Conclusion

Contrairement au Laos où le travail des jeunes enfants contribue à améliorer les difficiles conditions d’existence de la famille, ici nous avons l’impression que les enfants sont exploités, forcés par les adultes à apitoyer et séduire le touriste.

Cette troisième partie du voyage au Cambodge effectuée à la manière des « tamalous » en bus comme de vrais touristes nous aura démontré combien la méthode de Marcel (notre organisateur) a notre préférence. Pourtant, il nous faut bien reconnaître qu’une telle visite était impossible à vélo.

Ce court passage au Cambodge sur l’un des plus beaux sites du monde, aura comblé notre curiosité et ajouté à ce voyage, la touche indispensable pour le classer tout en haut dans l’échelle de nos souvenirs.
Voyager, c’est aller à la rencontre des hommes, vers l’inconnu, améliorer ses connaissances culturelles et humaines, c’est également trouver le réconfort, la sagesse et la philosophie d’un peuple remarquable.

Le peuple laotien correspond à cette description. Son comportement me parait hors des logiques du monde d’aujourd’hui et incompréhensible pour l’homme moderne. C’est comme si l’un des pays les plus insignifiants de la planète montrait au reste du monde le chemin qui même à l’équilibre mental et social. Le savoir vivre est là, le sens du partage également, tout sentiment d’orgueil et d’individualité est maîtrisé.

Il est facile de se sentir en affinité avec ce pays. De partout émane une harmonie et une entente avec la nature, une trêve avec le temps qui surprend et débouche sur une sérénité tranquille ponctuée par un sourire permanent.
Durant ce voyage, il a souvent été fait référence à la pauvreté rencontrée, aux conditions de vie précaires et difficiles.

Gardons-nous de porter un jugement hâtif avec notre vision européenne totalement décalée du mode de vie asiatique.

-Ce peuple est-il vraiment pauvre au sens propre du mot ?

-La vraie richesse n’est-elle pas de faire et vivre avec ce que l’on dispose, ce que l’on possède, avec modestie et sans cupidité ?

Tout réside dans le sens que l’on donne au mot richesse : matérielle ou de cœur

Certes la pauvreté est bien visible, mais la vraie richesse, celle qui se trouve dans l’individu, celle du cœur et de la générosité est par contre totalement invisible au regard de l’Occidental, de l’homme que l’on dit moderne.
C’est la principale leçon que je retiendrais de ce périple au Nord Laos et de son peuple extraordinaire.

Pour le groupe, ce voyage aura également été un modèle de compréhension, de bonne humeur d’entraide et d’amitié, ainsi les souhaits de notre organisateur ont été respectés bien au delà des attentes.

Si l’on ajoute à ce voyage l’avantage de la découverte à vélo « le cyclotourisme » donne ici toute sa définition et tous ses avantages. Sport, santé, loisir, culture, convivialité et harmonie  

En somme tous les ingrédients nécessaires à la réussite d’un superbe voyage.