Jersey en vélo
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Re: Jersey en vélo
Bonjour EgaregEtKristell !
Je suis allé voir ton lien... très chouette effectivement ! Ca fait envie... On espère tenter une première expérience avec les enfants à vélo dans la baie du Mont St Michel, si "ça le fait" (ça devrait), on a quelques idées de courtes virées pour cet été, mais Jersey pourrait être une destination sympa, "exotique" et proche ! Je vais donc surveiller le post, en espérant vous lire !
Je suis allé voir ton lien... très chouette effectivement ! Ca fait envie... On espère tenter une première expérience avec les enfants à vélo dans la baie du Mont St Michel, si "ça le fait" (ça devrait), on a quelques idées de courtes virées pour cet été, mais Jersey pourrait être une destination sympa, "exotique" et proche ! Je vais donc surveiller le post, en espérant vous lire !
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Re: Jersey en vélo
On prévoyait cette excursion autour du 12 avril, mais la carte d'identité (obligatoire pour tous, quelque soit l'âge) de notre bébé cyclo n'est pas arrivée à temps...
Le projet tient toujours, mais on le fera probablement fin mai / début juin. Je vous tiendrai évidemment au courant !
Le projet tient toujours, mais on le fera probablement fin mai / début juin. Je vous tiendrai évidemment au courant !
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Re: Jersey en vélo
Ca se précise...
Nous irons probablement rouler à gauche du vendredi 12 au dimanche 14 juin.
On teste ce soir le "camping dans le jardin" pour voir si cette forme d'hébergement est validée pour 2 adultes + 1 enfant de 18 mois ; sinon, on se repliera sur un hébergement en B&B.
On vous racontera tout quand on aura bien usés nos pneus sur cette île des "Crapauds" (surnom des habitants et animal emblématique de l'île).
Nous irons probablement rouler à gauche du vendredi 12 au dimanche 14 juin.
On teste ce soir le "camping dans le jardin" pour voir si cette forme d'hébergement est validée pour 2 adultes + 1 enfant de 18 mois ; sinon, on se repliera sur un hébergement en B&B.
On vous racontera tout quand on aura bien usés nos pneus sur cette île des "Crapauds" (surnom des habitants et animal emblématique de l'île).
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Re: Jersey en vélo
Le test camping est fait : option validée pour le week-end prochain avec quelques aménagements nécessaires : coucher le bébé en même temps que les parents, sinon il fait la fête et la tente remue toute seule !
Depuis presqu'une semaine, je scrute la météo et la force du vent... J'espère qu'on aura une météo clémente pour ne pas plomber le week-end avec des moyennes trop basses. Même si je ne suis pas féru de chiffres, qui dit moyennes basses dit plus de fatigue, plus de temps pour aller d'un point A à un point B, moins de temps de pause, risque plus élevé de "C'est quand qu'on arrive ?"...
Alors que filer sans forcer à 25km/h, ça permet de garder l'esprit libre pour admirer le paysage et s'octroyer des petites pauses découvertes aux détours des chemins.
Depuis presqu'une semaine, je scrute la météo et la force du vent... J'espère qu'on aura une météo clémente pour ne pas plomber le week-end avec des moyennes trop basses. Même si je ne suis pas féru de chiffres, qui dit moyennes basses dit plus de fatigue, plus de temps pour aller d'un point A à un point B, moins de temps de pause, risque plus élevé de "C'est quand qu'on arrive ?"...
Alors que filer sans forcer à 25km/h, ça permet de garder l'esprit libre pour admirer le paysage et s'octroyer des petites pauses découvertes aux détours des chemins.
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Re: Jersey en vélo
On commence à se préparer plus sérieusement : les affaires trouvent peu à peu leur place dans les sacoches.
Pendant le week-end, nous ne garderons qu'une ou deux sacoches à l'avant (pour le pique-nique, les affaires de plage...) et le tandem sera donc moins chargé.
Par rapport à notre Tro Breiz réalisé en 2012, il nous faut changer quelques habitudes : nous avions 1 sacoche arrière par personne, mais le plus petit d'entre nous en prend une à lui tout seul (les couches, ce n'est pas très lourd, mais c'est volumineux) et il ne pédale même pas ! Nous, les parents, devons nous contenter d'une seule sacoche pour deux... il va falloir tasser les tee-shirts !
Heureusement que l'on ne part qu'un week-end !
La gageure, c'est de faire tenir tout le nécessaire pour un week-end dans 4 sacoches. L'avantage, c'est qu'on ne les traînera pas tant que ça : on pédalera chargés entre le parking et la gare maritime à Saint-Malo (~3 km tout plat), puis entre le port de Saint-Hélier et le camping de Rozel (~11 km, mais ça montera assez) et enfin, au retour, du camping vers le port (toujours 11 km, mais en descente cette fois) + les 3 km dans Saint-Malo après la traversée.
Pendant le week-end, nous ne garderons qu'une ou deux sacoches à l'avant (pour le pique-nique, les affaires de plage...) et le tandem sera donc moins chargé.
Par rapport à notre Tro Breiz réalisé en 2012, il nous faut changer quelques habitudes : nous avions 1 sacoche arrière par personne, mais le plus petit d'entre nous en prend une à lui tout seul (les couches, ce n'est pas très lourd, mais c'est volumineux) et il ne pédale même pas ! Nous, les parents, devons nous contenter d'une seule sacoche pour deux... il va falloir tasser les tee-shirts !
Heureusement que l'on ne part qu'un week-end !
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Re: Jersey en vélo
Tout le matériel est chargé dans la voiture, prêt à partir vers Saint-Malo pour prendre le ferry ! On a donc :
- 1 tandem
- 1 remorque à 2 roues pour le moussaillon
- 1 siège pour le moussaillon dans sa remorque
- 2 sacoches à l'avant : 1 pour les outils + les affaires de plage / 1 pour les provisions (petit déj' + repas du moussaillon)
- 2 sacoches à l'arrière : 1 pour les habits des parents qui pédalent / 1 pour les habits et affaires du moussaillon qui se la coulera douce
- 1 tente dôme standard (4 places : on y dort bien à 2 adultes + 1 bébé et il reste pas de place pour y stocker les sacoches)
- 2 sacs de couchage avec tapis de sol et oreillers intégrés + 1 tapis de sol et 1 matelas mousse pour le moussaillon
- 1 sacoche de guidon pour les papiers / appareil photo...
- quelques jeux et peluches pour occuper le moussaillon dans sa remorque et à la plage
Vivement les premiers tours de roue !
Je sens que les côtes vont être longues entre le port de Saint-Hélier et le camping, au nord est de l'île...
- 1 tandem
- 1 remorque à 2 roues pour le moussaillon
- 1 siège pour le moussaillon dans sa remorque
- 2 sacoches à l'avant : 1 pour les outils + les affaires de plage / 1 pour les provisions (petit déj' + repas du moussaillon)
- 2 sacoches à l'arrière : 1 pour les habits des parents qui pédalent / 1 pour les habits et affaires du moussaillon qui se la coulera douce
- 1 tente dôme standard (4 places : on y dort bien à 2 adultes + 1 bébé et il reste pas de place pour y stocker les sacoches)
- 2 sacs de couchage avec tapis de sol et oreillers intégrés + 1 tapis de sol et 1 matelas mousse pour le moussaillon
- 1 sacoche de guidon pour les papiers / appareil photo...
- quelques jeux et peluches pour occuper le moussaillon dans sa remorque et à la plage
Vivement les premiers tours de roue !
Je sens que les côtes vont être longues entre le port de Saint-Hélier et le camping, au nord est de l'île...
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Re: Jersey en vélo
Bon voyage et partage quelques photosEgaregEtKristell a écrit :Tout le matériel est chargé dans la voiture, prêt à partir vers Saint-Malo pour prendre le ferry ! On a donc :
- 1 tandem
- 1 remorque à 2 roues pour le moussaillon
- 1 siège pour le moussaillon dans sa remorque
- 2 sacoches à l'avant : 1 pour les outils + les affaires de plage / 1 pour les provisions (petit déj' + repas du moussaillon)
- 2 sacoches à l'arrière : 1 pour les habits des parents qui pédalent / 1 pour les habits et affaires du moussaillon qui se la coulera douce
- 1 tente dôme standard (4 places : on y dort bien à 2 adultes + 1 bébé et il reste pas de place pour y stocker les sacoches)
- 2 sacs de couchage avec tapis de sol et oreillers intégrés + 1 tapis de sol et 1 matelas mousse pour le moussaillon
- 1 sacoche de guidon pour les papiers / appareil photo...
- quelques jeux et peluches pour occuper le moussaillon dans sa remorque et à la plage
Vivement les premiers tours de roue !
Je sens que les côtes vont être longues entre le port de Saint-Hélier et le camping, au nord est de l'île...
Roulez jeunesse !
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Re: Jersey en vélo
C'est fait !!
Nous partîmes de Saint-Malo sous la pluie et arrivâmes au port de Saint-Hélier avec la pluie... En rentrant dans la ville pour remonter vers le nord-est de l'île, nous nous trompâmes de chemin et nous prîmes donc un itinéraire plus long que prévu. Sous la pluie, avec tous les bagages, c'est pourtant le genre de farce que l'on ne goûte guère.
Qu'à cela ne tienne ! Un autochtone nous indiqua fort aimablement la bonne route à suivre et nous confia même une carte des lieux qui nous servit tout au long de notre séjour.
Le temps de deviser ainsi, la pluie s'en était allée vers les côtes normandes et les nuages se faisaient moins menaçants si bien que nous pûmes installer notre campement sans mouiller toutes les affaires.
Une fois la tente installée, les sacs de couchage parés à nous accueillir, nous suivîmes les conseils avisés du gérant du camping et descendîmes (en roue libre) jusqu'au petit port de Rozel où nous pûmes déguster notre dîner dans l'ambiance chaleureuse d'un pub.
Il nous fallu tout de même appuyer sur les pédales pour rejoindre nos pénates : la descente agréable de l'aller s'était muée en côte vertigineuse pendant que nous dînions insouciamment.
Après une nuit de repos bien méritée et réveillés bien plus tôt que nos voisins de camping (allez expliquer les décalages horaires à un enfant de 18 mois qui a l'habitude de se réveiller à 6h30... donc 5h30 heure locale !), nous fîmes un petit tour d'échauffement auprès du camping : descente sur les freins, montée debout sur les pédales pour aller voir la mer de plus près.
Nous repartîmes du camping sitôt les formalités administratives remplies et nous nous dirigeâmes résolument vers l'ouest pour, rapidement, suivre l'itinéraire n°1 qui fait tout le tour de l'île. Nous longeâmes ainsi la côte nord avec ses falaises escarpées, puis la côte ouest presqu'essentiellement composée d'une seule et unique plage de sable fin devant laquelle nous déjeunâmes de bon appétit à cause des dénivelés engloutis durant la matinée. En effet, croire que Jersey est une île facile pour circuler à vélo est presqu'une hérésie : il y a certes une multitude de "voies vertes" (gree lanes") et de petites routes fort agréables car le trafic automobile y est très léger, même les routes principales sont faciles à parcourir à vélo et les Jersiais sont très cordiaux, patients et courtois derrière leur volant. Mais, le relief de l'île peut vous obliger à tout mettre à gauche, voire à mettre pied à terre comme cela est arrivé à un groupe de cyclistes que nous rencontrâmes sur le ferry du retour. Pour notre part, nous vainquîmes vaillamment tous les reliefs sans descendre de notre monture, mais la lutte fut rude et les haltes appréciées ! Après le déjeuner prestement englouti sous un soleil de plomb, nous continuâmes notre périple sur ces routes aux noms français mais où l'on parle anglais et roule à gauche pour rallier la pointe sud-ouest de l'île et poursuivre ensuite en longeant les criques et plages vers Saint-Hélier où nous nous accordâmes une halte rafraîchissante à la plage : jeux de sable, baignade furent les activités du moment. Nous rentrâmes dans le centre de la ville en suivant la promenade qui longe la mer et nous nous mîmes en recherche d'une bonne table pour refaire nos forces avant de regravir les reliefs de l'île, épisode redouté mais inéluctable pour regagner notre tente pour la nuit.
Afin de ne pas nous faire surprendre par la nuit, nous ne nous attardâmes pas plus que nécessaire à Saint-Hélier et suivîmes l'itinéraire que nous aurions dû emprunter la veille. Et nous nous surprîmes, en haut de la raide et vertigineuse côte qui suit les Grands Vaux, à nous féliciter de nous être égarés la veille : une telle côte à gravir sous la pluie avec armes et bagages juste au sortir du bateau nous aurait sûrement mis à terre... Mais, forts de notre dîner et de notre échauffement tout au long de la journée, nous vainquîmes encore une fois les D+ et nous parvînmes sans encombre au camping où le sommeil ne tarda pas longtemps avant de nous mettre tous KO.
Deux options s'offraient à nous pour la dernière journée :
- soit démonter le campement et prendre tous nos bagages avec nous pour vadrouiller où l'humeur nous porterait tout en nous dirigeant tranquillement vers le port pour prendre le bateau à l'heure
- soit laisser le campement en place, faire un circuit autour du camping et revenir en début d'après-midi pour tout ranger avant de redescendre jusqu'au port pour prendre le bateau
Sur les conseils du gérant, nous choisîmes la première option et décidâmes de prendre tous les bagages et partir visiter la partie est de l'île. Saint Catherine's et sa longue jetée qui sert de promenade, Gorey et son port surveillé de près par le château de Mont Orgueil, puis le Hurel, la Rocque et le Havre des Pas virent ainsi notre équipage circuler sur la route côtière au relief sans prétention.
Afin de tenir compte du petit occupant de la remorque, nous reprîmes le chemin de la plage, ce qui nous permit d'attendre tranquillement l'heure d'embarquer, non sans avoir dégusté une dernière glace !
En effet, si le temps était gris et menaçant le matin, il laissa la place au soleil en fin de matinée qui se fit un temps masqué par quelques nuages plus vigoureux, mais le vent les chassa assez rapidement tout en empêchant notre vitesse moyenne de grimper bien haut... Nous aurions préféré qu'il souffle dans l'autre sens !
Mauvaise surprise à l'embarquement : notre bateau aura du retard... et pas qu'un peu : 1h annoncée lorsqu'on s'enregistre. Nous patientâmes tranquillement à la gare maritime pendant que le retard s'accroît jusqu'à 1h30. Finalement, il était judicieux de prévoir des lumières pour le tandem et la remorque : nous aurions dû débarquer à Saint-Malo avant le coucher du soleil, nous y arriverons finalement après qu'il se soit caché dans la mer.
Les traversées se firent sans encombre, que ce soit dans un sens ou dans l'autre : la mer était très calme. Les vélos embarquent par le même accès que les voitures, mais en premier et ils débarquent également en premier. Nous n'avons donc pas attendu pour monter à bord ou débarquer et les contrôles de police se font rapidement (carte d'identité ou passeport obligatoires).
Au final, ce fut un week-end dépaysant où nous avons pu constater qu'il est possible de faire du cyclo-camping avec tandem + sacoches + remorque + bébé. Il faut juste tenir compte des rythmes et horaires du petit passager (qui a été très sympa tout au long du week-end) et prendre le temps sans regarder la moyenne ou la performance. Pour ceux qui veulent tout de même quelques chiffres, nous avons parcouru 122 km (y compris les trajets entre la voiture et le port à Saint-Malo) et nous avons pédalé un peu moins de 9h. Nous n'avons pas visité tous les recoins de l'île, il reste encore pas mal de petites routes à découvrir.
Nous partîmes de Saint-Malo sous la pluie et arrivâmes au port de Saint-Hélier avec la pluie... En rentrant dans la ville pour remonter vers le nord-est de l'île, nous nous trompâmes de chemin et nous prîmes donc un itinéraire plus long que prévu. Sous la pluie, avec tous les bagages, c'est pourtant le genre de farce que l'on ne goûte guère.
Qu'à cela ne tienne ! Un autochtone nous indiqua fort aimablement la bonne route à suivre et nous confia même une carte des lieux qui nous servit tout au long de notre séjour.
Le temps de deviser ainsi, la pluie s'en était allée vers les côtes normandes et les nuages se faisaient moins menaçants si bien que nous pûmes installer notre campement sans mouiller toutes les affaires.
Une fois la tente installée, les sacs de couchage parés à nous accueillir, nous suivîmes les conseils avisés du gérant du camping et descendîmes (en roue libre) jusqu'au petit port de Rozel où nous pûmes déguster notre dîner dans l'ambiance chaleureuse d'un pub.
Il nous fallu tout de même appuyer sur les pédales pour rejoindre nos pénates : la descente agréable de l'aller s'était muée en côte vertigineuse pendant que nous dînions insouciamment.
Après une nuit de repos bien méritée et réveillés bien plus tôt que nos voisins de camping (allez expliquer les décalages horaires à un enfant de 18 mois qui a l'habitude de se réveiller à 6h30... donc 5h30 heure locale !), nous fîmes un petit tour d'échauffement auprès du camping : descente sur les freins, montée debout sur les pédales pour aller voir la mer de plus près.
Nous repartîmes du camping sitôt les formalités administratives remplies et nous nous dirigeâmes résolument vers l'ouest pour, rapidement, suivre l'itinéraire n°1 qui fait tout le tour de l'île. Nous longeâmes ainsi la côte nord avec ses falaises escarpées, puis la côte ouest presqu'essentiellement composée d'une seule et unique plage de sable fin devant laquelle nous déjeunâmes de bon appétit à cause des dénivelés engloutis durant la matinée. En effet, croire que Jersey est une île facile pour circuler à vélo est presqu'une hérésie : il y a certes une multitude de "voies vertes" (gree lanes") et de petites routes fort agréables car le trafic automobile y est très léger, même les routes principales sont faciles à parcourir à vélo et les Jersiais sont très cordiaux, patients et courtois derrière leur volant. Mais, le relief de l'île peut vous obliger à tout mettre à gauche, voire à mettre pied à terre comme cela est arrivé à un groupe de cyclistes que nous rencontrâmes sur le ferry du retour. Pour notre part, nous vainquîmes vaillamment tous les reliefs sans descendre de notre monture, mais la lutte fut rude et les haltes appréciées ! Après le déjeuner prestement englouti sous un soleil de plomb, nous continuâmes notre périple sur ces routes aux noms français mais où l'on parle anglais et roule à gauche pour rallier la pointe sud-ouest de l'île et poursuivre ensuite en longeant les criques et plages vers Saint-Hélier où nous nous accordâmes une halte rafraîchissante à la plage : jeux de sable, baignade furent les activités du moment. Nous rentrâmes dans le centre de la ville en suivant la promenade qui longe la mer et nous nous mîmes en recherche d'une bonne table pour refaire nos forces avant de regravir les reliefs de l'île, épisode redouté mais inéluctable pour regagner notre tente pour la nuit.
Afin de ne pas nous faire surprendre par la nuit, nous ne nous attardâmes pas plus que nécessaire à Saint-Hélier et suivîmes l'itinéraire que nous aurions dû emprunter la veille. Et nous nous surprîmes, en haut de la raide et vertigineuse côte qui suit les Grands Vaux, à nous féliciter de nous être égarés la veille : une telle côte à gravir sous la pluie avec armes et bagages juste au sortir du bateau nous aurait sûrement mis à terre... Mais, forts de notre dîner et de notre échauffement tout au long de la journée, nous vainquîmes encore une fois les D+ et nous parvînmes sans encombre au camping où le sommeil ne tarda pas longtemps avant de nous mettre tous KO.
Deux options s'offraient à nous pour la dernière journée :
- soit démonter le campement et prendre tous nos bagages avec nous pour vadrouiller où l'humeur nous porterait tout en nous dirigeant tranquillement vers le port pour prendre le bateau à l'heure
- soit laisser le campement en place, faire un circuit autour du camping et revenir en début d'après-midi pour tout ranger avant de redescendre jusqu'au port pour prendre le bateau
Sur les conseils du gérant, nous choisîmes la première option et décidâmes de prendre tous les bagages et partir visiter la partie est de l'île. Saint Catherine's et sa longue jetée qui sert de promenade, Gorey et son port surveillé de près par le château de Mont Orgueil, puis le Hurel, la Rocque et le Havre des Pas virent ainsi notre équipage circuler sur la route côtière au relief sans prétention.
Afin de tenir compte du petit occupant de la remorque, nous reprîmes le chemin de la plage, ce qui nous permit d'attendre tranquillement l'heure d'embarquer, non sans avoir dégusté une dernière glace !
En effet, si le temps était gris et menaçant le matin, il laissa la place au soleil en fin de matinée qui se fit un temps masqué par quelques nuages plus vigoureux, mais le vent les chassa assez rapidement tout en empêchant notre vitesse moyenne de grimper bien haut... Nous aurions préféré qu'il souffle dans l'autre sens !
Mauvaise surprise à l'embarquement : notre bateau aura du retard... et pas qu'un peu : 1h annoncée lorsqu'on s'enregistre. Nous patientâmes tranquillement à la gare maritime pendant que le retard s'accroît jusqu'à 1h30. Finalement, il était judicieux de prévoir des lumières pour le tandem et la remorque : nous aurions dû débarquer à Saint-Malo avant le coucher du soleil, nous y arriverons finalement après qu'il se soit caché dans la mer.
Les traversées se firent sans encombre, que ce soit dans un sens ou dans l'autre : la mer était très calme. Les vélos embarquent par le même accès que les voitures, mais en premier et ils débarquent également en premier. Nous n'avons donc pas attendu pour monter à bord ou débarquer et les contrôles de police se font rapidement (carte d'identité ou passeport obligatoires).
Au final, ce fut un week-end dépaysant où nous avons pu constater qu'il est possible de faire du cyclo-camping avec tandem + sacoches + remorque + bébé. Il faut juste tenir compte des rythmes et horaires du petit passager (qui a été très sympa tout au long du week-end) et prendre le temps sans regarder la moyenne ou la performance. Pour ceux qui veulent tout de même quelques chiffres, nous avons parcouru 122 km (y compris les trajets entre la voiture et le port à Saint-Malo) et nous avons pédalé un peu moins de 9h. Nous n'avons pas visité tous les recoins de l'île, il reste encore pas mal de petites routes à découvrir.
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Re: Jersey en vélo
Bravo ! Merci pour les photos et le reportage, et tout au passé simple ! (mais le passé simple, n'est ce pas une autre définition du vélo ... ? Mais là je fais dans la nostalgie...
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Re: Jersey en vélo
Merci pour ce partage !
Les photos sont un plus très apprécié.
Le p'tit bout avait l'air bien peinard dans "sa" remorque.
Les photos sont un plus très apprécié.
Le p'tit bout avait l'air bien peinard dans "sa" remorque.
Amicalement,
Michel ALLONNEAU.
Michel ALLONNEAU.
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Re: Jersey en vélo
Merci pour tous les renseignements !
J'irai sans doute un jour.
Présentement en cyclo-camping en Irlande
(le relief ressemble un peu !)
J'irai sans doute un jour.
Présentement en cyclo-camping en Irlande
(le relief ressemble un peu !)
Chaque fois que je vois un adulte sur une bicyclette, je reprends espoir pour l'avenir de l'humanité (H.G. Wells)
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Re: Jersey en vélo
Bravo ! Belle expérience, belles photos et surtout, bien racontée : tout au passé simple, avec un peu d'humour en plus, j'adore !
Charles
Charles
Tout ce qu'on fait, mérite d'être bien fait
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Re: Jersey en vélo
Nous y sommes allés (en voiture) et l'Irlande, ça monte encore plus que Jersey (notamment la presqu'île de Dingle, de mémoire). Mais il y a effectivement pas mal de points communs : contrée anglophone, conduite à gauche, petites routes où l'on roule seul, courtoisie au volant, paysages verts, falaises qui plongent à pic dans la mer et grandes plages de sable fin... (liste non exhaustive)Flanoche a écrit :Merci pour tous les renseignements !
J'irai sans doute un jour.
Présentement en cyclo-camping en Irlande
(le relief ressemble un peu !)
Il n'est pas dit que nous ne mettions pas les roues du tandem en Irlande lors d'un voyage futur...
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Re: Jersey en vélo
j'espère que le trafic automobile est moins important
c'est notre 3e voyage en Irlande (2002, 2007)
les routes rouges et jaunes de la Michelin sont maintenant impraticables,
les blanches, tranquilles, mais cotes a 15% !
c'est notre 3e voyage en Irlande (2002, 2007)
les routes rouges et jaunes de la Michelin sont maintenant impraticables,
les blanches, tranquilles, mais cotes a 15% !
Chaque fois que je vois un adulte sur une bicyclette, je reprends espoir pour l'avenir de l'humanité (H.G. Wells)