Tu as raison, ne pas polluer le fil donc passer au "Bistrot"Attention : je ne vais pas faire dans le "hors-sujet" plus longtemps...
Les journaux nous annonçaient que, au vu de l'enneigement qui persistait depuis cet hiver, nous risquions d'avoir droit à des crues exceptionnelles ...hors, l'enneigement est loin de persister comme annoncé.
Annoncer l'existence d'un risque potentiel et le prévoir ou l'annoncer n'est pas la même chose.
La presse (avide de sensationnel, je te l'accorde) s'est fait l'écho de conditions d'enneigement exceptionnel jusqu'en avril qui, en certaines circonstances, peuvent entraîner des risques majeurs d'inondation. A ce moment-là, elle avait raison.
Comme dans la plupart des domaines, les accidents sont souvent causés par la combinaison de facteurs. En l'occurrence, de fortes quantités de neige accumulées ET fortes précipitations.
C'est ce qui s'est produit dasn ta région en 1957:
Mais fort heureusement, l'accident n'est pas certain. Maintenant que le mois de mai est passé on sait que nous n'avons pas connu d'épisode très fortement pluvieux mais un temps très doux qui a permis une fonte rapide sans conséquences.La catastrophe du Queyras est un évènement météorologique extrême survenu en juin 1957 dans les Hautes-Alpes, ainsi que dans une partie des départements voisins (en vallée de l'Ubaye dans les Basses-Alpes, en Savoie dans celles de l'Isère en Tarentaise et de l'Arc en Maurienne, ainsi qu'en Tinée dans les Alpes-Maritimes). Pendant une semaine, des pluies diluviennes s'abattent sur le relief revêtu d'un important manteau neigeux qui fond rapidement. Le cumul des précipitations et de la fonte nivale provoque des crues catastrophiques et d'importants déplacements d'alluvions qui font deux victimes et entraînent des destructions dans plusieurs communes. Les voies routières et ferroviaires étant coupées, une partie de la population du Queyras est évacuée par hélicoptère.
Donc tout est logique et tout va bien. Il n'y a rien de contradictoire entre l'annonce d'un risque potentiel fin avril et ton constat que la neige a bien fondu début juin. Il est d'ailleurs intéressant de pouvoir se rendre compte de la vitesse à laquelle le manteau neigeux fond en à peine un mois.
Les pauvres météorologues sont placés entre le marteau et l'enclume: s'ils annoncent des conditions de risque et qu'il ne survient pas on les accuse d'en faire trop. Si ils ne l'annoncent pas et qu'un accident se produit, il leur est reproché de n'avoir pas suffisamment prévenu.