J'apporterai un bémol à ces affirmations :exo59 a écrit : Troisième critère : le rendement
Si l'on veut rouler plus vite ou économiser ses forces on peut joue sur le rendement.
Plus la pression est élevée moins le pneu se déforme par écrasement dû à la charge. Or cette déformation consomme de l'énergie.
Cette déformation du pneu peut s’apprécier, comme je l'ai fait, en observant la bande de roulement. Celle-ci s'est matérialisée en roulant sur une zone humide alors que le pneu était très sec.
Plus cette bande est étroite moins le pneu se déforme et moins il consomme d'énergie.
La théorie prédit qu'à partir d'une certaine pression on perd en rendement. En effet si le pneu ne se déforme plus suffisamment, les secousses de la route freinent le vélo.
Est-ce que la pression au rendement optimal est dans l'étendue des pressions permises par le fabricant ? Ça dépendra sans doute du pneu, et du niveau d'irrégularité du revêtement, et la charge bien sûr.
Je me souviens d'un site anglophone qui avait testé divers pneus à diverses pressions et en a conclu que la pression optimale était atteinte quand le pneu s'écrasait de 15% de sa hauteur.
Après de rapides tests perso, j'ai bien senti qu'à partir d'une certaine pression on ne gagne plus de rendement (en tout cas de façon sensible).
Bref gonfler à bloc pour gagner en rendement me semble inefficace voire contre-productif, sans compter la perte de confort qui finit par diminuer les perfs du cycliste.