Équipement :
• Type de vélo : vélo de route ou VTC équipé, au minimum, de pneus de 25/28 mm
et si possible renforcés (type Schwabel Marathon Kevlar)
• Pour ma part j'avais une randonneuse de La Confrérie
des 650 avec des Michelin Meganium de 32 mm.
• Très bon état du matériel (et du cycliste !)
Emballage pour le transport : Avion
Trois solutions sachant qu'il ne faut pas dépasser 25 kg avec les bagages.
1) Housse ou valise rigide spéciale vélo (efficace mais lourde)
2) Carton d'emballage spécial cycle (ex Décathlon)
c'est la solution que j'ai choisi car elle est gratuite et protège bien le vélo. Son défaut c'est encombrant.
3) Aucune protection, les deux roues démontées sont attachées au cadre par des courroies et les pédales sont retirées.
La solution de notre ami routard anglais Keith, car il nous disait :
que les bagagistes dans les aéroports voyant bien que c'était un vélo faisait plus attention qu'à une housse ou une valise.
Etat des routes :
• Aléatoire et en mauvais état.
• La route principale Yangon - Mandalay est en bon état.
• Majorité de routes étroites, non entretenues (réparations sommaires de type « rustines »)
d’où zigzags permanents pour éviter les trous.
• Portions de routes défoncées (nids de poules à volonté !) se transformant en piste sableuse et caillouteuse.
• Passages de ponts en planches souvent désarticulées nécessitant de mettre pied à terre.
• Relief : relativement plat avec quelques cols.
Circulation :
• Code de la route basé sur la hiérarchisation de la priorité : la loi du plus fort (bus, camions, voitures, motos, vélos, piétons). S’y conformer et ça passe sans soucis.
• Peu de circulation sauf à l’approche et dans les grandes villes. En campagne peu de voitures, essentiellement les camions de transport de voyageurs (style taxi brousse) chargés au maximum, doublant à vive allure mais qui n’hésitent pas à emprunter le bas côté pour vous éviter en vous envoyant un nuage de poussière et de fumée noire au passage !
• On retrouve ces mêmes camions en panne au beau milieu des routes, chauffeur allongé sous le véhicule pour réparer. Vu l’état de vétusté du matériel on peut imaginer que les réparations vont durer des heures. Quand aux passagers, ils doivent attendre ou emprunter le premier transport qui passe, au risque d’être encore plus entassés !
Les péages :
Bien que les vélos ne soient pas concernés il est intéressant de savoir que les conducteurs de véhicules doivent s’acquitter d’un droit d’entrée à chaque changement de province (taxe destinée à l’entretien des routes)
Ravitaillement -Restauration :
Aucun souci à se faire on ne reste jamais très longtemps sans rencontrer une gargote.
Pour ce qui est de l’approvisionnement en boisson on trouve de l’eau en bouteille, ainsi que d’autres boissons « de type » soda ou coca (pas toujours très bons), dans toutes les gargotes installées sur le parcours (prévoir néanmoins deux bidons car il fait très chaud). La bière est chère mais on la trouve partout.
Il est difficile de se fournir en boissons fraîches car peu de gargotes ont de l'électricité en dehors des villes. Mais ça arrive quand ils ont une glacière.
Le café est peu connu ; quand on en trouve c’est du café lyophilisé, au lait. Par contre le thé est une véritable institution. Un thermos sur chaque table est toujours à disposition et de surcroît il est gratuit. On peu également déguster un excellent thé birman au lait sucré.
Quand à la restauration, la moindre gargote sert un repas complet à base de riz viande et légumes en un temps record.
Conclusion
Un périple en Birmanie est tout à fait réalisable, et en toute sécurité. Il ne faut pas être surpris de se faire arrêter par la police qui effectue des contrôles assez fréquents. Un touriste dans le pays ne passe pas inaperçu, vu le nombre de policiers et militaires il est sans cesse pisté (à distance)
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