Si le Tour de France reste une fête populaire inégalée, le vélo est désormais pratiqué par toutes les catégories sociales. Des quadras et quinquas bénéficiant de bons revenus enfourchent des vélos haut de gamme en ville et sur route, le long de parcours de prestige.
Tout cela est bien dommage.« Une gentrification du vélo de route »
Il permet aussi de s’offrir les joujoux de haute technologie que sont devenus les vélos modernes, équipés de cadres en carbone, de dérailleurs électriques et de freins à disque. Tout ce beau monde pédale dans des sorties cyclo-sportives organisées sur des parcours prestigieux, parfois avec les conseils d’un ancien champion, ou à portée d’étapes dans de bons hôtels. « Les cadres parlaient affaire sur les courts de tennis dans les années 1980, ensuite ils se sont précipités sur les parcours de golf, aujourd’hui on papote en selle sur des vélos à 10 000 €, ../..
Pas étonnant qu'on a de plus en plus de mal à trouver un vélociste qui accepte de réparer (et de vendre) des vélos à prix contenus.
La boboisation (gentrification) touche le monde du vélo.
Je n'ai jamais été un fan du cirque "Tour de France" avec camionnette Cochounou et tout le tintoin, même si je regarde avec plaisir certaines étapes de montagne et reconnais me prendre au jeu du suspense quand il existe, mais cette tendance m'exaspère.