Ma "Chevauchée fantastique"
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Ma "Chevauchée fantastique"
Bonjour à tous.
Finalement, je n'ai jamais présenté la belle randonnée que j'ai faite en septembre dernier, et que ma femme et moi appelons "La Chevauchée fantastique". Il n'est peut-être pas trop tard ?
Rappel : il était important de réaliser ce projet pour me prouver que j'existais encore après des ennuis de santé qui m'ont fait très peur - et je ne suis pas encore complètement rassuré. Je suis donc parti de notre maison dans la campagne limousine (à 15 km de chez Raymond Poulidor) pour rallier la maison que nous louons en Provence entre Manosque et Forcalquier. J'ai dessiné approximativement le parcours sur une carte de France.
C'est la première fois de ma vie que j'effectuais un tel voyage, et je me suis entrainé comme un fou pendant quelques mois pour y arriver. Je roulais léger, avec juste une sacoche de guidon, et ma petite moitié faisait voiture d'accompagnement, me rejoignant pour la collation de midi, et organisant l'hébergement du soir quand nous descendions dans une chambre d'hôte.
Vous pouvez constater qu'en fait j'ai contourné le Massif Central : une autre fois, je m'enhardirai à passer tout droit par Tulle, Aurillac et Mende... peut-être.
Je n'ai pas pris beaucoup de photos de la première étape, qui nous a amenés en Corrèze, chez des amis. J'en choisis deux : un paysage de par chez nous, au-dessus de Châteauneuf La Forêt, et l'hôtel de la Boule d'Or, à St Germain Les Belles, où jadis Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre se rencontraient pour des rendez-vous intimes. Hélas, il est fermé depuis pas mal de temps.
La deuxième étape nous a amenés à Périgueux, chez des cousins. Là non plus je n'ai pas pris beaucoup de photos, car ce sont des régions que je connais par coeur, à pied, à vélo ou en voiture. Je montre quand même le château d'Excideuil, non loin du haras de Pompadour, et un vestige romain en plein Périgueux, la tour Vesone.
Troisième étape le lendemain, et routes que nous ne connaissions pas : de Périgueux à Villereal, en passant par Lalinde (repas au bord de l'eau) et Beaumont du Périgord, nom bien mérité parce que c'est vraiment un mont !
Villereal nous a charmés. Ancienne bastide, avec encore des bâtiments de toute beauté. Nous avons déambulé à pied un long moment. Le coeur de la ville est de toute beauté. Jugez-en par vous-mêmes.
Même le bâtiment de notre chambre d'hôtes était très beau : c'est un ancien couvent.
La suite au prochain numéro, sinon le post sera illisible.
Finalement, je n'ai jamais présenté la belle randonnée que j'ai faite en septembre dernier, et que ma femme et moi appelons "La Chevauchée fantastique". Il n'est peut-être pas trop tard ?
Rappel : il était important de réaliser ce projet pour me prouver que j'existais encore après des ennuis de santé qui m'ont fait très peur - et je ne suis pas encore complètement rassuré. Je suis donc parti de notre maison dans la campagne limousine (à 15 km de chez Raymond Poulidor) pour rallier la maison que nous louons en Provence entre Manosque et Forcalquier. J'ai dessiné approximativement le parcours sur une carte de France.
C'est la première fois de ma vie que j'effectuais un tel voyage, et je me suis entrainé comme un fou pendant quelques mois pour y arriver. Je roulais léger, avec juste une sacoche de guidon, et ma petite moitié faisait voiture d'accompagnement, me rejoignant pour la collation de midi, et organisant l'hébergement du soir quand nous descendions dans une chambre d'hôte.
Vous pouvez constater qu'en fait j'ai contourné le Massif Central : une autre fois, je m'enhardirai à passer tout droit par Tulle, Aurillac et Mende... peut-être.
Je n'ai pas pris beaucoup de photos de la première étape, qui nous a amenés en Corrèze, chez des amis. J'en choisis deux : un paysage de par chez nous, au-dessus de Châteauneuf La Forêt, et l'hôtel de la Boule d'Or, à St Germain Les Belles, où jadis Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre se rencontraient pour des rendez-vous intimes. Hélas, il est fermé depuis pas mal de temps.
La deuxième étape nous a amenés à Périgueux, chez des cousins. Là non plus je n'ai pas pris beaucoup de photos, car ce sont des régions que je connais par coeur, à pied, à vélo ou en voiture. Je montre quand même le château d'Excideuil, non loin du haras de Pompadour, et un vestige romain en plein Périgueux, la tour Vesone.
Troisième étape le lendemain, et routes que nous ne connaissions pas : de Périgueux à Villereal, en passant par Lalinde (repas au bord de l'eau) et Beaumont du Périgord, nom bien mérité parce que c'est vraiment un mont !
Villereal nous a charmés. Ancienne bastide, avec encore des bâtiments de toute beauté. Nous avons déambulé à pied un long moment. Le coeur de la ville est de toute beauté. Jugez-en par vous-mêmes.
Même le bâtiment de notre chambre d'hôtes était très beau : c'est un ancien couvent.
La suite au prochain numéro, sinon le post sera illisible.
Michel.
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Re: Ma "Chevauchée fantastique"
Je m'attarde un peu sur cette étape, pour poster quelques photos que je n'avais pas mises en ligne parce qu'elles me plaisent moins que les premières (Floues, mal cadrées, mal exposées).
D'abord, à Lalinde. D'après Wikipedia, "En occitan, la commune porte le nom de La Linda. Le toponyme vient probablement du latin limitem (limite, frontière), puis attraction de l’occitan linda (limpide ou jolie)." Et l'étymologie occitane me paraît très appropriée.
L'arrivée par la route sur laquelle je me trouvais est très discrète.
Et les bords de la Dordogne sont assez joliment aménagés.
D'ailleurs, nous n'étions pas les seuls à pique-niquer sur les tables disposées là.
Et puis, surtout, Villereal, qui a été une des plus belles étapes du voyage.
Deux vues supplémentaires de cet extraordinaire établissement de chambres d'hôtes.
"Etonnant, non ?" Aurait dit Desproges.
Et encore des vues du coeur de ville.
D'abord, à Lalinde. D'après Wikipedia, "En occitan, la commune porte le nom de La Linda. Le toponyme vient probablement du latin limitem (limite, frontière), puis attraction de l’occitan linda (limpide ou jolie)." Et l'étymologie occitane me paraît très appropriée.
L'arrivée par la route sur laquelle je me trouvais est très discrète.
Et les bords de la Dordogne sont assez joliment aménagés.
D'ailleurs, nous n'étions pas les seuls à pique-niquer sur les tables disposées là.
Et puis, surtout, Villereal, qui a été une des plus belles étapes du voyage.
Deux vues supplémentaires de cet extraordinaire établissement de chambres d'hôtes.
"Etonnant, non ?" Aurait dit Desproges.
Et encore des vues du coeur de ville.
Michel.
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Re: Ma "Chevauchée fantastique"
Merci Michel!
Villeréal semble une bien belle étape en effet. On n'est pas passés loin nous-même lors de notre traversée de l'été dernier. On aurait du faire le crochet.
A faire une prochaine fois.
Villeréal semble une bien belle étape en effet. On n'est pas passés loin nous-même lors de notre traversée de l'été dernier. On aurait du faire le crochet.
A faire une prochaine fois.
A+
Angstrom
"Un cyclotouriste n’a pas de palmarès, il n’a que des souvenirs… » Jean Taboureau
Mon blog : Mon Expérience Vélo
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Re: Ma "Chevauchée fantastique"
Salut,
De bien belle images
Merci pour le partage
De bien belle images
Merci pour le partage
"En équilibre au milieu des fous..." Patrick Plaine
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Re: Ma "Chevauchée fantastique"
Merci, les amis.
La quatrième étape avait pourtant bien commencé... Un tel début de récit annonce évidemment une suite moins agréable ! Au départ de Villereal, le ciel était gris mais la température idéale et les paysages sympathiques quoique assez banals cependant.
Une exception cependant : au loin, une bosse m'intrigue : vais-je devoir monter jusqu'en haut ?
Eh bien oui : c'est Monflanquin, et ma route y passe.
Bon, finalement, ce fut facile !
Plus loin, je rencontre des noms de lieux amusants.
Et à partir de là, tout se gâte. Je me perds, me retrouve, me reperds, j'entre dans Villeneuve sur Lot que pourtant je voulais éviter, je me retrouve au milieu des autos et des camions (énormes, les camions, bien sûr), pas du tout rassuré, mais alors pas du tout... Bref, ce jour-là j'ai appelé ma convoyeuse à l'aide : vélo à l'arrière de la voiture, et direction le lieu qu'on avait prévu pour le pique-nique.
L'après-midi n'a pas vraiment été faste non plus, au point que finalement l'appareil photo est resté dans la sacoche.
Un moment amusant toutefois : je me suis trouvé à moment donné dans une côte... mais une côte... Rapide regard sur l'altimètre : 13%... J'ai fini en poussant le vélo.
D'autres erreurs de parcours, certaines m'amenant à parcourir pas mal de kilomètres inutiles, bref, ce n'était pas une journée réjouissante, même si pourtant il ne m'est rien arrivé de fâcheux. L'étape se fait à Bon-Encontre, dans un hôtel qui apparemment a eu son heure de gloire mais semble se survivre à lui-même. Le repas est bon, la maîtresse des lieux sympathique, et elle a un local où le vélo est en sécurité.
La quatrième étape avait pourtant bien commencé... Un tel début de récit annonce évidemment une suite moins agréable ! Au départ de Villereal, le ciel était gris mais la température idéale et les paysages sympathiques quoique assez banals cependant.
Une exception cependant : au loin, une bosse m'intrigue : vais-je devoir monter jusqu'en haut ?
Eh bien oui : c'est Monflanquin, et ma route y passe.
Bon, finalement, ce fut facile !
Plus loin, je rencontre des noms de lieux amusants.
Et à partir de là, tout se gâte. Je me perds, me retrouve, me reperds, j'entre dans Villeneuve sur Lot que pourtant je voulais éviter, je me retrouve au milieu des autos et des camions (énormes, les camions, bien sûr), pas du tout rassuré, mais alors pas du tout... Bref, ce jour-là j'ai appelé ma convoyeuse à l'aide : vélo à l'arrière de la voiture, et direction le lieu qu'on avait prévu pour le pique-nique.
L'après-midi n'a pas vraiment été faste non plus, au point que finalement l'appareil photo est resté dans la sacoche.
Un moment amusant toutefois : je me suis trouvé à moment donné dans une côte... mais une côte... Rapide regard sur l'altimètre : 13%... J'ai fini en poussant le vélo.
D'autres erreurs de parcours, certaines m'amenant à parcourir pas mal de kilomètres inutiles, bref, ce n'était pas une journée réjouissante, même si pourtant il ne m'est rien arrivé de fâcheux. L'étape se fait à Bon-Encontre, dans un hôtel qui apparemment a eu son heure de gloire mais semble se survivre à lui-même. Le repas est bon, la maîtresse des lieux sympathique, et elle a un local où le vélo est en sécurité.
Michel.
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Re: Ma "Chevauchée fantastique"
Ces lieux me rappellent de bons souvenirs... Je passais par là pour mes allers-retours val-d'oise - Aveyron... Et je suis souvent descendu dans ces hôtels à la gloire passée. J'imagine que la majorité d'entre eux sont fermés maintenant.
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Re: Ma "Chevauchée fantastique"
Je voulais raconter les deux étapes suivantes en même temps, car elles se ressemblent : canal latéral à la Garonne d'abord, canal du midi ensuite. Extrêmement agréables, reposants et rafraîchissants. Mais bon, finalement, je ferai deux posts.
C'est sous un ciel gris et une forte humidité que je quitte Bon-Encontre.
Aucun risque de pluie, mais un petit brouillard qui rend les arbres encore plus verts. La matinée se passe ainsi, sans que cela empêche la promenade - car c'est une vraie promenade de santé - de me réjouir.
Pas mal de touristes en bateau, et de temps en temps une écluse en fonctionnement.
Et, après dissipation des brumes et brouillards matinaux, comme disent le présentateurs de la météo, tout s'éclaire !
C'est la première fois que je voyais un pont-canal, ici celui de Moissac.
A plus forte raison, c'est la première fois que je passais dessus !
Rencontre sympa avec un cyclo qui roulait dans l'autre sens. Lui était chargé de bagages, car il voyageait en autonomie.
Pas d'autre photo pour cette journée, elles auraient été toutes plus ou moins semblables. Etape le soir à Vallègues, dans une chambre d'hôtes qui abrite une famille de chouettes chevêches, pas du tout farouches. Le repas est pris à Villefranche de Lauragais, ville à la faune nocturne (humaine, cette fois) pas toujours attirante, impression qui sera heureusement démentie le lendemain matin.
C'est sous un ciel gris et une forte humidité que je quitte Bon-Encontre.
Aucun risque de pluie, mais un petit brouillard qui rend les arbres encore plus verts. La matinée se passe ainsi, sans que cela empêche la promenade - car c'est une vraie promenade de santé - de me réjouir.
Pas mal de touristes en bateau, et de temps en temps une écluse en fonctionnement.
Et, après dissipation des brumes et brouillards matinaux, comme disent le présentateurs de la météo, tout s'éclaire !
C'est la première fois que je voyais un pont-canal, ici celui de Moissac.
A plus forte raison, c'est la première fois que je passais dessus !
Rencontre sympa avec un cyclo qui roulait dans l'autre sens. Lui était chargé de bagages, car il voyageait en autonomie.
Pas d'autre photo pour cette journée, elles auraient été toutes plus ou moins semblables. Etape le soir à Vallègues, dans une chambre d'hôtes qui abrite une famille de chouettes chevêches, pas du tout farouches. Le repas est pris à Villefranche de Lauragais, ville à la faune nocturne (humaine, cette fois) pas toujours attirante, impression qui sera heureusement démentie le lendemain matin.
Michel.
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Re: Ma "Chevauchée fantastique"
Je m'aperçois que j'ai complètement négligé le récit de ce si beau souvenir.
Voici donc la sixième étape, assez semblable à la précédente : un canal, c'est un canal !
La différence, toutefois, c'est que je n'ai pas suivi cette voie jusqu'au bout. Il semble qu'à partir du Seuil de Naurouze le goudron laisse place à une piste pas toujours bien revêtue, et, avec mon vélo à pneus de 700X25, je n'ai pas voulu tenter l'aventure.
Il y a eu à Naurouze toute une installation destinée à faciliter l'irrigation. Je n'essaierai pas d'expliquer l'extraordinaire système de captage des eaux collectées par des barrages, un peu comme tout ce qui s'est fait à travers les siècles dans le sud de la France, et que j'ai découvert dans un bouquin que m'avait conseillé Angstromcyclo. De nos jours ça donne un lieu frais et paisible.
Ensuite, eh bien ensuite j'ai roulé sur des rubans d'asphalte rendus presque déserts grâce à l'autoroute que les camions empruntent préférentiellement. Ma grosse erreur, ce jour-là, fut de ne pas tenter de traverser Carcassonne mais de chercher à la contourner. Et me revoici sur une rocade très encombrée, alors que finalement j'aurais été plus tranquille en passant par le centre...
Puis, des villages célèbres par des événements funestes : Trèbes, sa prise d'otages et ses inondations. Nous passerons la nuit - et la suivante - au nord de Lézignan-Corbières, dans une chambre d'hôtes qui sera sympa quand les travaux seront finis. Beaucoup de fleurs, et un spa à disposition. Nous en profiterons !
Le repas est pris dans un restaurant marrant, "la Guinguette". Le coucher de soleil nous fait effectivement la fête.
Me voici en train de déguster une délicieuse soupe de poisson à la rouille, avant un cassoulet tellement copieux que malgré ma faim de loup je n'ai pas pu le finir. J'avais roulé 110 km dans la journée.
Le lendemain a été un jour de repos, qui coïncidait avec la journée du patrimoine. Belles photos à venir...
Voici donc la sixième étape, assez semblable à la précédente : un canal, c'est un canal !
La différence, toutefois, c'est que je n'ai pas suivi cette voie jusqu'au bout. Il semble qu'à partir du Seuil de Naurouze le goudron laisse place à une piste pas toujours bien revêtue, et, avec mon vélo à pneus de 700X25, je n'ai pas voulu tenter l'aventure.
Il y a eu à Naurouze toute une installation destinée à faciliter l'irrigation. Je n'essaierai pas d'expliquer l'extraordinaire système de captage des eaux collectées par des barrages, un peu comme tout ce qui s'est fait à travers les siècles dans le sud de la France, et que j'ai découvert dans un bouquin que m'avait conseillé Angstromcyclo. De nos jours ça donne un lieu frais et paisible.
Ensuite, eh bien ensuite j'ai roulé sur des rubans d'asphalte rendus presque déserts grâce à l'autoroute que les camions empruntent préférentiellement. Ma grosse erreur, ce jour-là, fut de ne pas tenter de traverser Carcassonne mais de chercher à la contourner. Et me revoici sur une rocade très encombrée, alors que finalement j'aurais été plus tranquille en passant par le centre...
Puis, des villages célèbres par des événements funestes : Trèbes, sa prise d'otages et ses inondations. Nous passerons la nuit - et la suivante - au nord de Lézignan-Corbières, dans une chambre d'hôtes qui sera sympa quand les travaux seront finis. Beaucoup de fleurs, et un spa à disposition. Nous en profiterons !
Le repas est pris dans un restaurant marrant, "la Guinguette". Le coucher de soleil nous fait effectivement la fête.
Me voici en train de déguster une délicieuse soupe de poisson à la rouille, avant un cassoulet tellement copieux que malgré ma faim de loup je n'ai pas pu le finir. J'avais roulé 110 km dans la journée.
Le lendemain a été un jour de repos, qui coïncidait avec la journée du patrimoine. Belles photos à venir...
Michel.
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Re: Ma "Chevauchée fantastique"
Merci Michel !
J'aime bien te lire. C'est très agréable.
Je suis content de savoir que tu as effectivement lu le livre au sujet duquel nous avions échangé.
J'aime bien te lire. C'est très agréable.
Je suis content de savoir que tu as effectivement lu le livre au sujet duquel nous avions échangé.
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Angstrom
"Un cyclotouriste n’a pas de palmarès, il n’a que des souvenirs… » Jean Taboureau
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Re: Ma "Chevauchée fantastique"
Je l'ai lu très attentivement au printemps, avant une causerie organisée par "les Amis de Lurs" au cours de laquelle on n'a malheureusement parlé que de pollution des captages, goût de l'eau potable, etc, ce qui n'avait rien à voir avec l'ordre du jour. J'étais assez déçu.
De ce bouquin, je garde le souvenir des querelles, des contrats non respectés, et de l'égoïsme de certains, qui faisait capoter beaucoup d'entreprises. Autrement, que de travaux titanesques pour les époques concernées, et que de personnages visionnaires ! Je suis content que tu me l'aies conseillé. [Pour ceux qui seraient intéressés, il s'agit de "Les architectes de l'eau en Provence]
De ce bouquin, je garde le souvenir des querelles, des contrats non respectés, et de l'égoïsme de certains, qui faisait capoter beaucoup d'entreprises. Autrement, que de travaux titanesques pour les époques concernées, et que de personnages visionnaires ! Je suis content que tu me l'aies conseillé. [Pour ceux qui seraient intéressés, il s'agit de "Les architectes de l'eau en Provence]
Michel.
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Re: Ma "Chevauchée fantastique"
Très belle virée qui donne envie de connaître certains coins. J'ai roulé dans le Lot et Garonne, sur ces routes superbes et bien sûr sur la fin de ton parcours. Encore d'autres voyages restent à venir pour vous.
La paresse est un luxe abordable
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Re: Ma "Chevauchée fantastique"
Merci, Vincent.AngstromCyclo a écrit : J'aime bien te lire. C'est très agréable.
Oui, et ça, c'est extraordinaire !Hristo a écrit : Encore d'autres voyages restent à venir pour vous.
La journée suivante, donc a été une journée de repos... si l'on peut dire ! Car nous en avons profité pour visiter un lieu hors du temps, encore plus que Villereal vue au début du voyage. Nous sommes allés, pour la journée du Patrimoine, circonstance favorable s'il en fut, à Lagrasse, au sud de Lézignan-Corbières, petit village construit sur l'Orbieu à côté d'une abbaye qui fut, en son temps, la plus puissante de la région, et fut supplantée ensuite par Fontfroide - au moment des luttes contre les albigeois. En effet, Lagrasse, pourtant peu suspecte de conduite schismatique, avait des relations étroites avec les seigneurs cathares des alentours, et perdit à cette époque une bonne partie de ses possessions, et donc de son lustre.
Comme c'est le cas pour tous ces centres dans lesquels la recherche spirituelle de l'origine finissait par se mélanger allègrement au luxe temporel, des remaniements et des constructions nouvelles se sont succédé, si bien que les vestiges de l'abbaye contiennent des éléments couvrant une période large, du IXème siècle au XVIIIème. Le tout dans des états divers de conservation bien sûr.
Quant aux constructions anciennes du village, dont certaines sont classées Monument Historique, elles vont du XIIIème au XVIème siècle.
Venez vous promener avec nous au Moyen Âge.
Rendons aux ecclésiastiques ce qui n'appartient pas à César : c'est grâce à l'abbaye que le village a trouvé sa prospérité, nous commencerons donc par elle.
Voici comment on la découvre, venant du village. Il faut imaginer évidemment sa tour-clocher en meilleur état, même si elle n'a jamais été finie.
La cour du palais de l'abbé (XVIème siècle).
La galerie des appartements du même.
Le cellier, au rez-de-chaussée (scan de la plaquette "Guide de visite"), juste sous le dortoir des moines. Admirez, entre les deux, le magnifique escalier construit dans une ancienne tour d'enceinte, en partie détruite pour cette construction (scan de la plaquette "L'abbaye de Lagrasse" éditée par l'Association des sites du pays Cathare).
Et enfin, la boulangerie (autre scan du guide de visite). Je vous laisse imaginer les dimensions du manteau de cheminée...
On dit que le nom d'origine de la vallée était "La Maigre", tant la végétation était pauvre, mais que, grâce aux efforts des moines, ce nom a été modifié en "La Grasse".
En fait, l'abbaye a été partagée en deux lots vendus séparément pendant la Révolution. Ce que nous venons de voir, après quelques vicissitudes, appartient maintenant au Conseil Général de l'Aude, et a bénéficié de restaurations importantes dans les dernières décennies. L'autre partie, après des années également bien bousculées, appartient à un ordre religieux qui y vit sa vie monastique... et restaure également les bâtiments dans lesquels il vit. Nous verrons cela dans la prochaine édition.
Michel.
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Re: Ma "Chevauchée fantastique"
Lagrasse est un village qui vaut vraiment d'y passer. Nous l'avions découvert lors d'une randonnée de 3 jours dasn l'Aude, racontée sur notre forum ici et le CR complet sur mon Blog ici.
Nous n'avions pas le temps de visiter les 2 parties de l'Abbaye et avions choisi celle actuellement occupée par la congrégation des Prémontrés.
Nous n'avions pas le temps de visiter les 2 parties de l'Abbaye et avions choisi celle actuellement occupée par la congrégation des Prémontrés.
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Angstrom
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Re: Ma "Chevauchée fantastique"
Quel.plaisir de lire des récits de balades, de randonnées et de voyage. Mille merci pour le partage.
Luc
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Re: Ma "Chevauchée fantastique"
Merci, lucb, mais ce n'est pas fini. Tu te lasseras peut-être d'ici à la fin !
Quelques photos de l'espace privé appartenant aux moines.
J'ai sélectionné une vue (très) partielle de leur cloitre, et l'intérieur de leur église. Tout cela est restauré par eux
Bien sûr, l'archicture de la période est à la fois plus noble, mais aussi plus rigide, que celle des siècles antérieurs.
Vincent, te rappelles-tu la particularité de cet autel, construit, si mes souvenirs ne me trompent pas, à l'imitation d'un autre, reconnu comme de grande valeur ?
Ensuite, on retrouve des ruines à restaurer, ou plutôt, je dirai, à rebâtir.
Nous n'avons malheureusement pas pris de photos du jardin de simples et herbes médicinales. Mais je terminerai, avant d'aller vers le siècle, voir les vieilles maisons villageoises, par une vue très mystérieuse prise par mon épouse.
Quelques photos de l'espace privé appartenant aux moines.
J'ai sélectionné une vue (très) partielle de leur cloitre, et l'intérieur de leur église. Tout cela est restauré par eux
Bien sûr, l'archicture de la période est à la fois plus noble, mais aussi plus rigide, que celle des siècles antérieurs.
Vincent, te rappelles-tu la particularité de cet autel, construit, si mes souvenirs ne me trompent pas, à l'imitation d'un autre, reconnu comme de grande valeur ?
Ensuite, on retrouve des ruines à restaurer, ou plutôt, je dirai, à rebâtir.
Nous n'avons malheureusement pas pris de photos du jardin de simples et herbes médicinales. Mais je terminerai, avant d'aller vers le siècle, voir les vieilles maisons villageoises, par une vue très mystérieuse prise par mon épouse.
Michel.