant en voulant l'adapter à mon vélo j'ai dû en racheter un...)
- Arrivés en Ardèche, au moment de partir, on se rend compte qu'on n'a pas pris les piquets pour la tente, on est obligés de faire un saut à Décathlon Valence en voiture (argh mon bilan carbone) et repousser le départ au lendemain.
- Jeudi 29 : Saint Sauveur-Lamastre
Nous n'attendons que deux heures avant notre première rincée. Ca ne sera pas la dernière (je ne le répèterai pas dans ce carnet de voyage, on aura une rincée minimum chaque jour et chaque nuit).
- Venderdi : Lamastre-Anonnay
Ne pas croire les habitants qui vous jurent de ne jamais avoir vu de camping dans leur ville. Il y en avait bien un (pas beaucoup de vacanciers, plutôt des gens du voyage, ceci expliquant sans doute cela).
- Samedi : Anonnay-Pélussin
On aurait bien continué un peu, mais il n'y avait plus de camping avant longtemps (et une belle côte).
- Dimanche : Pélussin-Saint-Chamond
La gêne que Christine ressentait jusque là se transforme en franche douleur au genou. En observant son vélo je me rends compte qu'une des manivelles passe plus près de la base que l'autre (~5mm), on décide d'aller voir un vélociste à la première occasion.
On trouve facilement THP qui nous accueille très amicalement et nous présente sa petite famille.
Ca fait du bien de se poser mais rapidement vient la question du prochain camping, et là c'est le drame. Pas un seul camping à moins de 15km en arrière ou 40km en avant.
Il est 17h, Christine a mal au genou. On accepte sans trop hésiter la proposition de transport en voiture de THP jusqu'au prochain camping (à la ferme). Je m'attends à un camping pas cher et sympa... cruelle désillusion. Le terrain n'est pas plat, à côté de la route, les chiens des habitués nous mordillent les mollets et nous aboient dessus. La douche marche à jetons et un jeton ne dure vraiment pas longtemps contrairement à ce qu'a dit la gérante (qui a d'ailleurs été très dure à trouver, dommage quand c'est indispensable pour prendre sa douche).
- Lundi : Saint Just Saint Rambert - Moingt
On va voir un vélociste que THP nous avait conseillé : "la gare aux vélo" qui se trouve être aussi increvable.com
Magasin superbement achalandé, patron sympathique, à l'écoute, et qui prendra le temps de chercher le problème. Verdict : le cadre (Decathlon) a été mal soudé. La boîte de pédalier est décalée de 2.5mm (d'où les 5mm de différence).
On repart avec une bague à 0.30€ (et 1/2h de main d'oeuvre, tout à fait honnête).
Par la suite le genou de Christine se remettera tout doucement, je ne sais pas si ce cadre mal soudé était la seule cause de cette douleur, mais je suis certain qu'il y a largement participé.
On s'arrête au camping municipal, sympa et pas cher, ça change.
- Mardi : Moingt - Noirétable
Camping encore mieux (sanitaire chauffés qui permettent de faire sécher toutes nos affaires, ça tombe bien certaines commencent à sentir le moisi) et encore moins cher...
- Mercredi : Noirétable-Tazennat
On termine d'une traite quitte à arriver tard avec la promesse d'une maison de campagne prêtée par une amie, sans tente à monter, avec douche chaude illimitée, et le temps de se poser pour profiter de ce magnifique lac qu'on voit du jardin.
Pas de chance le chauffe-eau ne marche plus. Il pleut tellement qu'on ne voit pas le lac. Mais on en profite pour se poser, faire sa lessive tranquillement, bouquiner...
Au bout de deux jours on craque, je vais à la gare de Riom (prêt de 3h de trajet A/R) pour trouver un train qui nous emmène à Nantes, la meteo semblant plus clémente là-bas.
Hélas il n'y en a qu'un par jour, et qui arrive vers 22h pas l'idéal pour trouver un camping.
Je rentre vite pour tout empaqueter, nettoyer la maison, et foncer à la gare.
On arrive avec plus d'1/4h d'avance je me présente au guichet. Hélas les deux guichettière n'arriveront pas à s'en sortir et à me fournir un billet à temps. Après une course folle dans les escalier avec les vélos chargés sous le bras, on voit les portes du train se refermer sous notre nez.
Il pleut toujours, dépités, démoralisés, on sait qu'en prenant le train du lendemain on n'a plus le temps de faire un tour en Bretagne tranquillement et de rentrer à temps. On prend donc le premier train pour Lyon.
- On fera ancore des journées de vélo occasionnelles (Valence - Saint Sauveur par l'ancienne voie ferrée en particulier, très beau).
- Puis on rentre à Grenoble, Christine avec sa voiture, moi à vélo (miam 145km dans la journée).
- Je ferai encore des ballade à la journée, Grenoble-Grenoble par l'Isère et la Bourne : les gorges sont de toute beauté par temps humide ! La Mure...
Dans l'ensemble on a beaucoup aimé les petites routes d'Ardèche, et la traversée de la plaine de la Loire.
Et reprise du boulot difficile après 4 semaines... snif.
Il reste quelques beaux souvenir, beaux moments, et de l'énergie plein les jambes.
Vous trouverez quelques photos (pas beaucoup, j'ai toujours du mal à en faire en voyage) ici :
(cliquez sur la vignette de droite pour voir la suivante)
Petite Annonce : vend carte de Bretagne au 100 000è très peu servi