Jan Heine prédit des changements majeurs dasn le marché du vélo

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AngstromCyclo
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Re: Jan Heine prédit des changements majeurs dasn le marché du vélo

Message par AngstromCyclo »

RoueLibre a écrit : mer. 23 janv. 2019 17:45 Concernant les sections des pneus je trouve qu'il y a quand même une tendance à l'inflation depuis que celles-ci sont exprimées en pouces!
Sur le dernier modèle du fabricant de vélo de voyage étatsunien les fourches et haubans ont été construits pour accueillir des pneus de ... 60mm!
Je n'ai pas regardé les catalogues des fabricants de neumatiques mais s'ils les vendent deux fois le prix des pneus de 30mm cela va à l'arrivée faire un budget conséquent car ils s'useront comme des pneus moins larges!
Après au prochain mouvement de balancier quand la tendance suite à de nouvelles théories repassera aux sections de 28mm le vélo ne va pas être très beau avec des pneus "rachitiques".
RoueLibre
L'inflation des largeurs s'est produite en VTT mais elle finit par se stabiliser.

Je suis comme tous les copains du forum, je ne pense pas que le gros du marché va passer à des pneus de 50 pour des vélos de route "toutes surfaces". Je pense que cela va se stabiliser entre 28 et 35 pour le gros du marché (comme le nouveau vélo DKT le proposera), ce qui est largement suffisant.

Il y aura les autres dimensions disponibles pour des usages plus spécifiques comme la compétition et le gravier.

Je ne pense pas que les prix vont substantiellement augmenter car l'offre s'élargissant, la concurrence entre les marques les contiendra.

Compass/R. Herse est un cas à part car ils sont un acteur minuscule et leur structure de coûts n'est pas du tout la même que les acteurs présents. Ils font fabriquer par Panaracer qui n'a aucun intérêt à leur faire des prix bas qui brouillerait le marché et les mettrait en concurrence.

Il faut bien voir que le pneu, même si c'est un consommable, ne peut pas être testé très facilement par les clients. Il faut des arguments très clairs et vérifiés par les clients et surtout différenciants pour pouvoir vendre à des prix plus élevés que les autres. Comme le "cheval bleu et ses Marathon dasn le domaine de la résistance à l'usure et à la crevaison. Et maintenant Compass. Je ne crois pas qu'on puisse vendre en masse des pneus de vélo à des prix identiques à des pneus de voiture. Le client moyen cherche des pneus entre 15 et 35 € max. Au delà, c'est du marché de niche.

Si on regarde les pneus Veloflex mentionnés par des membres; ils sont carrément moins chers que les Compass. Ils se placent aussi sur le créneau des pneus souples donc si ils se mettent à augmenter la section car la demande pour des pneus plus large se développe, Compass aura du mal à continuer à vendre ses pneus entre 60 et 80€ pièce.


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Pedrodelaluna
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Re: Jan Heine prédit des changements majeurs dasn le marché du vélo

Message par Pedrodelaluna »

J'apprécie la lecture de cette analyse multiple et contributions de chacun.

Pour ma part, le confort implique également la durabilité, mais aussi la polyvalence.

Si confortable, notre corps encaisse moins de Watts, et donc peut tenir plus longtemps sans en ressentir une fatigue liée, car notre propre absorption est une dépense énergétique également.

Si polyvalence, c'est aussi en dehors de l'asphalte que la randonneuse VTC (et non le VdV "City") a besoin de pouvoir se débrouillée, et même avec du 32-35, certains sables, graviers ou autres peuvent être pénibles à passer, sinon impossible (et alors dirons-nous, on marche un peu: oui pourquoi pas.)

Sur base de la possibilité de disposer d'une pression pas trop importante au niveau du sol, pression qui permet de ne pas s'enfoncer (à titre de comparaison, certains tracteurs lourds, disposent de pneumatiques avec des pressions inférieures à 1 bar dans leur travail de champs et donc attelés), il convient de disposer d'une largeur de pneu correspondant à la masse transportée (vélo-cyclistes-bagages). Plus on est lourds, et plus il nous faut des pneus larges pour un même comportement d'adhérence, d’amortissement, ... Plus on est légers (le vélo y compris) et plus on peut se rapprocher du 25 qu'EmilPoe préconisent et utilise ;-)

Enfin, sur base d'expériences partagées par certains compatriotes "Europe-travellers", le meilleurs équilibre pour répondre aux besoins asphaltes et hors-asphaltes de nos contrées, c'est le 35 à 40 (pour du 700) selon eux, et selon le poids total.

Pour ma part: je ne suis pas léger, je ne suis pas petit, mon vélo non plus, mon besoin d’amortissement est +, je confirme que j'use du 38-40 (700) en ville, et que le 35 répond à mes besoins hors-ville, majoritairement sur asphalte, mais également sur ravel gravelleux et autres dolomies +- tassées...
Le 35 a été parfois trop limite en situation automnale/hivernales , et occasions spécifiques : boues, graviers ou ornières gelées, mais pour le reste, le 35-38 le plus souples et doux possible, me convient.
Env ersion 26p, c'est le 1.75 qui remporte, entre 1.6 et 2.00 quoi.


La vie, c'est comme la bicyclette.

Il faut avancer pour ne pas tomber.
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pimou
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Re: Jan Heine prédit des changements majeurs dasn le marché du vélo

Message par pimou »

Est-ce vraiment une révolution majeure que le "gravel" ? Avant de s’appeler ainsi tout ce qui était nécessaire à sa construction existait. Surly et d'autres par exemple permettaient l'utilisation de pneus larges et le montage de vélos plus utilitaires et tous chemins. Par exemple Sobre existe depuis plus de 10 années. Il y a bien longtemps je roulais sur un VTT acier non suspendu avec des pneus slicks car je ne faisais que du tout chemin/route. J'avais donc un "gravel" !
Quelles sont les réelles évolutions dans le vélo de route à l’exception d'améliorations techniques ? Sauf VAE bien sûr. Dans le VTT, il y en a eu de nombreuses, par contre en vélo route, je pense que ça reste avant tout très marketing. J'ai plutôt l'impression, pour ce que je vois, que le "gravel" sera majoritairement un second vélo, celui de la mauvaise saison ou un vélo urbain.
Je trouve qu'il y aurait une réelle révolution si on changeait de paradigme, par exemple une démocratisation et généralisation du vélo couché - j'avoue que celle-ci me plairait :wink:


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Ravélo Bernard
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Re: Jan Heine prédit des changements majeurs dasn le marché du vélo

Message par Ravélo Bernard »

Yop
pimou a écrit : mer. 24 févr. 2021 08:10Est-ce vraiment une révolution majeure que le "gravel" ?
Passionné d'histoire en général et d'histoire médiévale en particulier, j'ai l'habitude (le réflexe) de toujours remettre les faits dans leur contexte.

Le vélo "gravel" nous vient des USA. Aux USA, il y a de très nombreux réseaux routiers qui se font sur des chemins en gravillons (ce qui existe relativement peu chez nous).

Et donc, mieux qu'un VTT au cintre plus ou moins droit, ils ont "inventé" le Gravel Bike, un vélo tout terrain mais avec un cintre de vélo de route.
C'est un peu le correspondant de notre vélo de "cyclo-cross" mais utilisé pour de longue distance plutôt que sur un circuit en boucle et avec une géométrie un peu différente.

Et puisque ça vient des "States" et que les marques de cycle ont flairé l'aspect marketing, c'est maintenant une mode.

Ce que le vélo de cyclo-cross n'est pas devenu, restant dans une niche plus confidentielle.


Ravélo Bernard
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AngstromCyclo
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Re: Jan Heine prédit des changements majeurs dasn le marché du vélo

Message par AngstromCyclo »

Je suis en même temps d'accord (ça a été ma réaction immédiate lors de l'apparition du "gravel") et avec le temps, je constate que ce "retour" sous un nouveau nom (ça n'est aucunement une nouveauté) est plus qu'une mode. Je m'explique:

1) Le cyclotourisme et même la compétition cycliste sur route s'est déroulé sur des routes non goudronnées ou mal goudronnées depuis son invention.
Le lobby routier (constructeurs, entreprises de travaux publiques) a facilement influencé nos dirigeants pour dépenser des milliards pour "améliorer" le réseau routier secondaire depuis 50 ans: élargissements, "rectifications", etc. Les ruraux gagnent en temps de parcours et – ça reste à prouver – en sécurité.
Historiquement, on roulait donc sans se poser de questions d'appellation de discipline sur des routes en terre à vélo et on équipait son vélo de cyclotourisme de pneus et roues adaptés (650b + pneus "ballon"). Les organisateurs (et les coureurs) de courses cyclistes ont imposé le passage sur des routes en bon état car ils jugeaient négatives pour leur sport et le business "l'aléatoire" de la crevaison ou de la casse sur les sections moins bien recouvertes. Les pneus fins devenaient la norme (à tort, on le sait désormais) pour quiconque voulait des performances maximales. Evidemment, le marketing des fabricants fonctionnait à plein pour persuader les cyclos en recherche de performances de s'équiper comme les coureurs. Compte tenu de l'accès massif des classes populaires à la voiture, le cyclotourisme à l'ancienne, celui par lequel on utilisait le vélo pour découvrir du pays s'est rétrécit et la recherche de la performance et des exploits perso s'est développé de manière spectaculaire: preuve en est le succès des cyclosportives et le déclin d'une pratique cyclo-touristique dans les clubs, y compris ceux affiliés à la FFCT. J'en suis personnellement témoin dans ma famille et dans les clubs FFCT près de chez moi, les itinéraires sont choisis pour leur intérêt mais jamais au détriment de la qualité de la route. Tout le monde râle quand elle devient mauvaise. Et je ne parle pas de sections non goudronnées, même très roulantes. Ca secoue, on crève, la moyenne chute, etc. On voit de nombreux cyclistes sur des routes impeccables à grande circulation à cause de cela: on y est beaucoup plus performant.
Ce phénomène s'est accentué aussi car dès que la route perdait son bitume, tout le monde pensait qu'on entrait en territoire VTT. En tous cas en France.
C'est grâce aux cyclistes du Nord qu'est apparue une nouvelle culture du vélo: le cyclotourisme à la nordique et pas du tout typée FFCT "à la française". LE vélo est costaud, lourd, tout équipé d'accessoires, capables de rouler sur des chemins. Suivez les itinéraires cyclables allemands et vous comprendrez pourquoi. Les adeptes de cette pratique sont des personnes sans culture cycliste préalable, plutôt urbaine et osons le stéréotype, "bobo". Pour eux pas de performances, au contraire, mais du confort, un vélo de voyage doublé d'un usage vélotaf. tout va bien tant qu'on reste sur des terrains genre "Europe du Nord".
N'oublions pas les anglo-saxons qui ont fait perdurer une pratique ancienne du voyage à vélo: les anglais ont des machines très adaptées, ni très légères mais pas non plus trop lourdes, équipées pour y accrocher des sacoches, dotées de pneus de 700 x 35 environ. Le compromis. Ce type de vélo avait totalement disparu des catalogues des fabricants français, en dépit de la longue culture que ces marques avaient de ce type de vélos. Les américains, eux, n'ont jamais abandonné la fabrication et la vente de ces vélos et c'est pour cela qu'on trouve encore des Trek 520 qui sont au catalogue depuis des dizaines d'années. Nous, ici, on en était rendu à s'équiper de randonneuses anglaises ou américaines, un peu surdimensionnées pour nos randonneurs légers et montagnards. Ou forcés de se cantonner au "vintage". C'est pour cela que j'ai une Méral achetée d'occasion. Rien n'existait chez aucun vélociste autour de chez moi, à part les Genesis et autres vendus chez Cyclable, la chaîne urbaine et Bobo par excellence. Quelques autres spécialistes vendaient des Surly, mais c'est rare en France. Je dois préciser que je ne voulais pas dépenser l'argent pour la fabrication sur mesure, qui restait disponible mais confidentielle jusqu'à il y a 5 ans environ.

2) Apparition du gravel.
Ce sont les américains qui ont "inventé" cette catégorie. Pour moi, ce n'était que du marketing. Mais en fait, j'ai (un peu) révisé mon jugement.
Il faut connaitre un peu les USA pour mieux comprendre le phénomène. Là-bas, le monde de la route et du VTT est très "clivé". Les "roadies" ne font pas souvent du VTT. Ils se sont développés à vitesse V grâce aux "exploits" de qui vous savez. Mais il y a environ 5 ans, avec un déclencheur que je ne connais pas, il y a eu une prise de conscience concomitante que:
  • les routes bien asphaltées aux USA sont dangereuses pour les cyclistes
  • ces belles routes sont "rasoir" (très rectilignes)
  • elles ne permettent pas le contact avec la nature de la même manière que d'autres pratiques genre VTT
  • le réseau des routes secondaire est dans plusieurs régions non goudronné. Chez nous, on ne s'en rend pas compte car en Belgique comme en France, on est des acharnés du bitume. Là-bas, et aussi dans les pays nordiques, il y a plein de routes en terre (cf rallye des mille lacs en Finlande) qui sont régulièrement entretenues ("gradées", c'est à dire "râclées" avec un engin spécial qui élimine les ornières). Bien évidemment, les "roadies" avec des pneus de 23 ou 25 ne s'aventuraient jamais sur ces routes. LE VTT n'est pas du tout fait pour ça.
D'où l'apparition du "gravel": une machine en presque tous points comparable à un vélo de route performant (poids réduit, cintre "course", etc.) mais capable d'être monté avec des pneus souples, de gros diamètres et légers. Evidemment, les nouveaux pratiquants ont très vite poussé le bouchon plus loin en s'aventurant plus loin, plus longtemps, et sur des routes devenant des chemins, puis des sentiers. Ils venaient de la route donc pas question de passer au VTT mais à en lire certains, ils redécouvraient des zones entières que les vttistes connaissaient depuis belle lurette.
Cette nouvelle pratique a très vite trouvé des partisans en France et probablement en Belgique car nous avons un immense réseau de chemins, de routes forestières et de routes goudronnées en état moyen à mauvais que les "roadies" avaient éliminé de leur terrain de jeux. Ils découvrent tout ça. En plus, c'est devenu à la mode donc ils peuvent continuer de se faire plaisir avec des vélos dernier cri à 5000€ et 7,5 kg. Les nouveaux pratiquants se sentaient pionniers (cf le nom d'une organisateur de "courses" Chilkoot, "la compagnie des pionniers"). Grâce aux réseaux sociaux, ils se sont créé un "univers", se sont auto-convaincus qu'ils étaient les pionniers d'une "nouvelle" pratique. Bref, le marketing moderne dans toute sa splendeur.

Vous comprenez que ça m'irrite au plus haut point, surtout quand ils dénigrent quasiment systématiquement le cyclotourisme qu'ils présentent "à l'ancienne". Mais la raison pour laquelle je ne m'en offusque plus, c'est que je me rends compte que grâce à tout ce marketing, il y a désormais une offre nouvelle de vélos, beaucoup plus adaptée au cyclotouriste de découverte mais efficace qu'il y a 5 ans. Je cesse donc de m'étrangler à chaque fois que j'entends un jeune me parler de sa "nouvelle" pratique. Je suis juste content qu'il se mette au vélo et à rouler dans des endroits un peu paumés mais splendides.

Et croyez moi si vous voulez, le Mondovélo à côté de chez moi a même des gravel et un vélo de voyage en exposition dans son magasin! :yikes
J'ai toujours senti que j'étais aux yeux du vendeur hyper fana des vélos de course carbone +++ un vieux schnock "passéiste" avec ma randonneuse et que partir en vacances à vélo, c'était le temps du front populaire mais pas celui du 21ème siècle.

Comme quoi ... le marketing n'a pas que du mauvais. :wink:

En ce qui me concerne, je pratique le gravel soit avec ma randonneuse, même si ses pneus de 28 ou 32 sont trop fins pour certaines zones et me freinent quelques fois (ce qui n'est pas un problème pour moi), soit avec mon VTT full rigide de 1992 qui fait parfaitement le job, mais avec une pénalité de poids assez conséquente par rapport à ce qui existe actuellement sur le marché.


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Re: Jan Heine prédit des changements majeurs dasn le marché du vélo

Message par Ray_Mee »

Pour ma part j'en suis aux premiers tours de roues de mon vélo "moi-même", monté avec les idées provenant de ma pratique de ces derniers temps avec mes autres vélos (conservés) ... je suis content des qualités du compromis des 650x42 que j'ai montés :

ça passe bien dans le gravier mou, les chemins de terre, les flaques d'eau,
très sécurisant en descente et au freinage (disques),
c'est souple (gonflé à moins de 2kg ...)
c'est bien roulant sur la route aux allures auxquelles je propulse l'ensemble,


Défauts :

Dans les côtelettes on paie un peu le poids des Cheval Bleus Mare à Thons (chaque pneu = 800 g + la chambre 150 g). Faire un essai tubuless me fait un peu peur au vu des itinéraires que je pratique, par contre je peux tenter de trouver des pneus plus légers - quand ceux-ci seront usagés (c'est assez durable les Chevals Bleus, donc rendez-vous plus tard ...)


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Re: Jan Heine prédit des changements majeurs dasn le marché du vélo

Message par AngstromCyclo »

Sans vouloir faire le marketing de J. Heine (qu'il fait très bien tout seul) je suis content des pneus de sa marque. J'avais aussi des Mare à thons avant. Pour des 26 pouces, je n'avais pas le choix mais en 700 ou 650b, je pense qu'il y a des alternatives moins chères.


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Re: Jan Heine prédit des changements majeurs dasn le marché du vélo

Message par Manouche »

La recherche du vélo idéal ?
La première fois que je suis partie en voyage, ce fut sur mauvais chemins (de halage du canal du midi), ornières et boue au mois de mai, de la route, du plat et pour finir des successions de vallons. 240 km en trois jours.
Je n'avais que mon vieux VTT. La seule chose que j'y avais rajouté était un porte-bagage. J'avais ficelé un sac dessus, et basta ! J'avais fait 3 étapes de 80 km, m'arrêtant dans des gîtes (12 € la nuit en dortoir, p'tit déj compris).
Ensuite, j'ai acheté un VTC (trop grand), mais les roues de 700 me conviennent. J'ai néanmoins changé les pneus (moins de crevaison) et la selle (plus confortable). J'ai rajouté un porte-bagage avant et des cornes. (J'ai besoin de changer de position quand je roule).
Mais je n'ai pas encore mon vélo idéal.
Cet article et l'analyse faite sont intéressante surtout :
AngstromCyclo a écrit : mer. 24 févr. 2021 11:13 Je suis en même temps d'accord (ça a été ma réaction immédiate lors de l'apparition du "gravel") et avec le temps, je constate que ce "retour" sous un nouveau nom (ça n'est aucunement une nouveauté) est plus qu'une mode. (...)
(...)2) Apparition du gravel.
Ce sont les américains qui ont "inventé" cette catégorie. Pour moi, ce n'était que du marketing. Mais en fait, j'ai (un peu) révisé mon jugement.
(...)
En ce qui me concerne, je pratique le gravel soit avec ma randonneuse, ...
itou, ... comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir. :wink:
En fait, je veux tout aussi bien rouler sur la route, si je veux avancer plus vite sur une portion, ou prendre un chemin (même gravillonné) plutôt prévu pour des piétons pour aller surprendre des oiseaux.
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Re: Jan Heine prédit des changements majeurs dasn le marché du vélo

Message par pimou »

AngstromCyclo,

Il est vrai que la réalité des Etats-Unis est certainement très différente de la nôtre. Je ne connais par ici aucune piste de gravier entretenue. Généralement les tronçons non bétonnés ou asphaltés sont rares et courts. Même les chemins agricoles sont réalisés en dur :? A croire que les monstres mécaniques de l'industrie agricole ne savent plus se déplacer sur une surface non plane... ou qu'ils devraient peut-être y réduire de trop leur vitesse...ce qui ne semble plus acceptable.
Les "voies vertes", idem, généralisation des revêtements en dur. Tout cela donne une infrastructure a priori roulante mais loin de l'image idyllique d'espace, de vitesse et de liberté telle que promise par le gravel. La transition est plutôt brutale entre les domaines des vélos de route et celui des VTT.
Je vois donc le gravel comme un embranchement du vélo de route, un cousin direct. Je ne le dénigre pas, je pense qu'il apporte aussi la mise à disposition de composants plus adaptés à la pratique de la majorité (pneus, groupes,..). J'en croise de temps en temps mais beaucoup moins que les VAE, qui pour moi, me semblent remettre en selle de nombreuses personnes, ce qui est très bien :-)



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Re: Jan Heine prédit des changements majeurs dasn le marché du vélo

Message par RoueLibre »

pimou a écrit : mer. 24 févr. 2021 18:01 AngstromCyclo,

Il est vrai que la réalité des Etats-Unis est certainement très différente de la nôtre. Je ne connais par ici aucune piste de gravier entretenue. Généralement les tronçons non bétonnés ou asphaltés sont rares et courts. Même les chemins agricoles sont réalisés en dur :? A croire que les monstres mécaniques de l'industrie agricole ne savent plus se déplacer sur une surface non plane... ou qu'ils devraient peut-être y réduire de trop leur vitesse...ce qui ne semble plus acceptable.
Les "voies vertes", idem, généralisation des revêtements en dur. Tout cela donne une infrastructure a priori roulante mais loin de l'image idyllique d'espace, de vitesse et de liberté telle que promise par le gravel. La transition est plutôt brutale entre les domaines des vélos de route et celui des VTT.
Je vois donc le gravel comme un embranchement du vélo de route, un cousin direct. Je ne le dénigre pas, je pense qu'il apporte aussi la mise à disposition de composants plus adaptés à la pratique de la majorité (pneus, groupes,..). J'en croise de temps en temps mais beaucoup moins que les VAE, qui pour moi, me semblent remettre en selle de nombreuses personnes, ce qui est très bien :-)
Ben le problème aux Etats-Unis c'est que faire du vélo sur la route est jugé aussi incongru par les automobiles que si des gens y jouaient au foot! Compte-tenu qu'il n'existe quasiment pas de réseau routier secondaire les cyclistes sont donc allés se réfugier sur les "routes blanches".
Cela a bien sûr été vendu avec le nouveau vélo qui va avec alors qu'un simple vélo de cyclo-cross légèrement "routisé" aurait été suffisant.... mais les moteurs de recherche n'auraient pas eu le sésame magique qui permet aux initiés d'acheter le matériel que seuls les initiés ont. :P
D'ailleurs les Daniel Cattin avec leurs cyclo-muletiers étaient les précurseurs mais comme ils n'ont pas inventé le mot "magique" ils sont restés qu'entre passionnés, les "Panurge" du # n'ont pas pris le train.
RoueLibre


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