Je connaissais ces coins dans ma prime jeunesse, aux alentours de Montastruc)RoueLibre a écrit : ↑sam. 23 mars 2019 19:23 ...les conducteurs au long cours qui cherchent à éviter les routes congestionnées "grâce" à leurs GPS soit par les locaux délocalisés qui sont venus grossir les lotissements de villages à la campagne, qui connaissent ces routes ce qui n'est pas anormal puisqu'ils sont en permanence ... dans leur voiture.
Avec la construction de l'autoroute, la fréquentation des routes a changé, l'abord des villages aussi où l'on arrive dans des zones commerciales et non plus "au village", la population aussi où les maisons se transmettaient dans la famille, de parents en petits enfants, où l'on allait acheter à vélo ou à pied son foie gras à la ferme, ses fruits en cagette (payable en espèce et, du coup, la fermière enlève l’étiquette), où l'on prenait l'apéro en passant, parce qu'on avait poussé la porte; l'épicerie ferme, parce qu'il y a le petit supermarché dans ladite zone commerciale.
Par là, c'est maintenant la banlieue de Toulouse, où les petits enfants cèdent la maison familiale à bon prix et vont en acheter une plus loin, perdue au bord de la forêt, et là, il n'y a toujours pas d'alarme et la porte n'est pas fermée.
Instant nostalgie.
Mais les gens ont toujours les mêmes aspirations, parfois cachées au fond d'eux-mêmes. Et on l'expérimente, quand en vélo, on manque d'eau dans son bidon, ou que l'on s'arrête juste pour profiter du moment, pour demander une indication ... et les gens aident ("bougez pas, j'ai la carte dans la voiture") , offrent de l'eau ("du robinet ou du réfrigérateur ?"), parlent ...
La vie au rythme du vélo ....
Manouche