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[Alain66]

Henry j'aime bien ces légendes !!!

Mais lorsque le Giro est passé avec la neige il y a quelques années, c'était dantesque. Il y a une vidéo sur Youtube, superbe, ......

[CYCLOHC]

Allez, réveillons un peu ce vieux post avec un Col qui devrait rentrer dans le "Top-Ten" des plus beaux cols...Le Colle de la Lombarde versant Italien :

COLLE DE LA LOMBARDE 2350 m (versant est - ITALIE)

Il faut, en effet, bien préciser "versant Italien" car le versant Français est innommable tant il est moche avec sa traversée de la Station de Ski d'Isola 2000, et sa route large dans une vallée encaissée sans intérêt pour le Cyclo (à parcourir à la descente dans le sens de la traversée Italie-France....attention, elle est très rapide et peut devenir dangereuse).

Donc, revenons au versant Italien : une pure merveille !

Ce col avait été découvert par le Tour de France, il y a quelques années, lors de l'étape Cuneo - Jausiers, où ils terminaient ensuite par la Cime de la Bonette...

On quitte la vallée de la Stura di Demonte (route du Col de Larche) au niveau du Village de Vinadio (proche de Cuneo) à 800 mètres d'altitude. Il va falloir s'élever à 2350 m !! ...Donc, bien préparer psychologiquement sa Bicyclette ( ).
Dès la sortie du hameau de Pratolungo (où l'on aura bien pris soin de faire le niveau de ses bidons !) la route s'élève dans de pittoresques lacets boisés et fleuris à souhait. Se méfier toutefois, car cette route dessert également le Célèbre Sanctuaire de Santa-Anna - haut lieu de pèlerinage de nos Amis Transalpins. Vous y rencontrerez certainement quelque couraillon qui s'arrachera l'âme pour y mener son "Colnago" ou autre "Bianchi" ou "Pinarello" dans un temps record (au moins pour lui-même !!). Mais, là n'est pas notre objectif

Quelques 5 ou 6 kilomètres plus loin, sur la droite, on n'hésitera pas à rafraîchir ses bidons, voire les renouveler (!!) car c'est un secteur où cela peut chauffer très vite ! Les innombrables lacets fleuris s'élèvent vers le très sauvage Massif de la Maladeccia encore enneigé. Puis, vers 1800 mètres d'altitude, on débouche sur un très vaste plateau d'Alpage où le public de marmottes vous accueillera joyeusement ...encore une fontaine que l'on ne loupera pas avant de se lancer dans les dix derniers kilomètres. La fameux sanctuaire se révèle sur notre droite...on va y laisser nos Pèlerins qui ont jalonné l'itinéraire d'une quantité de cairns en rapport avec leur immense piété !

Pour notre part, les prières vont se diriger vers le pourcentage de pente contre lequel ni Dieu, ni même ( ) les Ingénieurs locaux de l'équipement, n'ont pu attendrir la sévérité...(13% par endroits).
Enfin, la patience et la détermination du Cyclo finiront par avoir le dernier mot à l'appui des prières locales....2350 mètres d'altitude : voilà la frontière avec son lot de Cyclos, Motards et autres visiteurs en tous genres.
Un coup d'œil furtif révèlera les installations d'Isola 2000, mais notre préférence sera de nous diriger vers quelques petits lacs d'alpages, sous le col versant Italien, pour y déguster notre casse-croûte (arrosé d'un petit vin rosé resté frais dans le sac, grâce à sa protection...histoire de défier toute boisson-dite-éner-gétique(ou -gisante) réservée à nos "défieurs de chronos" : Attention à vouloir aller trop vite...les années vont plus vite passer !!

[CYCLOHC]

suite des photos du Colle de la Lombarde....

[Alain66]

Très joli col Henri. Mais si tu le fais au départ de France, tu dois faire un sacré périple entre le col de Larche, col de la Lombarde puis pour finir La Bonette. Sacrée sortie !!!

[CYCLOHC]

Pour çà tu peux le dire !!
C'est une boucle que j'effectue à peu près une fois par an...
J'en raconte le déchainement des éléments extérieurs une fois mémorable...mais, j'en ai connu d'autres similaires !!

http://www.cyclos-cyclotes.org/forum/vi ... =15#p11960

[Alain66]

Les orages en montagne sont terribles. J'ai souvenir dans ma jeunesse d'avoir pris une bonne saucée avec un ami dans la montée du Tourmalet, versant Luz, à 5km du sommet. Des trombes d'eau et on devait impérativement passer le col pour rentrer à Bagnères......
Une autre fois, dans la descente du Peyresourde, on s'était arrêté sous la halle d'Arreau, frigorifiés et une heure après, on crevait de chaud.....

[CYCLOHC]

COL DU SANETSCH 2245 m SUISSE (Valais)

En voilà encore un qui devrait figurer sur tout palmarès d'un Cyclotouriste adepte des routes de montagne. Je le mettrais même dans la liste du "Top-Ten" des routes des Alpes !!
Pour les amateurs de chiffres : ce sont quasiment 1800 mètres de dénivellation en 25 kms. Compte-tenu des portions de faux-plat, la difficulté est comparable à légèrement supérieure au Mont-Ventoux par Bédoin...!! Quant au paysage...y'a pas photo (ou plutôt si !... n'oubliez pas l'appareil !): c'est à couper le souffle - qui sera d'ailleurs très court à l'approche du sommet !! ...

Un seul versant cyclable pour atteindre ce col qui fait communiquer le canton du Valais avec celui de Berne et très proche du canton de Vaud. La descente sur le versant nord (versant Bernois) peut s'effectuer à VTT, par un sentier extrêmement scabreux où la faute n'est pas permise, sans quoi ce seraient vos héritiers qui récupèreraient votre engin (en piètre, état je le crains...). J'ai eu l'occasion de faire cette descente à VTT (après avoir fait toute l'approche avec les gros pneus crantés)...c'est beau d'avoir été jeune....et d'avoir la chance d'être encore ici aujourd'hui ! Il faut savoir que l'on peut utiliser un téléphérique pour descendre sur Gsteig - ce prcocédé est largement utilisé par les Cyclos-Routards Suisses pour effectuer un superbe circuit : http://www.cyclos-cyclotes.org/forum/vi ... 183#p13576

Revenons à notre "grimpette"....
Elle s'aborde donc par la vallée du Rhône au niveau de Sion, à 500 mètres d'altitude. On utilisera la montée - déjà fort raide - par Conthey et Chandolin, par le Vignoble Valaisan, jusqu'au niveau du Pont du Diable (ravin vertigineux sur le torrent de la Morge) où l'on rejoindra la route venue de Savièze que l'on prendra à la descente, pour profiter des superbes vues sur ce ravin.
Un peu de circulation sur cette portion relativement peuplée. Au dernier hameau (Daillon)... fini, on rentre dans la montagne : on rejoint donc la route du Pont du Diable. "La pente était verticale et...se redressait encore" disait un Alpiniste-Poëte ....tout à gauche !! dans ces longues portions entre 15 et 17% !! Heureusement nous nous trouvons dans le bois, et nous pouvons apercevoir tout là-haut en face sur les pentes de ces ravins vertigineux, des canaux construits par les anciens pour alimenter en eau ces pentes Valaisanes qui reçoivent souvent un fort ensoleillement. On les appelle des "Bisses" et leur entretien était fort dangereux.

A l'Altitude 1270 au lieu-dit "Coppet" une Auberge Typique sera l'endroit idéal pour se désaltérer, ou plus....mais, attention il reste encore 1000 mètres de dénivellation à se farcir !...et pas des moindres.
D'un lacet à l'autre, d'une cascade à l'autre, les chalets s'égrènent dans cette "bucolique" ( ) grimpette.....
Puis, on sort dans les alpages, sous le couvert musical des clarines...on atteint les 2000 mètres, et...là........ .....est-il éclairé ? en principe oui, sinon y'a intérêt d'avoir une lanterne car l'on se trouve devant le porche du tunnel le plus lugubre qui soit : 800 mètres en "S"....je m'y suis trouvé, un jour, sans éclairage ...mama-mia !!!

A la sortie : le Bonheur !! on aperçoit, sur la gauche, le glacier de Tsanfleuron descendu tout droit du Sommet des Diablerets. Le Col approche, on le découvre au détour d'un lacet à 2240 mètres d'altitude. On aperçoit, en contrebas, le lac retenu par le barrage du Sanetsch. 5 kilomètres nous en séparent, mais c'est là qu'il faut descendre parce que...c'est là qu'on mange !! Encore une de ces Incontournables Auberges Typiques où les "compléments alimentaires" sont assez complétés comme çà . Ne prévoyez pas d'emporter des barres de céréales sur vous : si le patron vous voit avec çà...il vous jette dans la vallée de Gsteig où descend un téléphérique que vous pourrez utiliser (moyennant 13 FS pour vous et 5 FS pour cette chère bicyclette) pour faire la traversée du circuit décrit plus haut.

....ça va ? bien mangé ?.....Allez, on retourne, mais il faut d'abord regrimper jusqu'au col 250 mètres plus haut !....ça fait digérer...après quoi ce sera le grand plongeon sur Sion. Si l'on a trop regardé le bitume et son pneu avant à la montée, on va sagement se servir de ses freins pour profiter pleinement de ce paysage grandiose. Voire une autre pause-bistrot à la descente...histoire de profiter de l'ambiance des lieux

[CYCLOHC]

suite...

[Sapaudia]

bravo
en effet a classer N1 ds les bambées du claudio et cols

claudio a fait avec sacoches !
dur en effet
claudio a pris le vertige a 2 km du sommet
dur mais ca allait car on m avait tellement dit que c etait dur

jaimerais bien un jour faire la boucle un jour !

l auberge claudio mort d efaim y manga , (cher)
et gros gros orage en bas au campin a Sion (pas cher)

http://cbandiera.free.fr/recits/Derborence/3.php

omme à l'accoutumée, les premières pentes sont souvent rudes, les fibres musculaires étant froides : Mais il ne faut surtout ne pas s'affoler tout en se fondant dans le paysage.

Après avoir traversé plusieurs hameaux, typiques voir un peu kitsch, la route s'élève par paliers successifs et quelques raidards, dans la forêt et puis finalement dans les éboulis et les alpages.

Les 10 derniers kilomètres sont terriblement beaux mais difficiles, empruntant une pente soutenue à 8 % qui n'en finit plus.

La traversée d'un long tunnel de 700 m, très mal éclairé est non seulement pénible mais stressante sur une route humide et en mauvais état.

Suis je encore sur terre ou en enfer ?, en tout cas il me faut serrer les fesses et ma droite, car la moindre glissade m'entraînerait 400 m plus bas, parmi les truites et les tritons, à moins que je ne serve de repas de choix aux busards et autres volatiles.

Le glacier du Tsanfleuron , bien que réduit à le peau de chagrin, surmonté par les rochers des Diablerets, est impressionnant.

Doublé par quelques touristes en goguette, voici enfin le sommet, ou je note avec malice .. un bel arrêt bus pouvant servir d'abri pour une nuit prochaine peut être.

Ayant fait le plein d'oxygène presque pur, il faut faire le chemin à l'envers, le basculement vers Gsteig, sera peut être pour une autre fois, dans une autre vie , chi sa ?

La descente est abordée prudemment, et tranquillement, n'ayant pas envie de finir en chair à saucisse, et voulant emmagasiner le maximum d'images dans mon petit cerveau croate et boite à malice de marque Lumix.

J'aurai cependant le temps de me faire dépouiller de plusieurs euros dans un chalet restaurant, avant de retrouver l'agitation de la vallée à Sion.

cb

[CYCLOHC]

C'est le genre de col où je préfère laisser le gros des bagages en bas...à moins de vouloir traverser par la descente en téléphérique !
Mais...ne pas oublier les devises : c'est le problème de la Suisse....

[cl19]

C'est terriblement de toute beauté ce circuit.

[Bababobo]

Comme tu dis Claude; terrrrriblllement

Superbes photos Henri

[CYCLOHC]

COL D'ALLOS 2250 m Alpes de Haute-Provence, versant nord

Par ces températures caniculaires de Juillet, une petite visite au Col d'Allos par son versant nord (Barcelonnette) nous apportera un peu de fraîcheur. Ma collection de photos regroupe des périodes différentes, dont certaines ont été prises le jour de l'ouverture du col.
La Vallée de Barcelonnette, célèbre par ses expatriés partis faire fortune au Mexique, recèle d'une richesse de cols routiers à faire envier les plus exigeants cyclotouristes....
Le Col d'Allos fait partie de ceux-là, et à une époque pas si lointaine c'était la communication la plus aisée (disons la moins compliquée) pour relier, à la belle saison, Barcelonnette avec la Provence. Les temps ont bien changé, et l'aménagement du "Pas de La Tour" après Le Lauzet a ouvert le passage vers le sud.

On quitte donc Barcelonnette en faisant route commune avec la route du Col de La Cayolle, puis on franchit le pont qui enjambe le tumultueux Bachelard et on tape dans la pente tout de suite (alors que l'itinéraire de La Cayolle s'en va débonnaire, par de longs faux plats, s'engouffrer dans ces merveilleuses Gorges du Bachelard déjà décrites précédemment (voir page .....
Nous sommes, pour l'instant, sur l'itinéraire de grimpée à la mondaine Station de ski de Pra-Loup. Nous l'abandonnerons rapidement pour y laisser son flot de camions de chantiers qui continuent d'aller y bétonner la montagne.
La chaussée se rétrécit, on est là sur les petites routes de montagne comme nous, les Cyclos, les aimons bien : de jolis petits murets et ponts de pierre agrémentent le regard pour essayer de faire oublier que...ça grimpe !! La pente y est toujours raisonnable, pas d'excès à vous sortir le cœur pour peu que vous y soyez raisonnable. De bonnes portions à l'ombre ne nous font pas regretter de nous être extirpés de la suffocante Barcelonnette....rassurez-vous toutefois : on y gèle beaucoup plus souvent que ce que l'on y grille !!
Au détour d'un virage à l'équerre sur la droite se révèle l'imposante vue sur le Massif de la Grande Séolane qui, du haut de ses près de trois mille mètres, vous observe patiemment vous approcher d'elle.....Aux bergeries des Agneliers vous découvrirez la jonction des remontées mécaniques entre Pra-Loup et La Foux d'Allos. Il nous est arrivé, lors d'une grimpée, d'y rencontrer des chèvres confortablement installées sur un siège du télésiège !! ça ne se voit pas que dans les dessins animés !!
Sur l'ancienne maison cantonnière l'on peut encore y voir une de ces anciennes pancartes indicatrices comme on savait les faire lorsqu'on concevait que tout aménagement humain pouvait être esthétique !! (voir dans la rubrique "Pancartes"). On continue à s'élever dans le mélezin, on n'oubliera pas, à environ sept kilomètres du col, de refaire les niveaux des bidons à une source bien fraîche sur le côté gauche de la route.

[CYCLOHC]

Poursuivons donc dans ces 7 derniers kilomètres : nous entrons dans le domaine de la montagne, la marmotte y est reine et vous aurez sûrement l'occasion d'en côtoyer...pour peu que le regard ne soit pas rivé sur le compteur ou le chrono !! de toute manière, si vous ne les regardez pas, elles vous siffleront pour vous rappeler à l'ordre : ici, on est dans la nature on ouvre grand les yeux et les oreilles !
Les kilomètres s'égrainent gentiment et, si on l'a joué raisonnable, on aura la surprise d'arriver au Refuge puis au Col avec suffisamment d'énergie pour - peut-être - enchainer sur le fameux Circuit des Trois Cols (Allos - Champs - Cayolle) assurément le plus beau circuit Cyclotouriste qui nous soit offert pour une belle journée dans les Alpes du Sud.
La descente sur le versant sud se fait sur la Vallée du Verdon pour aller rejoindre la station de La Foux-D'allos....mais, c'est là un autre sujet !!

[Bababobo]

Ah j'adore la dernière photo.....
Henri a tout déneigé jusque là avec ses petites mains...