Edit : superbes photos ci-préalable.
Hop hop, de petit matin, on prend la direction de Ronquière pour une petite ballade par ce beau temps, avant le week-end souvent plus chargé.
Au démarrage, déjà un petit retard sur le planning prévu. Puis un méchant trou dans l'asphalte (que je n'avais pas vu) laisse notamment des traces sur les rayonnages de mon Fuji, tandis qu'un peu plus tard "une marche arrière de son garage" me fait quasi sortir de la route... Merci Mdame... Une matinée qui s’annonçait bien, mais qui commence vraiment pas top ... pfff. Sortons de Bruxelles.
Sortie de Bruxelles, on accélère le long du canal pour une moyenne approchant le 30km/h sur 10km, heureusement, peu de promeneur, mais déjà des pêcheurs ^^ On reprend un peu de ce bien-être après les risques de la circulation, et les souffrances de mon biclou (et siège), on respire et on pédale
. Et on respire encore, ça pompe le 29.x.
Arrivant à l'approche de Ronquière, j'aperçois au bord d'un pont un Ravelo arrêté. "Mais que faites-vous là ainsi arrêté à côté de cette merveille à deux roues chaussée de 4saisons qui ne demande que quelques coups de pédales pour s'envoler ?" A la recherche d'un compagnon d'échappée cyclotouristique? Je signe bien évidemment, et nous prenons la route dans un respect serein des raisons de distanciation actuels (et probablement à venir) vers un itinéraire autour du passé industriel local et d'architecture ancienne. Peu de photos néanmoins, car quand la route file, en bonne compagnie, on profite tout simplement grâce à ses yeux, ses oreilles, son nez, ... de ces espaces rencontrés (en plus d'une lumière régulièrement à contre-jour) et on en discute.
Entre les traces des
anciennes verreries de Fauquez (
https://www.ronquieres.org/au-fil-du-ca ... e-fauquez/), les traces de voies ferroviaires et gares, ou encore les sucreries abandonnées qui contribuent à ces sites industriels en réaffectation (2012 :
http://www.patrimoineindustriel.be/publ ... /ev220.pdf , et qui pour les connaisseurs montre l'évolution des politiques et l'avancée pratique en regard du terrain), toutes ces observations contribuent à cette connaissance de notre histoire qu'il est important de se partager.
Les discussions vont bon train, autour du bon sens ou de la folie des hommes, quand nous arrivons devant un portail bien défendu de rempart d'au moins 2,5m de haut, ornés de "mâchicoulis" d'ornementation. Nous nous approchons, et pouvons admirer le
Château de la Folie (pas le même que celui en France):
Nous poursuivons et tombons devant un château d'origine Médiévale,
Le chateau fort d'Ecaussinnes-Lalaing
Nous laissons de côté la magnifique ferme fortifiée qui borde le
domaine.
Nous prenons ensuite la direction du
château fort de Feluy, dont mes photos ne montrent que trop faiblement
l'ampleur. Un peu plus loin, du côté de Maranssart, on peu voir ces maisons habitées qui enjambent les voiries. J'oublie de vous parler du
chateau-musée de Seneffe, mais sans photos.
Les anciennes carrières abandonnées sont malgré la sécheresse bien remplies. Nous pouvons néanmoins voir que même les carpes souffrent du manque d'oxygénation en ces temps de chaleur et de quasi absence de pluviométrie! 2020, printemps de sécheresse qui n'empêche pas les grenouilles d'appeler encore et encore la pluie
(oui, oui, encore en ce 29 mai à 16h, on peut les entendre faire leur orchestre). Pendant ce temps
dames tortues, terreur des eaux stagnantes, se prélasse au soleil.
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La balade historique se terminant du côté de Genappe, après avoir repris un brin du canal historique de Bruxelles-Charleroi et le L141 dont le billard de roulement est un plaisir pour nos vertèbres, nous poursuivons nos chemins vers notre chez nous respectifs. Mon tracé final reprendra quelques 111km, pour 1.200 à 1.500 mètres de dénivelés positifs cumulés, sur un varia oscillant sous les 200m d'altitude. Les vitesses étant parfois difficile à mettre en adéquation lors de premières promenades en binôme, cette coordination m'a paru aller comme sur des roulettes, je n'ai pour ma part eu aucun soucis avec notre allure aux alentours des 20km/h+-, mais les côtes me font toujours travailler... J'espère ne pas avoir été trop lent dès lors, pour le moins dans les tronçons de puissance.
Je retrouve au fil de la route ces @@@ zones de pavés assez typique de la Belgique quand même, et qui ne laisse qu'avec un peu de chance, u peu de dolomie sr le côté, entre branchages de robinier griffus qui essaye de vous attraper et glissette par manque d'adhérence en montée dans ces sables mal tassés, les voies cyclables ne sont pas toutes bien accueillantes...
Que dire de ces espaces en cours de développement pour du RER (ferroviaire) ou mono-polisé par les voitures, où il n'est en rien possible de voir un bicycle se promener... le vélo, ce n'est pas toujours bien accueilli, mais on signe et on persiste
PS.: si qqun trouve par hasard mon petit porte-bonheur qui était accroché à mon guidon, et qui est tombé entre Seneffe et Genappe à priori, qu'il le garde, et qu’il puisse lui rétro-réfléchir son biclou ^^
Edit : 1 grosse heure pour retaper le rayonnage et quelques éléments qui bougeaient.
La vie, c'est comme la bicyclette.
Il faut avancer pour ne pas tomber.