Cinquième jour.
Temps gris mais encore sec. Toujours sur route cyclable (le terme « piste » n'est pas toujours adéquat, parfois les « Radweg » empruntent des routes secondaires peu fréquentées), je quitte cette ville ma foi pas très folichonne et remonte la vallée de la Grosse Enz.
10 bornes plus loin, la pluie se met à tomber... mais cette fois c'est du sérieux et il faut assumer : donc cape, gamaches, housses sur sacoches, et on y va !
2 heures et une bonne grimpée plus tard, je rejoins la route B294 qu'il me faudra suivre, bon gré mal gré, sur quelques kilomètres. Heureusement, la pluie a cessé et je peux me mettre à l'aise.
Enfin arrive le moment de quitter cette route pour une plus petite... Hélas, une grande barrière en interdit l'accès :
Travaux. Réflexion. Cogitation. « 5 kms de descente... et si je ne peux pas passer... faudra tout remonter ??? »
Le petit ordinateur entre mes deux oreilles livre le résultat : je continue sur la grand route. Après tout, la circulation y est très raisonnable.
Cerise sur le gateau, elle reste en altitude, alors que l'autre m'aurait imposé une grande descente suivie de la remontée équivalente de l'autre côté: C'est du Win-win !
Traversant la forêt, on remarque par instant pourquoi cette région s'appelle « La Forêt Noire »
Freudenstadt. L'arrivée dans cette ville donne une impression de « nouveau-vieux » . Deux gigantesques places bordées de maisons avec arcades rappellent les bastides du Sud de la France, mais apparaissent beaucoup « trop neuves pour être vraies ».
Explication : la ville a été rasée par les bombardements à la fin de la dernière guerre, et reconstruite plus tard à l'identique. Et si elle a été bombardée, c'est en représailles à la destruction de Saint-Dié en 1944... la guerre... quelle connerie !
Pèlerinage hebdocycliste ( 5 )
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