en général, la réactivité du vélo dans les relances n'est pas vraiment une préoccupation du cyclo-campeur au long cours, ou alors, seulement lors d'éventuelles excursions en boucle quand il laisse ses encombrants et pesants bagages à l'étape. Inversement, une bonne suspension permet de rouler moins lentement sur les tronçons plats ou descendants des pistes en mauvais état, et en particulier sur la "tôle ondulée". Sur de la tôle ondulée, on ne dépasse pas 10 km/h même en descente avec un cadre rigide ; avec mon trike tout suspendu cet été, j'ai pu dévaler une descente en "tôle ondulée" à 30 km/h.
Maintenant, il ne faut pas non plus faire de la suspension une nécessité ou un avantage décisif : même en traversant l'Asie, on peut choisir des itinéraires où le pourcentage de pistes défoncées n'est pas trop élevé. Et c'est clair que sur une route correctement entretenue, on avance un peu plus vite sans suspension. Et c'est vrai qu'une suspension demande un peu plus de maintenance ; j'étais partie avec une pompe Haute Pression avec manomètre.
A chacun de voir selon son itinéraire, et selon la sensibilité de ses articulations
C'est probablement une bonne idée. Mais je craindrais un peu qu'avec une selle suspendue et une fourche rigide, on accentue les contraintes sur les poignets, autre articulation potentiellement fragile.