Le week-end dernier, nous avons mis le cap vers la Provence car la météo dans le Tarn où nous comptions rouler 2 jours n'était pas engageante.
Nous en avons profité pour rendre visite samedi matin à une amie qui propose des chambres d'hôtes à Cadenet, gros village du bord de Durance au Sud, en face de la Roque d’Anthéron, connue pour son festival de piano. Après le déjeuner, nous voilà partis vers le Nord pour franchir la massif du Luberon au niveau du Col de l'Aire des Mascas. Cette première partie s'est faite dans les vignes, par des petites routes très agréables, souvent fléchées pour des itinéraires cyclos. Nous aurions pu, avec plus de temps, visiter de nombreux jolis villages mais nous avions une étape de 50 km à rouler, avec plus de montées que de descentes, donc on a sciemment évité les villages.
La grimpée au col était très belle et tranquille dans ce massif boisé splendide.
J'avais laissé ma randonneuse au bercail pour faire cette rando en mode sacochard avec mon Peugeot de voyage et le 38x28 était largement suffisant, même avec un vélo lourd équipé de 2 sacoches (peu remplies). 1 km et demi avant le col, 3 cyclos qui nous avaient déjà passés plus tôt dans l'après-midi (sans un mot; cf escapade de l'Aigoual de Phil) m'ont rattrapé. Ma femme roulait devant car je m'étais arrêté pour prendre qq photos. Le 1er comptait une bonne cinquantaine de mètres d'avance sur les 2 autres qui visiblement peinaient à le suivre. Pour m'amuser un peu, j'embarque la roue du leader lorsqu’il me dépasse, un peu ahuri de me voir grimper avec lui, moi sur mon VTT de 25 ans avec sacoches. Je ne me suis pas retourné pour voir la tête des 2 autres. Certes je grimpais dans les tours, mais ça allait. On a doublé ma cyclote amusée de me voir dans la roue d'un carbonite. Je vous rassure, ils n'étaient pas très rapides et en plus, j'ignorais combien ils avaient de km dans les pattes et tout autant combien il leur restait à faire, donc n'allez pas conclure que je pourrais faire l'Ardéchoise en 10 h avec mon barda sur mon VTT. Peu après, je choisissais de les laisser partir pour attendre ma cyclote et franchir le col ensemble.
J’aime bien les passages de cols. C’est toujours intéressant car le paysage change subitement ; la végétation aussi. Ici, le col étant assez plat, ce ne fut pas le cas ; il a fallu descendre de quelques centaines de mètres pour que la vue se dégage dans une trouée entre les arbres et que nous découvrions la vue vers le Nord, le village perché de Viens, les contreforts du plateau de Vaucluse. Les nuages nous masquaient le Mont Ventoux.
A Céreste, nous avons fait quelques courses pour le dîner du soir et sommes repartis vers notre destination du jour, le village d’Oppedette. Nous avons quitté Céreste par un chemin marqué sur la carte comme non goudronné qui s’est révélé être une ancienne petite route désormais condamnée à la circulation automobile sur laquelle la nature reprend petit à petit ses droits. C’était très joli de descendre dans cette gorge à la végétation luxuriante malgré le cours d’eau à sec.
Après le franchissement du gué à sec, la route s’est élargie en devenant carrossable mais son revêtement de terre/graviers a moyennement plu à ma cyclote qui souffre du cou lorsque ça secoue. Après environ 1 km, nous avons retrouvé le bitume pour remonter le Calavon jusqu’à Oppedette. LA route en fond de vallée était jolie sous les couleurs du soir et la pente douce jusqu’au pont sur la rivière qui marque la sortie du cañon d’Oppedette. Celui-ci est magnifique et localement réputé. Les teintes d’automne dont sont parés les arbres au fond et sur le flanc des gorges rendaient le spectacle grandiose.
Après le pont, la route s’est cabrée. Pour la 1ère fois de la journée le plateau de 26 a été mis à contribution et nous avons gravi les derniers kms à un train de sénateur qui nous a fait parvenir à notre destination au crépuscule. La dame contactée par téléphone nous a ouvert le gîte d’étape, logis des plus simples d’une seule pièce avec 2 x2 lits superposés, sanitaires propres et plaque de cuisson, aménagé dans une des magnifiques maisons en pierre de ce minuscule mais charmant village des « Basses Alpes ». Nous y avons passé une très bonne nuit pour 28€.
Le lendemain, le ciel était d’un bleu profond annonciateur d’une journée de Mistral. Il faisait frisquet mais lorsque le soleil a franchi la crête, c’est devenu féérique.
Nous regrettions notre programme sur 2 jours car les gorges sont superbes et nous aurions bien fait l’une des balades à pieds qui permettent de les découvrir. Après de nombreuses photos, nous démarrions enfin sur nos vélos, frigorifiés en roulant en fond de vallon vers notre prochaine étape à visiter : Simiane-la-Rotonde.
Ce joli village adossé à la montagne, protégé du Mistral, s’est offert à notre vue en débouchant de la forêt. Il nous faudrait descendre dans la plaine où l’été, les lavandes colorent les champs puis remonter par une rue très raide passages > 20% (26x32 obligatoire) pour aller flâner dans un village charmant mais assez désert en cette saison.
Nous quittons Simiane, point culminant des 2 jours, pour descendre vers le colorado provençal de Rustrel, atteint après un détour par le charmant village de Gignac.
LE colorado provençal est le nom commercial du site des anciennes carrières d’ocres, un des hauts lieux touristiques du Luberon. A juste titre d’ailleurs. C’est magnifique. La saison était parfaite. Aux teintes rouges et jaunes de la terre s’ajoutaient celles des arbres. En plus, il n’y avait pas trop de monde. Compte tenu de la taille des parkings, j’ai du mal à imaginer le site en pleine saison.
Après le pique-nique dans les carrières, nous sommes rentrés en accélérant pour tenir nos horaires. Passage par Apt (avec pause-café dans une ville quasi déserte), remontée en face et retour par les très belles gorges de l’Aiguebrun par des petites routes.
J’avais volontairement tenté d’éviter les routes jaunes. J’ai bien fait. Le retour sur Cadenet dans les beaux défilés encaissés ont été gâchés par une circulation abondante en ce dimanche après-midi ensoleillé. Les conducteurs impatients prenaient tous les risques. Alors que nous descendions vers Lourmarin, l’un d’eux m’a doublé sans visibilité et la voiture en face a dû s’arrêter complètement en pilant pour éviter la collision frontale à 20 m devant moi, alors que la voiture qui me doublait était en pleine accélération. J’ai repensé au fil de discussion sur ce sujet, il y a quelques mois. Il m’était totalement impossible de laisser passer le flot continuel de voitures. Les voitures qui me doublaient, je les rattrapais quelques secondes plus tard dès que nous arrivions dans une série de virages. Le problème n’est pas le cycliste, le problème est l’automobiliste qui ne supporte pas d’être ralenti. Il pense que nous leur faisons perdre du temps, mais ç n’est pas vrai. Il n’y a aucun soucis pour nous doubler dans les zones où ils vont réellement plus vite que nous. Dans les sections sinueuses, un cycliste a une vitesse moyenne quasiment égale à celle des voitures, même si celles-ci ont une vitesse de pointe plus élevée sur qq centaines de mètres.
Enfin, ce fut une très belle rando de 2 jours, qui dans l’ensemble a été très tranquille. La réputation de ce coin n’est pas surfaite : c’est la Provence de carte postale. Si on veille à éviter les villages les plus touristiques et les périodes les plus chargées, le plaisir est immense. Cette période est idéale. La dame du gîte à Oppedette nous a confié que de toute sa vie, elle n’avait pas vu les couleurs d’automne aussi belles dans sa région. Probablement à cause de la sécheresse.
Quelques conseils pour ceux qui seraient intéressés:
1) la région est superbe et est absolument une destination pour cyclistes: c'est une belle approche de la Provence de cartes postales
2) Il faut absolument éviter les périodes touristiques
3) ne pas prévoir de longues étapes car les occasions de s'arrêter, visiter, prendre des photos sont nombreuses. Il peut être frustrant de se sentir pressé et de rater des occasions de visites si on n'habite pas à côté et qu'on a du mal à y revenir facilement
4) ne pas se focaliser sur les itinéraires cyclables car ils sont conçus pour éviter les routes passantes et les montées. Il vaut mieux s'équiper de petits développements pour ne pas craindre les côtes raides plutôt que de se limiter aux itinéraires balisés (par ailleurs agréables quand même)
5) Attention budget!Pour limiter les frais, pas mal de campings, mais aussi pas mal de gîtes d'étape car le territoire est bien doté en GR
L'album avec plus de photos ici
Le parcours ici:
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Week-end sacoches en Luberon
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Week-end sacoches en Luberon
Dernière modification par AngstromCyclo le jeu. 26 oct. 2017 14:35, modifié 1 fois.
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Re: Week-end sacoches en Luberon
Bonjour à tous.
Superbe balade que vous avez fait là. Je connais de ce coin juste les villages de Roussillon et Gorde plus un ou deux autres pour y être allé il y a une dizaine d'années en week-end, c'était pour pentecôte je crois bien ou Pâque mais il y avait déjà beaucoup de monde et si la région me plaisait pour y passer à vélo la circulation automobile m'en avait vite fait passer l'envie.
Tu a eu le nez creux de préférer la Provence au Tarn car tu n'aurais pas du tout eu le même temps. Je n'ai pas sortie le vélo, samedi c'était des averses et du froid et le dimanche presque pas de pluie mais du vent et du froid. Donc on est rester à tenir compagnie à la cheminée
Concernant ta remarque sur les automobilistes le problème pour eux c'est que l'on existe pas en tant que véhicule mais plutôt en tant que piéton. Je veux dire par là qu'il ne prennent pas en compte notre vitesse et que l'on se déplace à 8km/h ou 30km/h pour beaucoup c'est pareil on est comme arrêté ou du moins comme un piéton et donc nous dépasser ne demande que 2 ou 3 mètres ce qui est loin d'être le cas. L'an dernier j'ai failli être témoins du même cas que toi heureusement que la voiture qui croisait arrivait à une vitesse raisonnable car sinon celle qui
me doublais l'aurait percuté et encore ça aurait bien fini par être de ma faute
Cette année le même cas m'est arrivé deux ou trois fois heureusement personne n'arrivait en face.
Je vois bien lorsque j'attends d'avoir la place pour doubler que derrière on s'impatiente et dès que j'ai enfin doublé les suivant ne prennent pas autant de précautions quant ils ne me double pas à mon tour en me manifestant leur mécontentement
Merci pour le récit et les photos je vais zieuter l'alboum .
A+ Phil
Superbe balade que vous avez fait là. Je connais de ce coin juste les villages de Roussillon et Gorde plus un ou deux autres pour y être allé il y a une dizaine d'années en week-end, c'était pour pentecôte je crois bien ou Pâque mais il y avait déjà beaucoup de monde et si la région me plaisait pour y passer à vélo la circulation automobile m'en avait vite fait passer l'envie.
Tu a eu le nez creux de préférer la Provence au Tarn car tu n'aurais pas du tout eu le même temps. Je n'ai pas sortie le vélo, samedi c'était des averses et du froid et le dimanche presque pas de pluie mais du vent et du froid. Donc on est rester à tenir compagnie à la cheminée
Concernant ta remarque sur les automobilistes le problème pour eux c'est que l'on existe pas en tant que véhicule mais plutôt en tant que piéton. Je veux dire par là qu'il ne prennent pas en compte notre vitesse et que l'on se déplace à 8km/h ou 30km/h pour beaucoup c'est pareil on est comme arrêté ou du moins comme un piéton et donc nous dépasser ne demande que 2 ou 3 mètres ce qui est loin d'être le cas. L'an dernier j'ai failli être témoins du même cas que toi heureusement que la voiture qui croisait arrivait à une vitesse raisonnable car sinon celle qui
me doublais l'aurait percuté et encore ça aurait bien fini par être de ma faute
Cette année le même cas m'est arrivé deux ou trois fois heureusement personne n'arrivait en face.
Je vois bien lorsque j'attends d'avoir la place pour doubler que derrière on s'impatiente et dès que j'ai enfin doublé les suivant ne prennent pas autant de précautions quant ils ne me double pas à mon tour en me manifestant leur mécontentement
Merci pour le récit et les photos je vais zieuter l'alboum .
A+ Phil
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Re: Week-end sacoches en Luberon
Tu avais raison. Comme dit, il faut choisir le bon moment. Je pense que les meilleurs choix sont maintenant (automne) ou le printemps en posant des jours de congés et en y allant la semaine. Notre amie de Cadenet conseille l'automne. Gordes, j'ai vraiment du mal. Ma tolérance aux Porshe Cayenne est assez limitée... 1 ou 2, pas de soucis. Mais au delà, ça me gâche le plaisir, même dans les jolis coins. Trop de boutiques etc... même si le site et le village sont jolis.vaber a écrit : ↑jeu. 26 oct. 2017 14:08 Superbe balade que vous avez fait là. Je connais de ce coin juste les villages de Roussillon et Gorde plus un ou deux autres pour y être allé il y a une dizaine d'années en week-end, c'était pour pentecôte je crois bien ou Pâque mais il y avait déjà beaucoup de monde et si la région me plaisait pour y passer à vélo la circulation automobile m'en avait vite fait passer l'envie.
Je surveillais depuis 1 semaine et j'ai vu venir la perturbationTu a eu le nez creux de préférer la Provence au Tarn car tu n'aurais pas du tout eu le même temps.
J'étais en descente, même si la pente était faible je roulais à environ 30 km/h.L'an dernier j'ai failli être témoins du même cas que toi heureusement que la voiture qui croisait arrivait à une vitesse raisonnable car sinon celle qui me doublais l'aurait percuté et encore ça aurait bien fini par être de ma faute
La voiture en face était conduite par un pépé qui roulait lentement. Quelques dizaines de secondes plus tard, j'ai croisé un apprenti pilote de rallye. La collision aurait été inévitable: soit l'auto, soit le cyclo (moi).
Comme tu dis:
ça aurait bien fini par être de ma faute
Avec plaisir. Ca faisait qq jours que je devais m'y mettre. Je partage les photos avec qq amis et les enfants dispersés.Merci pour le récit et les photos je vais zieuter l'alboum .
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Re: Week-end sacoches en Luberon
Je viens de prendre votre relais en Lubéron !
Ce matin, je suis parti d'à côté de Manosque pour traverser par le versant sud et la Route des Crêtes des Cèdres, puis Fontaine de Vaucluse. Étape ce soir à Cabrieres d'Avignon.
Demain retour par le versant nord.
Vous avez fait un chouette parcours. Bravo pour ces photos lumineuses.
Pour ma part, ma "Tendre Cyclote" a pris ses quartiers d'hiver et n'a pas voulu me suivre.
C.R au retour.
...Je vais éviter la surcharge et confusion : je ferai un autre dossier séparément.
Ce matin, je suis parti d'à côté de Manosque pour traverser par le versant sud et la Route des Crêtes des Cèdres, puis Fontaine de Vaucluse. Étape ce soir à Cabrieres d'Avignon.
Demain retour par le versant nord.
Vous avez fait un chouette parcours. Bravo pour ces photos lumineuses.
Pour ma part, ma "Tendre Cyclote" a pris ses quartiers d'hiver et n'a pas voulu me suivre.
C.R au retour.
...Je vais éviter la surcharge et confusion : je ferai un autre dossier séparément.
Dernière modification par CYCLOHC le sam. 28 oct. 2017 09:45, modifié 1 fois.
Sans cap, tous les vents sont contraires....
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Re: Week-end sacoches en Luberon
J'attends ton CR.
Nous aussi on a pris nos quartiers d'hiver.. Mais pas pour longtemps.
Retour à Montpellier dimanche soir
En attendant, on a troqué sacoches pour sac à dos:
Nous aussi on a pris nos quartiers d'hiver.. Mais pas pour longtemps.
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Re: Week-end sacoches en Luberon
Mais ça m'a tout l'air du Lac Blanc avec Les Drus et La Verte en toile de fond...!
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Re: Week-end sacoches en Luberon
Mais oui! Conditions somptueuses!
Pour cette balade archiclassique c'est comme pour le Luberon: il est essentiel de bien choisir le moment. Pas possible avec les foules d'août. Et avec les mélèzes et bouleaux en habits d'automne, le plâtrage des sommets et la lumière de cette période, c'est vraiment exceptionnel. Je ne m'en lasse pas.
Plus de photos (hors sujet cyclo) ici
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