Quelques traversées: Corse, Italie, Croatie, Bosnie

[jfv34]

Bonjour,
Nous revenons d'une petite randonnée, nous inspirant (en mode très amateurs) de l'excellent blog tenu par Pauline Symonds: 4000km en Europe.
Partis de Sète en train pour Marseille, ferry pour l'île rousse, tour par le cap Corse, puis Bastia, ferry pour Livourne, traversée jusqu'à Ancône, ferry pour Split, Croatie, Bosnie et retour.
Nous avons pu tester les différents ferry (6 traversées) et trains (4 trajets) avec deux vélos très chargés, pour 2 cyclistes plus tout jeunes. Comme ce n'est pas la première fois on peut comparer: l'intercité demande beaucoup de force et d'habileté avec 3 marches et une porte pas assez larges, mais une fois qu'on est monté, ça va vite, c'est confort (places réservées). Les ferries, c'est un peu la loterie.
Partis début mai pour rentrer mi Juin, nous n'avons pas eu de chance avec une météo extrêmement fraîche et pluvieuse pendant les 3 premières semaines.

Comme d'habitude, sur les routes nous avons pu observer les comportements des automobilistes vis à vis des cyclotouristes chargés. Sans conteste les pires du pire sont les français, très loin devant tous les autres; nous ne sommes pas "calculés" au sens suivant: le conducteur a sa route, son trajet et ne dévie pas d'un cm, au cycliste de s'adapter en s'écartant vers le bas coté éventuellement. Aucun respect des passages protégés, des priorités en entrée ou sur les rond-points. En gros, dégage c'est ma route. Bien sûr tous ne sont pas comme ça, mais il suffit de quelques uns pour vous pourrir la vie. Donc ici, je ne vois aucun paysage, passant mon temps à regarder le rétroviseur, et à écouter le bruit du moteur (on sent bien si la voiture/camion va ralentir ou pas).
En Italie, malgré la mauvaise réputation, les conducteurs conduisent vite mais respectent les cyclistes, en passant au large, ralentissant et s'arrêtant tous devant un piéton/cycliste qui traverse un passage protégé. C'est bluffant et dangereux car au retour en France on a tendance à oublier.
En Croatie (pas sur la côte) et en Bosnie, c'est encore mieux: les conducteurs ralentissent énormément quand ils arrivent dans notre dos, même s'il n'y a personne en face. Ah que c'est bon.

Bon, on a bien apprécié, le récit est là

[AngstromCyclo]

Merci pour ce partage. C'est original de traverser en combinant avec les ferries. J'adore ce moyen de transport, comme le vélo donc je trouve particulièrement astucieux.

Ce que vous dites sur la Corse et la circulation est navarnt. Je croyais que c'était vite très tranquille. Avez-vous choisi des itinéraires très touristiques? Je pensais qu'il y avait plein de très petites routes en Corse.

[albina]

Merci pour ce partage. Ce que tu dis au sujet des Italiens :

En Italie, malgré la mauvaise réputation, les conducteurs conduisent vite mais respectent les cyclistes, en passant au large, ralentissant et s'arrêtant tous devant un piéton/cycliste qui traverse un passage protégé.

va dans le sens de ma propre expérience. S'ils sont impétueux "avanti la macchina dai dai" en revanche ils sont respectueux des cyclistes. En gros, si un feu est rouge et qu'il n'y a personne, on passe... par contre s' il y a quelqu'un on s'arrête même si il est vert
C'est peut-être ça qu'on appelle le bon sens

Par contre je ne pourrais pas en dire autant des Croates (ça a peut-être changé depuis 1999) Les pires cow-boys de la route

Amicalement
Charles

[CYCLOHC]

En Italie, les pires sont les motards dans les cols...et, avec les années, ils se sont multipliés et ont toujours la même frime !
Par contre, c'est toujours un immense bonheur de les entendre chanterparler. Et....quel accueil !!

[velosiped]

va dans le sens de ma propre expérience. S'ils sont impétueux "avanti la macchina dai dai" en revanche ils sont respectueux des cyclistes. En gros, si un feu est rouge et qu'il n'y a personne, on passe... par contre s' il y a quelqu'un on s'arrête même si il est vert

oui, j'ai aussi eu cette impression, plutôt agréable finalement. Dans les villes italiennes, c'est le bazar, mais conducteurs plus attentifs qu'en France, donc finalement plutôt moins de stress. J'ai quand même serré 2-3 fois les fesses sur une route de montagne à cause des distances de sécurité latérales pas bien respectées, mais là encore, pas d'agressivité ni de "queue de poisson" : ça passait serré parce qu'il y avait du monde sur ce tronçon, et il faut reconnaître que rester derrière un vélo en montée, c'est beaucoup demander...